VII LITTÉRATURE SUMERIENNE

Les documents écrits les plus anciens (-3000) ont été retrouvés dans les ruines d’Uruk lors de fouilles en 1929-1931. Le cunéiforme est une forme d'écriture inventée dans l'ancien Sumer aux environs de la moitié du IVe millénaire avant notre ère. Le système était à l'origine pictographique, mais en s'adaptant aux autres langues de la région (akkadien, perse, etc.) il devint plus phonétique. Le nom cunéiforme signifie "en forme en coins" (latin cuneus), à cause de la forme du stylet utilisé. Le cunéiforme était principalement écrit avec un calame en roseau sur des tablettes d'argile.

L'EPOPEE DE GILGAMESH

L'Epopée de Gilgamesh, rédigé à la période paléo-babylonienne, à partir de la compilation de plusieurs récits sumériens mettant en scène son héros, est l'oeuvre majeure de la civilisation mésopotamienne. Ce texte a connu un succès phénoménal dans tout l'Orient Ancien, et a été traduit en plusieurs langues (Babylonien, Assyrien Hittite, Hurrite). Il s'agit d'une oeuvre glorifiant le héros Gilgamesh, mais aussi d'une réflexion sur la vie, sur l'illusion de la vie éternelle, et une oeuvre pronant le bon sens (un carpe diem version babylonienne en quelque sorte).
C'est l'histoire de Gilgamesh, roi d'Uruk, véritable tyran, et de ce fait assez mal vu de ses sujets. Ceux-ci se plaignirent du traitement qu'il leur infligeait à Anu, le maître des dieux, qui ordonna à la déesse génitrice Anunu de créer un être capable de s'ériger en rival du despote. Elle donna ainsi naissance à Enkidu, un être rustre vivant dans la steppe avec les animaux sauvages, loin de la civilisation, ignorant de tout, ne sachant pas parler.
Grâce à sa grande force, il déjoua les pièges d'un des chasseurs du souverain d'Uruk, qui n'eut alors plus de quoi gagner sa vie. Il alla s'en plaindre à son souverain, lui demandant de trouver une solution à ce problème. Gilgamesh décida donc d'envoyer une prostituée à la rencontre du sauvage, pour le charmer et l'initier à la civilisation. Celle-ci partit avec le chasseur, et n'eut aucun mal à réussir sa mission. Enkidu, séduit par la jeune fille, s'était détourné à jamais de la steppe, et était rejetté par les animaux dont il partageait auparavant la vie. Il n'eut donc d'autre choix que de suivre la prostituée à Uruk, pour rencontrer Gilgamesh, et enfin laisser le chasseur en paix. Comble de l'ironie, c'est lui qui va défendre des pasteurs rencontrés en chemin contre les bêtes sauvages.
Arrivé à Uruk, il est accueilli en héros par les habitants, qui voient en lui un opposant à Gilgamesh. Ils le comblent de présents et d'attentions, et ont vite fait de l'envoyer combattre le tyran. Le combat à lieu dans les rues de la ville. La bataille dure jusqu'à l'épuisement des deux protagonistes, de force égale. Plutôt qu'un adversaire, Gilgamesh va vite trouver en Enkidu un ami, et à la fin du combat les deux géant se lient d'amitié, oubliant leur différent. Gilgamesh devien donc le maître d'Enkidu, et à eux deux ils sont prêts à accomplir tous les exploits possibles, tels de véritables héros.
Gilgamesh, animé par la volonté d'accomplir des exploits dignes des plus grands héros, entraîne Enkidu dans une expédition périlleuse : il s'agit de se rendre à la Forêt des Cèdres (le Liban actuel), pour y défier le redoutable gardien des lieux, le géant Humbaba, et pouvoir couper les arbres de la forêt. Avec l'aide de Shamash, le dieu du soleil, ils pénètrent dans les lieux, et commencent à abattre des arbres, lorsque le géant les surprend, et engage le combat. Après un long combat, les deux héros terrassent Humbaba grâce une nouvelle fois à l'aide de Shamash. Gilgamesh peut alors ramener la tête du géant à Uruk en guise de trophée.
