La Guerre pour qui ? Pourquoi ?

La Guerre pour qui ? Pourquoi ?

 

Silence et tragédie devaient être les deux sorts conjugués de cette guerre en Irak, mais voilà le sort est contraire, et se montrent enfin ces hordes de la Paix qui ne devaient que se taire, et surtout se défaire devant la loi de la violence et de la brutalité la plus pure.

Entendre et voir, le monde n’est plus surfait et les besogneux du Pouvoir devraient s’en rendre compte, le monde s’éclaire et il y a la un rameau vert qui se tresse par-delà les désirs cachés qui se révèlent dans leur nuisance la plus vile comme la plus asservie, celle de l’économique qui cherche à tout prix à stipendier le politique et le rendre esclave de ses impertinences les plus incongrues.

Ici le Pétrole dans sa gloire, et les inféodés à sa puissance, là un Peuple désemparé qui s’attend à périr sous le joug des bombardiers pour leur plaisir.

Ne nous y fions pas, les belles phrases comme les belles idéologies n’ont rien de communes avec ce qui va se passer. Il n’y aura pas plus de liberté pour le Peuple Irakien qu’auparavant, il n’y aura pas de rapprochement entre les Israéliens et les Palestiniens, il n’y aura qu’un champ de ruine sur lequel flottera ce drapeau que j’admire, mais qui ce jour aura pris le visage de la pure dictature, achevant par là même tout ce qu’en quoi l’on peut croire, la Démocratie, qui désormais ne sera plus qu’un vain mot, laissant la place à toutes les aventures imaginables.

Ainsi et au nom même de ce Drapeau qui toujours s’est montré vaillant dans ces guerres du passé pour défendre la Liberté, ne souhaitant pas qu’il soit entaché et devienne symbole de la dictature, pour cela, je me joins aux défenseurs de la Paix, non cette Paix larvaire qui laisse la place à toutes dérives, mais la Paix du Veilleur qui comble les attentes et permet de faire renaître, non dans le sang, mais dans la négociation active les symboles de la Liberté.

La Vieille Europe a beaucoup de choses à apprendre à ce jeune Peuple Conquérant qui n’a que trois cents ans d’histoire et a toujours vécu dans son petit monde sans troubles, et principalement dans l’Art de diriger une Nation non pas vers l’agonie de ses valeurs mais vers la concrétisation de ses valeurs au-delà des asservissements les plus belliqueux.

© Vincent Thierry