Syntaxe
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- Catégorie : Etre-Humanité
Syntaxe
La désintégration est là, bien présente, dans le néant qui s’avance et que les autruches accompagnées des guignols de ce temps ne regardent pas, trop imbus de leur sort personnel, ce sort de petite personne qui ne se complaît que dans le rang d’un pouvoir dénaturé qui aux ordres se plie au joug de la suffisance et du paraître ! Il n’y a plus rien dans ce système qui puisse attirer l’attention sinon les Peuples, et les Peuples eux-mêmes sont en faillite, dans l’abandon qu’ils font de leur liberté pour le fourvoiement, qui de l’abrutissement génétique, qui de l’adulation de la reptation, qui de la conjugaison de l’avilissement, qui de la complainte de la génuflexion, qui de l’apparat de l’auto mutilation, qui de l’enchantement de l’euthanasie glorifiée !
Le système totalement pourri, comme un fruit rongé par les vers, se dissout lentement sans que se lève le vent, non de la colère, mais de la construction, et dans cette étrange dissolution, toutes les formes de la déliquescence surgissent pour mieux ouvrager ce néant purulent qui danse sur les ruines de sa déficience masturbatoire ! Pour se complaire, il s’invente tout ce qui permet aux aveugles de rester aveugles, louvoiement du terrorisme, manœuvres ordurières du temps présent, tendant à prononcer la mort de l’œuvre sociale, parachevées par la glu issue de la mouvance mondialiste qui s’éternise dans ses conciliabules afin de ne surtout prendre aucune position qui risquerait de mettre en péril sa demeure ouverte à tous les vents de la destruction.
Le règne est là, dans sa béatitude, dans l’accomplissement de sa servitude, dans la domination de sa systémique qui sans avenir conflue vers le vide. Sur ce terroir de la litanie, trônent les impertinents, ces paranoïaques vantant la mort de la Vie, vendant leur âme pour le prestige d’un or déjà dépassé car suant la ruine et la compassion de la ruine. Les caisses sont vides, pas pour les maîtres des lieux qui se gargarisent et exultent de leurs purulentes déconvenues, les caisses sont vides pour les Peuples, qui doivent travailler plus pour rembourser plus, qui doivent maintenant à soixante-dix ans se complaire dans l’absurdité délétère d’un compromis économique qui pue l’euthanasie à plein nez !
Quand donc les Peuples comprendront-ils qu’ils ne sont que les jouets stupides de l’intrigue, de la flagornerie, de la bestialité consommée, de cette hérésie au sens du vivant qui les veut dans la morbide allégeance aux frénésies délirantes de l’atrophie monstrueuse qui toujours parade, l’atrophie rayonnant ses marasmes et ses fantaisies, tels ces Empereurs Romains qui dans leur folie consanguine ordinaire faisaient brûler leur ville pour se réjouir d’un spectacle écœurant ! Ici, les vaisseaux brûlent et personne ne dit rien, trop atrophié mentalement pour comprendre ce qui se passe réellement, la liberté devient sort congru de chacun et personne n’y prête attention, le pouvoir vole dans les caisses du un pour cent patronal sans que se lève un vent de protestation !
Le vol est partout, la prébende dans tous les lieux, jusqu’aux prébendes sexuelles dont les initiés complaisent les rites jusqu’en les organisations internationales, sans qu’un mot, un ordre, une justice ne soit rendue, la justice n’ayant rien à voir avec celle que l’on attend, la protection du Droit, avec un D majuscule ! La faillite des États, de l’Économie générale n’ont donné aucune leçon aux prébendiers, qui du pouvoir, qui de l’argent, qui s’enchantent toujours de leur certitude, celle qui voudrait voir l’asservissement le maître mot de l’ordre mondial qu’ils défendent ! Le G20 qui se réunit prêterai presque à rire tant sa configuration est le reflet stigmatisé par les financiers qui gouvernent la demeure échue de sa réunion.
Pauvres êtres de pouvoir qui s’imaginent pouvoir alors qu’ils ne sont eux-mêmes que des jouets stériles qui, compromis, ne feront que ce qu’on leur demande de faire ! Poudre aux yeux, guignol géant de la parade de la litanie bêlante qui gémit qu’elle va faire quelque chose mais qui ne fera rien, l’avez-vous enfin compris ? Face à ce délire gigantesque, à cette entrave au bon sens, à cette servilité démesurée, à ce camouflet de la mort qui parade, il n’est d’autre lieu pour construire que d’envahir chaque houle qui porte en gravure cette déficience pour en détruire dans le cœur même les pensées atrophiées qui en plein jour se révèlent destructrices de toutes formes du vivant, de toutes formes de Cultures, de toutes formes de civilisations.
Prenez mesure, entrez dans tous les partis, dans tous les syndicats, dans toutes les associations, dans toutes les sociétés de pensées qu’elles soient discrètes, ou ouvertes, prenez les commandes de ces navires en feu et éradiquez en la pensée bestiale qui les anime, cette pensée mortelle pour l’Humain, cette pensée qui n’est pas la pensée Humaine mais la pensée non-humaine, gargarisme triomphant de la putridité dont on voit ce jour les éclairs façonner le visage de notre devenir, un devenir glauque à souhait, un devenir qui, il ne faut se méprendre sera celui du conflit idéologique entre les défenseurs de ce système totalement inféodé à ses principes pernicieux, et les défenseurs de systèmes ouverts (qui bien entendu seront jugés comme terroristes par les précédents) qui restitueront les valeurs Humaines au centre de la réalité économique et politique de ce monde qui navigue actuellement vers la barbarie !
Prenez mesure, et dans le respect de ce qu’il nous reste, la Démocratie, éradiquez de vos bulletins de vote tous les tenanciers et les barbares assoiffés qui veulent présider à votre immolation, à votre stérilité, à votre dénature, à votre euthanasie, stipendiez tous ces dévots de l’agonie, ces prêtres de l’ignominie, ces baudruches serviles qui rampent devant leurs maîtres et dont la reptation inouïe vient ce jour confondre leur langage dans une récession dont l’Histoire se souviendra, comme celle du nanisme politique le plus dévoyé et le plus éhonté.
Le Politique est au service du Peuple et non au service des factions ! Cessez d’élire les potentats, les caciques, les vertueux de l’agonie, les prêtres de l’écologie de la mort, les tenants et les aboutissants fédérés d’une dualité inexistante, soyez vous-mêmes et non plus les larves qu’ils quémandent, redressez-vous et demandez des comptes à celles et ceux qui veulent se faire élire, sur leurs appartenances, leurs mouvances, cessez d’élire des savonnettes qui n’ont d’autres désirs que de se complaire et plaire, soyez des Êtres Humains et non des non-humains qui en reptation applaudissent à leur propre esclavage !
Ce n’est qu’au prix de cet effort que nous parviendrons non seulement à restaurer les valeurs Humaines, mais les valeurs Politiques tout court, qui sont celles de l’Art de diriger et non de dévoyer, l’Art de la vérité et non du mensonge, l’Art d’éclairer et non de duper !
© Vincent Thierry