Régions – Nations – Internations.

Régions – Nations – Internations.

 

Ce serait un leurre que de croire que le découpage en régions proposé par Bruxelles soit le devenir de l’Europe, car ce découpage n’est axé que sur l’existence préhistorique de clans et de tribus qui n’ont eu d’autres vocations que d’essaimer par-delà leur berceau géographique leur propriété. L’épure linguistique ne suffit à composer l’Ethnie du fief considéré. Il faut prendre pour valeur une autre composante majeure, le flux historique qui correspond à la réalité intangible de l’Existant, et cette réalité est creuset même de l’histoire des Nations, dans leurs composantes et leur rayonnement.

Ainsi bâtir sur les pentes houleuses des concepts qui ont mis des siècles à s’harmoniser ne peut que donner à réfléchir sur le devenir qui se prépare : une conjonction amorphe de strates ne pouvant même pas s’orienter sur leurs racines disparues à jamais et encore moins sur les racines historiques ayant permis leur ascension dans la noblesse des Peuples dont ils sont composants. On voit là le mondialisme à l’œuvre dans ce qu’il a de plus délétère, ignorant de la moindre particularité pour ne fonder que sur du sable qui au premier coup de vent s’effacera pour ne laisser la place qu’à un désert anthropomorphe où chacun ne serait plus qu’un être en déshérence.

Ainsi veilleur nous devons-nous dans nos racines de protéger ce chant des existants représenté par ces ethnies qui ont fondé la réalité historique des Nations, qui ne peuvent disparaître sous le coup d’une législation née de l’ignorance.

Si Bruxelles respecte les Régions, fiefs ethniques par excellence, telles qu’elles se sont construites historiquement dans le cadre des Nations qui les accueillent, nous sortirons de cette impasse dramatique et pourrons couronner l’Europe respectueuse des Identités et des Existants, sinon seul le chaos nous attend, ce chaos qui semble devoir devenir la règle pour les temps à venir.

© Vincent Thierry