Ces exploits ont attiré l'attention des dieux, et plus particulièrement celle d'Ishtar, la déesse de l'amour, qui a jetté son dévolu sur Gilgamesh. Mais le roi d'Uruk repousse les avances de la déesse, en lui rappellant le sort funeste qu'ont subi ses précédents amants. Offensée, celle-ci demande à son père Anu, le plus grand des dieux, d'intervenir. Il lui accorde l'aide du Taureau Céleste qu'il envoie dévaster Uruk et tuer Gilgamesh. Mais le héros et son acolyte vont déjouer ses plans en tuant le monstre. Ils vont même pousser l'offense jusqu'à jetter à la face d'Ishtar, qui a assisté au combat impuissante depuis les remparts de la ville, la cuisse de l'animal sacré.
Cette fois-ci, les deux héros ont dépassé la limite tolérée par les dieux, qui décident de se venger de manière imparable : peu de temps après, Enkidu apprend en songe que l'un des deux compagnons va mourrir. Ce sera finalement lui, et il décèdera après une terrible agonie devant son ami impuissant. Fortement marqué par cette mort, Gilgamesh érige une grande statue en l'honneur d'Enkidu, et proclame une période de deuil dans sa cité. Ayant pris conscience de la mort qui le menace lui aussi, le roi d'Uruk décide de chercher un moyen de vivre éternellement. Il se rend vite compte que sa route ne le mène que vers un seul homme : Ut-napishtim, seul être humain s'étant vu accordé la vie éternelle par les dieux avec sa femme.
Parti pour un long voyage, il rencontre les terribles hommes-scorpions, qui terrifient le commun des mortels, tue des lions venus l'attaquer. Il franchit des montagnes, parvient à la route du soleil qui le mène au bosquet sacré où il rencontre des dieux (qui changent selon la version). Il arrive ensuite chez la cabaretière Siduri, demeurant au bord de la mer. A l'écoute du récit du héros, elle lui conseille dans une des répliques les plus célèbres de l'oeuvre d'oublier sa quête et de plutôt profiter de sa vie. Mais, devant l'insistance de Gilgamesh, elle lui indique où trouver Ur-shanabi, le nocher d'Ut-napishtim, qui l'aide à franchir les eaux de la mort, pour parvenir à l'île où réside l'immortel, à l'écart du monde.
Ut-napishtim n'est cependant d'aucun secours pour Gilgamesh. Après avoir fait le récit du Déluge, et de la manière dont il est devenu immortel, c'est ce que l'immortel annonce au héros. Pour prouver à ce dernier l'impossibilité de sa quête, il le met au défi de ne pas dormir. Gilgamesh, harassé après tous ces périples, ne résiste pas, et s'endort. S'il ne peut éviter le sommeil, comment pourra-t-il éviter la mort ? Cependant, Ut-napishtim va indiquer au roi d'Uruk l'endroit où il pourra trouver une plante qui lui rendra sa jeunesse. Le héros va la chercher au fond de la mer, mais ne s'en sert pas de suite, préférant l'essayer à son retour à Uruk sur un vieillard pour vérifier son efficacité. Mais sur le chemin qui le ramène chez lui, alors que Gilgamesh se délasse dans un bain, un serpent s'empare de la plante. Il ne reste plus au héros qu'à revenir bredouille à Uruk, avec le nocher Ur-shanabi, et d'appliquer les préceptes de Siduri et d'Ut-napishtim.
Les textes sumériens sources sont : Gilgamesh et le Pays des Vivants - Gilgamesh et le Taureau céleste - Le Déluge - La Mort de Gilgamesh - Gilgamesh et Agga de Kish - Gilgamesh, Enkidu et les Enfers,

