A Jean

 

 

 Oh mon ami ! Toi,  que j’aimais tant, tu es parti.

Ta bonne poignée de main, ton air taquin,

Tes yeux si clairs, les reverrai-je ?

De tous,  l’estime tu avais,

Sans aucune arrière pensée,

Ta franchise et ton allant,

Te faisait aimer de tous les gens.

Pourquoi as-tu tant souffert,

A vouloir garder la vie ?

Tu es au paradis,

J’en suis sûre, il ne peut en être autrement.

Ton cœur si bon, ta voix si gentille, qui pleurait à quitter ta famille,

Tu aimais tant ta fille !

Et ta femme ? Supportera- t- elle la dessoudure ?

Tu étais trop bien pour qu’on t’oubli.

Je pense aussi à ta maman, qui ne fait pas de bruit,

Alors que dans son cœur, tout est détruit.

Ah ! que les gens ont la vie dure !

Dans nos cœur,  le meilleur des anciens,

Tu resteras,

Jusqu'à ce que là haut on se revoit.

 

 

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