Des nécessités

Des nécessités

 

Des sites éperviers nous viennent des aires nouvelles à voir, aux opiacées de ce monde, de grands cris de guerres qui témoignent, combats de jours et de nuits, combats terribles par les dissonances de ce temps, où les fauves s’anéantissent, où les Peuples se lavent du frisson de leurs errances, où se terrent la peur et la terreur accouplées aux artifices du factice, apogée d’un ruissellement de verroterie et de quincaillerie qui s’opacifie puis disparaît devant l’essentiel, la Vie, la survie aux venins des rives qui s’épandent, dans le fracas du métal, le bruit assourdissant des bombardements et des avions de chasse pilonnant l’irréversible, les demeures et les souffles, dans une pluie de chair et de feu.

Dans cet assourdissant langage de la destruction, cet opium de l’incapacité qui frémit encore des invectives de dictateurs aux pieds d’argiles, tigres de papier qui se trémoussent sur le sang des Peuples, hères sans fin ni finalité qui errent le long des trottoirs médiatiques pour s’accroire encore alors que déjà le sang parle au sang, dans un hymne terrible qui semble nécessité de ce monde, alors que tant de choses eurent pu être circonscrites, mais que faire d’autre contre le sadisme prédateur ? Se coucher, ramper, aduler, se prosterner ?

Mais l’Humain ne serait pas ce qu’il est, s’il devait en passer par cette reptation ! Que le sous-humain se conditionne, cela est son droit servile, mais que l’Humain épouse son rang, cela ressort de l’abandon de toute Vie à la dévotion de la désincarnation reptilienne ! Mais l’Humain en ses gènes veille et toujours sait renaître la fertilité devant la frigide arrogance, ce leitmotiv de la faiblesse qui a besoin de ses prétoriens pour vivre, se cacher et espérer ne pas tomber, indécence n’appartenant pas à l’humanité.

Car du reptile le louvoiement, le parasitisme et la déité incroyables de se croire élection, élection du néant, de l’aberration, de cette stupidité de la suffisance qui marque de son empreinte destructrice l’inconscience qu’elle nivelle par ces temps. À l’impitoyable arrogance devenue nous menant en ce champ où les guerres font rage, guerres sans silence, guerres déterminantes lavant l’affront du parjure, de la traîtrise envers l’Humain par cette sous-humanité qui se voulait dominante, de larves infectes de la domesticité du néant.

Et ces guerres sont là, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, écumes bouillonnantes de tragiques effervescences, voyant s’opacifier le règne d’un mondialisme d’errants par la résistance universelle des Peuples alliés pour détruire sa bubonique léthargie, cette déficience tribale et ordonnée. Et ces guerres sont vitales pour la survie des Espèces, ces Races Humaines traînées dans la boue par les scories de ce monde, la survie de l’Histoire Humaine stipendiée par l’ignorance et ses légions, la survie de la Vie dévoyée par l’inanité de l’avortement et de l’euthanasie conjugués.

Guerres effrayantes et souveraines, guerres formatées et supérieures levant les oriflammes de la Liberté sur toutes les oisivetés de l’indifférencié, sur toutes les délétères opiacées de ce monde qui ruisselle, tragique, des mémoires antiques, combat toujours renaissant contre la barbarie, en chaque lieu, en chaque fief, par toute génération humiliée, par toute génération outragée, rappel de Sparte combattant l’abîme de la Perse, rappel d’Alexandre allant au-delà des déserts porter le fer, rappel de tous les héros de l’Occident brisant chaque flot du parasitisme.

Rappel de l’essor du Vivant prônant la Vie sur la mort et ses prêtres, rappel puissant vibrant dans les gènes de tout Humain normalement constitué qui est né pour être libre et non asservi, ainsi dans le cri de ses morts, ainsi dans l’honneur qui ne se corrompt, déferlant la puissance contre l’impuissance, élevant la grandeur contre la reptation, couronnant ce cycle d’une victoire totale contre les scories qui prétendaient le guider à la tombe.

Ainsi à l’aube du renouveau qui vient alors que les légions nettoient les territoires des sangsues qui les dévorent encore, que les bûchers crépitent vers les cieux des dernières insolences des pleutres et des couards qui festoyaient sur l’inconscience Humaine, que les champs verdoient et que le soleil en majesté éclaire la terre lavée de l’entreprise de la déficience et ses Hérauts.

Demain sera un autre jour neuf où vivront dans la sécurité et l’ordre les êtres Humains, en fierté de leurs racines, de leur ethnie, de leur Peuple, de leur Nation, de leur Race, de leur Humanité, mais cela est une autre histoire…

© Vincent Thierry