GILGAMESH AU PAYS DES VIVANTS


Avant de mourir Gilgamesh souhaite réaliser quelque chose qui le rendra célèbre pour l'éternité. Il va donc au lointain pays des vivants afin de ramener les cèdres. Avec le soutien du dieu du soleil Utu il commence son voyage avec une petite armée. Le dragon Huwawa (Humbaba) est le gardien de ce pays et il essaya de faire fuir Gilgameh et ses hommes aui abattent des cèdres. Un combat entre Gilgamesh et le dragon est inévitable, Gilgamesh gagne. Utu le dieu du soleil demande à Gilgamesh de ne pas tuer Huwawa mais avec l'aide d' Enkidu son ami, ils lui coupent la tête.

GILGAMESH ET LE TAUREAU CELESTE


Le dieu Anu lâche contre Gilgamesh le Taureau céleste.

LE DELUGE (L'ATRAHASIS)


Le mythe d'Atrahasis est un poème de 1200 vers environ rédigé au XVIIè siècle. Ce mythe ressemble en fait à la compilation des deux premiers récits sumériens sur la cosmogonie vus plus haut. Dans la première partie, il est expliqué comment les dieux étaient à l'origine divisés en deux groupes : les uns travaillant pour les autres, qui vivaient tranquillement dans l'oisiveté. Mais comme les premiers avaient du fait de cette inégalité décidé de cesser leur travail jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée, les dieux s'étaient réunis sous la menace de la famine, et Ea (nom sémitique d'Enki) avait proposé pour résoudre le problème de créer l'Homme. Ce dernier est crée avec de l'argile pour le façonner, à laquelle on ajouta le sang du dieu Wê-ilu (qui donna le nom awîlu, "l'homme (libre)"), immolé pour permettre de rendre l'argile plus malléable. Puis la déesse-mère Ninmah donne vie à l'être crée.
Dans la seconde partie, on voit que les Homme exécutent leur tâche à la perfection, mais qu'ils sont cependant très gênants pour les dieux, dont Enlil, maintenant tous oisifs, et qui ne peuvent trouver de repos dans ce vacarme, d'autant plus que les Hommes ne cessent de se multiplier. Pour résoudre ce problème, le roi des dieux envoie des épidémies, puis la famine pour décimer une partie de ses serviteurs. Mais Ea, protecteur des humains, son oeuvre, déjoue ses plans par l'intermédiaire de son protégé Atrahasis, le "Supersage", un homme qui prévient les siens à chaque danger. Enlil, de plus en plus exapéré, décide d'en finir avec les Hommes en déclanchant le Déluge, et en interdisant à Ea de communiquer avec l'un d'entre eux pour l'avertir. Mais Ea contourne le problème en s'adressant à lui en rêve, et en parlant à Atrahasis travers sa palissade. Ce dernier fabrique donc un bateau qui les sauvera du Déluge, lui et les siens, ainsi que chacun des animaux du Monde. Lorsqu'il constate après le désastre que ses plans ont été déjoués, Enlil retrouve néanmoins son calme, car il a réalisé que la disparition des Hommes le ramènerait à la situation qui avait entraîné leur création. Il accorde l'immortalité à Atrahasis, mais fait en sorte que les Hommes troublent moins sa quiétude, en faisant en sorte qu'Ea diminue la durée de vie des Hommes, et en introduisant la maladie, la stérilité, etc.

LA MORT DE GILGAMESH


Texte très incomplet racontant que Gilgamesh en quête de l’immortalité apprend que l' homme ne peut pas l’acquérir.

GILGAMESH ET AGGA DE KISH


Ce récit raconte la lutte entre Agga, le roi de Kish, la cité qui dominait Sumer, et Gilgamesh, roi d'Uruk, cité rivale qui refuse cette souveraineté. Agga envoie un ultimanum dans lequel il demande à Gilgamesh de reconnaître sa supériorité, et de devenir son vassal. Devant ce problème, Gilgamesh convoque son "Parlement". Ce dernier est constitué de deux chambres : une assemblée des anciens (un Sénat en quelque sorte), et une autre constituée des citoyens dans la force de l'âge (c'est-à-dire des combattants potentiels). Gilgamesh est résolument pour la guerre, mais les Anciens s'y opposent, et proposent la soumission. Les combattants, en revanche, soutiennent leur seigneur. Gilgamesh tient compte de ce dernier avis (le "Parlement" semble donc avoir surtout été consultatif), et Kish, plus puissante qu'Uruk, assiège cette dernière. Mais devant la puissance de Gilgamesh qui toise les troupes adverses du haut de ses remparts, la terreur s'installe dans le camp ennemi. Agga accepte alors de faire la paix avec son ennemi. Uruk a donc résisté à l'hégémonie de Kish grâce à son puissant souverain.

GILGAMESH, ENKIDU ET LES ENFERS


Gilgamesh interoge Enkidu sur ce qu’il advient des humains aux Enfers.

LE MYTHE DU DELUGE

Le mythe sumérien de l’Atrahasis ou Supersage
Texte sumérien (XVIIIème s. avant JC).

