Mort d’un Troubadour

Mort d’un Troubadour

 

Ce jour 9 décembre 2017, la France s’est retrouvée, la France des valeurs, la France de la beauté, de la compassion et de l’honneur, la beauté et l’élégance du souvenir, la compassion pour des Êtres qui avancent sur le chemin de la Vie dans le respect de leur croyance, l’honneur de rendre hommage à ceux dont ils sont conscience. La Vie, la Vie tout simplement a rendu grâce à l’incarnation de la Vie, dans ses houles, ses calmes, ses attitudes, ses embruns, ses flots les plus limpides comme les plus torrentueux.

La France, d’un seul cœur s’est levée pour honorer la mémoire d’un chanteur, d’un poète, d’un musicien, dans un long fleuve tranquille s’est massée pour rendre au troubadour ce qu’il lui a donné, le goût de l’amour dans ses principes, ses autorités et ses félicités. Se sont unies toutes couches de la population, des plus humbles aux plus fortunées, pour cet au revoir singulier, voyant le rassemblement du Peuple s’ordonner et se cristalliser, permettant de croire, que rien n’était encore perdu dans cette Nation en déshérence eut égard aux mobiles politiques éhontés qui la lacère et la désintègre au profit de l’esclavagisme et du néant absolu.

Ce jour, ce qu’aucun homme politique n’a jamais envisagé de faire naître, tant la bassesse de ce milieu est la reptation des sens et plus encore l’abolissement du sens, la France générationnelle est venue pour rendre un dernier hommage à celui qui l’a enchanté pour certains, qui l’a acclimaté pour d’autres, qui l’a formaté pour les derniers, dans cet absolu de la Vie qui ne s’invite de gloire mais bien plus de grâce pour féliciter le vivant et non l’anéantir, à tout le moins tenter de l’anéantir.

Le Peuple a renoué avec ses traditions dans une communion que seule la disparition de celui qui a bercé leur avenir, un croyant qui n’a jamais renié ses attaches spirituelles, a pu faire surgir au milieu du marasme de la plaie qui suppure en sa Nation, une plaie ténébreuse qui s’est, au vu de tous, commise en l’Église de la Madeleine, reniant la croix pour un simple témoignage de maçon avarié, devant le catafalque du chanteur. Cette duperie de matérialiste onirique n’est pas passée inaperçue et restera gravée dans la mémoire du Peuple de France, telle une insulte à la Vie.

La tentative de récupération politique, huée et sifflée, elle-même n’est pas passée inaperçue, et reflète bien là l’outrage et l’indécence de ses caciques ridicules dans le cadre de cette cérémonie où seul le Peuple avait une raison d’être et en aucun cas de paraître. On ne remerciera jamais assez le troubadour qui a permis de mettre en exergue et la ferveur du Peuple et la déréliction de certains pseudos politiques, tous plus ridicules les uns que les autres, devant une foi manifestée et manifeste qui ne se lie avec les ténèbres et leurs suppôts, tous ces maçons avariés qui n’auraient jamais dû pénétrer dans cette église, à tout le moins en respecter les usages, et plus particulièrement respecter les croyances du troubadour disparu, en lui accordant le signe de Croix sur son cercueil, et en aucun cas cette morgue irrespectueuse issue de la prostration matérialiste et athée qui leur tient lieu de croyance.

Contrairement au déroulé des informations qui voient là l’Union du Peuple avec de pseudos élites, tout porte à voir que cette Union n’a strictement rien à voir avec ces douteux personnages, le silence lui-même n’ayant été interrompu un seul instant lors de la cérémonie religieuse, renvoyant les matérialistes dans leurs ténèbres et unissant ce Peuple dans une Foi remarquable que ne veulent en aucun cas remarquer les pauvres erres que l’on nomme journalistes qui ne sont que des esclaves attitrés de pouvoirs iniques.

Les Poètes, les Troubadours montrent la Voie, et pour leçon que les politiques sachent que le Peuple n’est pas à acheter devant la Voie, et qu’ils feraient mieux d’en suivre le dessein, plutôt que d’aller à l’encontre, comme ils l’ont si bien ce jour démontré. La poésie, la chanson, la musique ne se récupèrent pas, car elles font partie de la Voie, n’en déplaise aux roturiers fabriqués par la matérialité la plus abrupte, pas plus que l’Amour enchanté par ce Troubadour qui restera dans le cœur du Peuple de France, alors qu’ils auront depuis bien longtemps été oubliés.

© Vincent Thierry