Comparer avec le Déluge biblique
A) Les hommes créés par ENKI et NINTU pouvaient vivre 25.000 ans. 250.000 ans plus tard, huit rois des hommes s'étaient succédés. Les hommes étaient prospères, ils avaient étendu leur territoire, ils s'étaient multipliés. Mais le bruit de leurs activités, de leur agitation, de leurs guerres, de leurs fêtes, en un mot leur tapage finit par atteindre... même les cieux.
Lors du Conseil des Grands Dieux ENLIL dit : « La rumeur des humains est devenue trop forte. A cause de leur tapage continuel je n'arrive plus à dormir. Nous leur avons déjà envoyé maladies, fièvres, épidémies et pestilences pour les décimer, mais très vite ils se sont à nouveau multipliés. Nous leur avons envoyé sécheresse, famines et autres fléaux sans plus de résultat. A chaque fois d'ailleurs, ENKI le prince les a aidés à s'en sortir. Maintenant il faut en finir une fois pour toute et envoyer sur les hommes le Déluge afin qu'il n'en reste pas un. » ENKI pris la parole : « J'ai créé l'homme dans l'intérêt des dieux, ne me demandez pas d'approuver un tel cataclysme. Comment pourrais-je porter la main sur mes créatures ! »
B) Les dieux ayant malgré tout pris la décision finale, ENKI en songe, prévint ATRAHASIS, le Supersage, un homme de bien qui avait toujours mérité sa confiance. " ATRAHASIS, jette à bas ta maison, détourne-toi de tes biens pour te sauver la vie . Construit un grand bateau selon l'épure que j'ai tracée sur le sol. Cette embarcation aura forme équilatérale de 60 mètres de coté. Le bateau sera entièrement clos et toituré solidement. Que son calfatage soit épais et résistant. Tu appelleras ton vaisseau Sauve -Vie. Après y avoir chargé ton froment, tes biens, tes richesses, embarques-y ta femme, ta famille, ta parenté et tes ouvriers ainsi que des animaux sauvages, grands et petits, et des oiseaux du ciel ». Supersage n'avait que 7 jours pour construire Sauve-Vie.
C) Les siens et les animaux venaient juste d'embarquer quand un vent furieux rompit les amarres et libéra le bateau. Alors le soubassement de la terre se décolla. Les étoiles elles-mêmes furent déplacées. De profondes ténèbres cachèrent le soleil. Le fracas du Déluge épouvanta les dieux eux-mêmes, pourtant tous réfugiés en la demeure céleste d 'ANOU. ENKI blême de colère vit ses enfants emportés par les eaux. NINTU la déesse mère éclata en sanglots :" Comment ai-je pu dans l'assemblée des dieux laisser prendre cette décision finale ? C'est ENLIL qui par un discours habile, a rendu vaines mes paroles ".
D) Au bout de 7 jours, le vent se calma, le bateau cessa d'être ballotté. Supersage lâcha une colombe, elle revint, ne sachant où se poser. Il lâcha une hirondelle qui revint également. Enfin il lâcha un corbeau qui ne revint pas. Alors Supersage lâcha tous les oiseaux.
E) Lorsque les eaux se furent retirées du haut de la montagne, Supersage débarqua et prépara un banquet à la gloire d'ENKI, le dieu ingénieux qui l'avait sauvé. L'odeur de la bonne chère attira également les grands dieux, qui, en l'absence des hommes, n'avaient ni bu ni mangé pendant tout ce temps. On peut supposer qu'ils n'en avaient pas vraiment besoin pour vivre, mais que ça leur manquait quand même. ENLIL voyant alors le bateau, entre en colère : « Nous les grands dieux nous avions prêté serment, d'où vient alors qu'un homme ait échappé à la destruction ? ». ENKI : " Oui, j'ai fait cela contre votre volonté à tous, j'ai sauvé ATRAHASIS. Calme-toi ENLIL, si tu as pu manger et te régaler, c'est bien grâce à cet homme. Grâce à lui la race humaine peut être sauvée". NINTU la déesse mère prit alors la parole : « ENLIL, tes solutions sont trop définitives. Trouvons un moyen terme. Afin que la descendance de Supersage ne perturbe plus les dieux, ENKI l'ingénieux doit bien avoir une solution ". ENKI : " O ! Divine Matrice, nous avons donné aux hommes presque l'immortalité, c'était inconsidéré. Toi MAMMI, qui arrête les destins, impose donc aux hommes la mort pour qu'un équilibre s'installe. Afin que chez eux, outre les femmes fécondes, il y ait maintenant les infécondes, afin que chez eux sévisse la Démone Eteigneuse pour ravir les bébés aux genoux de leurs mères ". ENLIL approuva : " C'est entendu. Ce fut une erreur de vouloir les exterminer. Mais que les hommes ne vivent pas au delà de 120 années, afin qu'ils ne puissent jamais percer à jour nos connaissances. Ainsi, ils ne seront plus une menace pour nous ! Veillons à ce que les hommes ne s'installent jamais dans l'allégresse.Surveillons de près leur prolifération, leur prospérité et leur joie de vivre. Et pour cela, QUE CHEZ LES HOMMES UN TEMPS DE MALHEUR SUCCEDE TOUJOURS A UNE ERE DE BIEN ETRE ".
Extrait du Mythe de l’Atrahasis, traduction d’après J. Bottero et S.N. Kramer, Lorsque les Dieux faisaient l’homme

LE MYTHE D'ENKI ET NINMAH

La création de l'Homme est expliquée dans un mythe dit d'Enki et Ninmah. Il date du milieu du IIè millénaire, et a probablement été inspiré de l'Atra-hasis. Les dieux, tous nés de la mère primordiale Nammu résident sur Terre, où une première catégorie vit tranquillement alors qu'une seconde travaille pour tous. Les seconds commençant à protester, Nammu demande à Enki de chercher à créer une créature dont le rôle sera de travailler à la place des dieux secondaires, et pour tous les dieux, rendant ainsi leur vie plus facile. Ce dernier ne tarde pas à trouver une idée et dit à sa mère de façonner cette créature avec de l'argile puisé à la surface de l'Abîme, dans un moule qu'il confectionne, avec l'aide de la déesse Ninmah (la parèdre d'Enki) et d'autres divinités, puis de leur donner ensuite vie. Cet ouvrage, l'Homme, trouve un accueil très favorable de la part des dieux, qui se réunisssent autour d'un grand banquet pour fêter l'évènement. Au cours du repas, Enki et Ninmah sont passablement éméchés. Cette dernière lance un défi à son époux : elle donnera la vie à d'autres êtres humains qui seront "imparfaits" (un être asexué, une femme stérile, un boîteux, etc.), et met Enki au défi de leur trouver une tâche dans la société. Celui-ci y arrive haut la main. Puis il lance à son tour un défi identique à sa femme, en créant un être humain informe (un "monstre"). Ninmah n'arrive pas à lui trouver une tâche, et perd le duel.
On voit ainsi que ce récit cherche à répondre à plusieurs questions que se posent les hommes : leur raison d'être (c'est-à-dire servir les dieux), et pourquoi il existait des êtres "imparfaits" à leurs yeux.

ENUMA ELISH, LE MYTHE DE LA CREATION DU MONDE

L'Enûma Elish (Lorsque là-haut ...") fut écrit à Babylone vers le début du XIIè siècle avant notre ère, et est constitué de plus de mille vers répartis sur sept tablettes. L'Epopée de la Création raconte les origines de l'Univers. Les grands dieux sont opposés dans deux conflits face à leurs ancêtres les forces du chaos. Dans un premier temps, c'est Apsû, le maître des eaux souterraines, qui menace de détruire ses rejetons trop irrespectueux à son égard. Mais la ruse d'Ea permet l'élimination de Apsû. Les dieux sont sauvés pour le moment.
Mais soudain se présente une nouvelle menace, Tiamat, la mer primordiale, mère de tous les dieux. Voulant venger la mort de son mari, Apsû, maître des eaux sousterraines, causée par ceux-ci (et Ea en particulier), elle avait crée une armée de créatures terrifiantes dans le but de les anéantir, avec l'aide de son nouvel allié Kingu. Ea, toujours prêt à profiter d'une occasion favorable, présenta son fils comme la personne providentielle, le sauveur des dieux. Il montra à ceux-ci qu'il leur fallait lui faire confiance, et en faire leur champion pour lutter contre leur mère. Ce fut chose faite au cours d'un grand banquet organisé par Ea, qui fit élire Marduk comme maître de tous les dieux. Après cela, le dieu de Babylone se rendit sur les lieux du combat. Après une bataille terrible aux multiples péripéties, il réussit à défaire l'armée de Tiamat, avec les armes célestes dont il était muni. Il vint ensuite à bout de la mère des dieux, et se servit de sa dépouille pour créer le Monde : il suspendit la première moitié du cadavre pour créer le Ciel (an), au dessus de la seconde moitié qui forma la Terre (ki) émergée de l'Apsû, la mer primordiale. Il devint ainsi le maître des dieux et de tout le monde.
Ceux-ci élevèrent en un temple en son honneur sur les lieux mêmes du combat, là où il créa le Monde. Ce temple devait être non seulement celui de Marduk, mais aussi celui de tous les dieux, érigé au "centre du monde". Ce temple fut nommé l'Esagil ("Maison à la tête élevée"), et tout autour se développa la ville sainte de Babylone. Marduk créa ensuite l'Homme, pour permettre aux divinités de ne pas travailler, laissant cette lourde charge incomber à ces "substituts". Il fait cela à partir du sang de Kingu, qui est exécuté. L'Homme est donc crée pour travailler pour les dieux ses maîtres, ce qui reste fidèle à la morale mésopotamienne. Mais un nouvel aspect apparaît, puisque l'Homme naît de l'exécution d'un dieu pêcheur, alors qu'avant il s'agissait d'un dieu sacrifié volontairement. L'Homme porte donc une part de la culpabilité de Kingu (même s'il ne s'agit pas d'une idée du type "pêché originel").
L'Enûma Elish fait donc de Babylone et de son dieu les maîtres du monde. La ville étant considérée comme le premier lieu à émerger de l'Apsû, est perçue comme le centre du Monde, représenté par l'Esagil, le temple de tous les dieux, et la ziggurat Etemenanki, la "Maison du Fondement du Ciel et de la Terre".
Une version assyrienne sera rédigée plus tard, Assur tenant le rôle de Marduk

MYTHE DE LA DESCENTE AUX ENFERS

Ce mythe sumérien raconte comment la déesse Inanna, déjà déesse et reine du Ciel, a décidé de se rendre maître des Enfers, où réside sa soeur et ennemie jurée Ereshkigal. Elle décide pour cela de s'y rendre, mais prend quelques précautions avant. Elle avertit son conseiller Ninshubur de ses intentions, et lui dit que si elle n'est pas de retour après trois jours et trois nuits, il doit aller prévenir Enlil, puis, si ce dernier n'accorde aucune aide, Nanna, et, enfin, en dernier recours, Enki. Une fois cela fait, elle se rendre au pays sans-retour. Une fois aux protes de l'Enfer, elle invente un prétexte pour pouvoir rencontrer sa soeur. Mais celle-ci, avertie par son portie, pressent le danger. Aussi, elle feint d'accepter et fait pénétrer Inanna dans son royaume, en la faisant passer sept portes. A chacune d'elles, on lui enlève un bijou ou un vêtement, de sorte qu'elle se présente nue devant Ereshkigal. Celle-ci appelle alors les Annunaki, les Sept Juges des Enfers, qui lui jettent le "regard de mort", qui la tue. Puis sa soeur fait pendre son cadavre à un clou.
Ne la voyant pas revenir, Ninshubur se rend chez Enlil à Nippur. Mais ce dernier refuse d'aider Inanna, obligeant le vizir de celle-ci à se rendre à Ur, chez Nammu, qui a la même attitude. Ninshubur se rend donc comme dit à Eridu, chez Enki, qui lui accorde son aide à sa soeur. Il confectionne deux êtres asexués, le Kurgarru, auquel il confie la "nourriture de vie", et le Kalaturru, auquel il confie le "breuvage de vie". Il les envoie aux Enfers, où ils se disent chargé de ramener le corps d'Inanna au Ciel. Ereshkigal accepte, et ces derniers ramènent la déesse à la vie avec la nourriture et le boisson confiés par Enki/Ea. Mais, si cette dernière veut sortir des Enfers, elle doit trouver quelqu'un pour la remplacer. Aussi, elle remonte sur Terre, accompagnée de démons envoyés par les dieux des Enfers pour la surveiller, pour trouver la victime. Elle se rend d'abord à Umma et à Bad-tibira, où les divinités tutélaires de ces villes se prosternent devant elle, échappant ainsi à la mort. Elle visite ensuite Kullab, où réside son époux Dumuzi, qui lui l'accueille sur son trône, dans ses plus beaux vêtements. Alors Inanna, furieuse de le voir aussi peu respectueux, dit aux démons de s'emparer de lui, et de l'emmener aux Enfers à sa place. Il est donc envoyé au pays sans-retour. Cependant, sa soeur Geshtinanna intercède en sa faveur, et émeut Inanna, qui réclame sa libération. Mais Ereshkigal ne cède qu'à la condition qu'il passe une moitié de l'année sur Terre auprès de son amante, Geshtinanna le remplaçant aux Enfers, avant de retourner dans l'Autre Monde le reste de l'année. Ceci inspirera le mythe grec où Aphrodite et Perséphone se disputent Adonis, avant d'aboutir à un "partage" identique. Ces trois divinités sont d'ailleurs les pendants grecs des trois mésopotamiens.
Une version akkadienne de ce texte a été écrite au IIè millénaire. Si l'histoire reste globalement la même, et que les noms des dieux changent (Inanna devient Ishtar, Nanna devient Sîn, et Enki devient Ea), il y a aussi quelques modifications à certains passages. Ainsi, plutôt que d'envoyer de démons asexués aux Enfers, Enli/Ea envoie un être chargé de séduire Ereshkigal et de délivrer Ishtar, ce qu'il fera.

LE MYTHE D'ETANA

Le mythe d'Etana est probablement issu d'une ancienne légende sumérienne. En effet, Etana est dans la Liste royale sumérienne un roi de Kish, réputé pour être monté au Ciel. Le récit commence par l'hisotire d'un serpent et un aigle, liés d'amitié avant que le second ne mange les enfants du premier. Celui-ci va chercher conseil auprès de Shamash, le dieu-soleil, qui lui dit de piéger l'aigle en se cachant dans le cadavre d'un boeuf, et d'attendre que le volatile s'approche, pour le capturer. C'est ce que le serpent fait, avant de jeter l'aigle dans un trou après l'avoir molesté pour l'empêcher de s'envoler, et il dépérit. C'est alors qu'entre en scène Etana, le roi de Kish, premier roi apèrs le Déluge. Celui-ci désire ardemment un fils, et prie Shamash, qui est aussi prié par l'aigle de lui venir en aide. Faisant d'une pierre deux coups, il dit à Etana que sa solution se trouve dans "une plante d'enfantement" au Ciel. Il lui conseille de sortir l'aigle du trou, de le soigner, et qu'alors celui-ci l'aiderait à ,la trouver. Mais l'aigle ne veut pas l'aider, et il ne cède qu'après que Etana l'ait longuement imploré. Celui-ci s'envole donc sur le dos de l'aigle. Aprs un long vol, il ne voit plus la Terre, et s'approche du Ciel, où résident les dieux. Mais l'altitude l'effraie, et il prie l'aigle de stopper l'ascension. Il tombe alors du dos de l'aigle, qui réussit à le rattraper avant qu'il ne touche le sol. La suite de la tablette est brisée. La Liste royale sumérienne disant que Etana a eut un fils comme successeur semble indiquer que la fin de ce mythe doit être heureuse pour son héros.

LE MYTHE D'ADAPA


Ce récit sumérien narre l'hisoire d'Adapa, grand prêtre d'Enki/Ea dans son palais d'Eridu, qui sert fidèlement son dieu, qui l'a créé pour qu'il soit capable de faire de nombreuses choses pour son plus grand plaisir. Un jour, alors qu'il va pêcher sur un bateau du poisson pour son maître, il est dérangé par Shutu, l'oiseau-vent du sud, qui fait vaciller son embarcation. Dans sa colère, Adapa maudit la créature avec tellement de haine que ses ailes sont brisées. Cet acte est tel qu'il ne peut rester impuni pour les dieux, et Anu convoque alors Adapa. Ea, craignant pour la vie de son serviteur, lui explique la conduite qu'il devra tenir pour s'en sortir vivant : il doit d'abord amadouer les portiers d'Enlil pour s'attirer leur soutien, et refuser absolument tout ce que lui donnera à boire ou à manger Anu. Arrivé dans la demeure du dieu, Adapa s'attire la sympathie des portiers d'Anu, les dieux de la fertilité Dumuzi et Ningishzida, qui ne peuvent plus agir après la mort de Shutu, en leur expliquant qu'il vient prier pour leur retour sur Terre, puis, arrivé devant le roi des dieux, il se comporte comme dit, refuse ce qu'on lui donne, et est épargné par l'intervention des deux divinités. Admiratif devant la clairvoyance d'Adapa, Anu lui offre alors une nourriture qui le rendra immortel. Fidèle à ce qu'Ea lui a dit, ce dernier refuse, et est immédiatement renvoyé sur Terre par Anu. En refusant cette nourriture, Adapa a raté sa chance de devenir un dieu, manipulé par la ruse d'Ea, et il passera donc le restant de ses jours à servir le dieu oisif.

LIENS AVEC LA BIBLELE

2800 av. J.-C.
Les sumériens laissent quantités de pièces d'argile gravées en écriture cunéiforme. La Bible a emprunté de nombreux passages aux sumériens comme le paradis terrestre décrit dans le poème "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel. Ce poème explique d'ailleurs le mystère de la côte d'Adam: c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre"). Ce sont les sumériens qui ont écrit le premier le mythe du déluge avec Ziusudra (le Noé sumérien), repris par les babyloniens.
2500 av. J.-C.
Presque 2000 ans avant la rédaction de l'Ancien Testament, naissance des légendes sumériennes recopiées à l'identique par les chrétiens dans la Bible:
- L'origine du mal dépend de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit (légende recopiée telle que dans la Bible.
- La mort de Mardouk était célébrée entre le quinze et le vingt mars. Sa passion était racontée dans son évangile: capturé par ses ennemis, il était conduit sur une montagne et après avoir mis sur sa tête une couronne de feuille d'acanthe on lui faisait un procès qui se terminait par sa condamnation à mort. Ses ennemis, pour être sûr qu'il était vraiment mort, le perçaient avec une lance.
(Sources: "Tablette de la tentation" British Museum)
2371 av. J.-C.
Celui qui deviendra le grand roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkad est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant sur l'Euphrate et sera élevé par le jardinier Akkis puis sera l'échanson du roi Kis. Cette histoire sera reprise dans l'Ancien Testament pour Moïse : C'est une légende comme les plaies Égypte, la mer qui s'ouvre et autres éléments tout à fait surnaturels... "Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince." (Sources : Encyclopædia Universalis, Jean Bottéro, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004).
2000 av. J.-C.
D'après la Bible, Abraham reçoit de Dieu l'ordre de rejoindre le pays de Canaan avec les siens, puis de sacrifier son fils Isaac qui sera épargné et qui va fonder la nation d'Israël. L'archéologie prouve de façon indubitable qu'aucun mouvement de population ne s'est produit à cette époque malgré les efforts de nombreux biblistes et historiens. C'est une pieuse histoire inventée par les rédacteurs de la Bible pour souder la nation. Le premier mensonge d'une longue série dans l'Ancien et le Nouveau Testament. L'histoire des tablettes divines rapportées de la montagne a été empruntée au dieu babylonien Nemo, Les dix commandements au code babylonien d'Hammourabi, la naissance dans le panier au roi akkadien Sargon 1er. L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse égyptienne Ishtar.
Sources: "La Bible dévoilée. Les nouvelles révélations de l'archéologie" Israël Finkelstein (directeur de l'institut d'archéologie de l'université de Tel-Aviv) et Neil Asher Silberman (directeur historique au Enasme Center for Public Archeology and Heritage Presentation de Belgique) Bayard Éditions, Les collections de l'Histoire N°22 janvier mars 2004

PLAGIATS DES TEXTES SUMERIENS DANS LA BIBLE

Genèse [2.6]: Le paradis de la Bible est "emprunté" au poème sumérien (rédigé vers -2800) "Enki et Ninhursag"où l'Eden hébraïque et le Dilmun sumérien ne font qu'un: mêmes fleuves, même endroit, même souffrance, même péché originel.
Genèse [2.7] "L'éternel Dieu forma l'homme poussière de la terre" récupéré de la légende sumérienne ("poussière" se dit "tit" en hébreu et "ti.it" veut dire "ce qui est en vie" en sumérien).
Genèse [2.21] Le mystère de la côte d'Adam est aussi "emprunté" au poème sumérien "Enki et Ninhursag": c'est là ou est le mal d'Enki, la côte vient du jeu de mot sumérien "ti" ("côte" ou "faire vivre") jeu de mot qui n'a plus de sens en hébreu.
Genèse [2:22] La femme a été créée à partir d'une côte de l'homme. Faux! on pourrait même presque affirmer l'inverse: tous les embryons sont féminins et ne se différencient qu'au bout de quelques jours. Encore aujourd'hui, beaucoup de gens sont persuadés que l'homme a une côte de moins que la femme.
Genèse [2:14] Le genre humain est né au proche Orient près de l'Euphrate, (en Irak, ancien empire de Sumèr - Akkad - Babylone), là où ont vécu les rédacteurs. Au jour d'aujourd'hui, on ne sait pas exactement d'ou vient l'Homo sapiens (la théorie de l'Afrique de l'Est n' est pas fiable).
Genèse [3:2] Adam et Ève et le fruit défendu, un fable recopiée à l'identique d'une ancienne légende sumérienne qui fait dépendre l'origine du mal de la première femme qui, induite par un serpent à désobéir au dieu créateur, convainc son compagnon de manger le fruit de l'arbre interdit. Les sceptiques peuvent admirer le cylindre de la tentation au British muséum à Londres où l'on voit la femme, l'homme, le serpent et le pommier. Aujourd'hui, personne de sérieux ne croit en la réalité historique d'Adam et Ève. Source: "Au cœur des mythologies" Lacarrière
Genèse [6:14] L'arche de Noé: cette fable est reprise à l'identique d'une légende sumérienne (Utnapishtim qui débarque sur le mont Nishir et lâche une colombe puis un corbeau). Des générations de chercheurs chrétiens ont cherché les vestiges de l'arche sur le mont Ararat pour rien!
L'exode [2:10] Moïse retrouvé dans un panier flottant: encore une fable tirée du récit du roi mésopotamien Sargon 1er qui fonda le royaume d'Akkadé qui est retrouvé à sa naissance abandonné dans un panier flottant et sera élevé par le jardinier. On sait aujourd'hui que Moise, Isaac et Abraham n'ont pas existé. "Sargon d’Akkad : Abandonné par sa mère dans une corbeille de roseaux qui est confiée au fleuve, le nouveau-né est recueilli et adopté par un jardinier. La faveur de la déesses Ishtar fait plus de lui un échanson à la cour de Kish puis un prince."
L'exode [7:17] Le thème du "fléau du sang" et de l'ombrage protecteur est tiré directement du mythe sumérien "Inanna et Shukallituda ou le péché mortel du jardinier".
L'exode [20] Les dix commandements ont été recopiés du code babylonien du roi Hammourabi. (vers -1800)
Samuel [28] Inspiré du poème sumérien où l'on voit l'ombre d'Enkidu sortir du Kur et se jeter dans les bras de Gilgamesh.
Esther: L'Esther du livre d'Esther vient de la déesse babylonienne Ishtar. Mardochée est le dieu assyrien Mardukéa.
Le livre de Job: Le thème de Job découle directement des tablettes sumérienne de Nipur. Il utilise les termes même du "poème de la Création" qui décrit le combat de Mardouk contre Kingou: Yahvé brise le crâne de Léviathan comme Mardouk celui de Tiamat. (Source:, "Au cœur des mythologies" Lacarrière).
Cantique des cantiques: Une suite empruntée au chant sumérien du mariage sacré: même style, même thèmes, détails, vocabulaire, mêmes personnages, monologues, dialogues, même langage fleuri et redondant. Voir par exemple le chant d'amour de Shu-Sin au chapitre XXI. Shu-Sin qui ressemble fort au roi Salomon dont l'existence n'est pas certaine et, s'il a existé, son règne n'a rien à voir avec celui décrit dans la Bible.
Lamentations de Jérémie: Ces lamentations sont reprises de "La lamentation sur la destruction de Nippur", récit sumérien.
Ézéchiel: Inspiré de la déesse babylonienne Ishtar. Les sumériens l'adoraient sous le nom d'Innana, épouse de Dumuzi, le Tammouz de la Bible.
Isaïe [ 9:11] Inspiré du texte sumérien qui décrit la descente aux enfers du monarque Ur-Nammu qui arrive dans le Kur.

SOURCES ET LIENS

Geocities.com/esagil1
Tablette du déluge (British Museum)
L’Atrahasis (British Museum)


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