Chaos, désordre, ordre
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Chaos, désordre, ordre
Dans le cadre de l’organisation mondiale, il n’existe que trois critères primordiaux pour établir l’unité souhaitée qui est celle bien entendu de l’élaboration d’institutions mondiales dont les représentants constitueront le gouvernement mondial.
Ces critères sont les suivants : chaos, désordre, ordre. À la base de ces trois critères : l’Être Humain, dont les opérandes sont signifiés par ces trois niveaux de conscience. Rémanences formelles initiant des typologies civilisatrices que nous définissons comme primitive, matérialiste, spiritualiste, et enfin universaliste.
Afin d’avoir une vue objective de cette typologie il convient de croiser les données potentielles entre les différentes matrices possibles en fonction de la réalité humaine qui n’a pas pour seule dimension une dimension physique, mais est constituée de deux autres dimensions complémentaires qui sont l’Esprit et l’Âme.
Revenons aux critères permettant d’effectuer l’unité mondiale.
Le premier de ce critère est le chaos, il naît toute civilisation primitive dévouée au paraître et non à l’Être, et est essentiellement axé sur le monde physique, creuset de l’économique qui devient le moteur de son ascension, sous la plus expresse réserve de la mise en place d’une structure pyramidale à l’orientation rigide et mécanique dont le moteur neuronal dérive invariablement vers la dictature, en raison de l’atrophie individuelle exercée qui devient par conjugaison l’image sociale qu’exerce ce type de pouvoir. Ce chaos n’est pas destiné à survivre, malgré ses tentatives de régulation monstrueuse, creuset de guerres et de récessions, qui profitent uniquement à la régulation de flux économiques non circonstanciés et qui en aucun cas n’élèvent l’Humanité dans sa raison d’exister qui est celle de son dépassement dans l’épanouissement.
Deuxième critère, le désordre, expression de l’inconséquence de la multiplicité où l’individué règne, empire d’une de ses dimensions complémentaires développant l’arbitraire et sous les auspices d’une "anarchie de façade" une dictature de l’atrophie débouchant sur des dérives désaxées telles que le communisme ou bien le national-socialisme où parfois des éclairs de lumière surgissent afin d’apporter un semblant d’ordre à l'"anarchie" régnante. Ce désordre n’est pas destiné à survivre dans le cadre d’un ordre mondial, car moteur de ses aspirations il entraîne inévitablement la chute de ses auteurs, la dimension humaine esprit jouant pleinement son rôle de régulateur.
Le troisième critère est représenté par l’ordre. Il n’y a parachèvement de ce dessein que lorsque la symbiose des dimensions de l’individué est réalisée, symbiose développant un foyer rémanent dont l’Énergie conjuguée avec la multiplicité permet sa formalisation, rémanence formelle permettant l’instauration de l’Universalité, et outre cette instauration l’intégration par désintégration tant des critères du chaos et du désordre.
L’Universalité a pour but l’épanouissement de chaque Être Humain, l’Universalité se situe donc aux antipodes du "mondialisme" réducteur, et donc de l’ordre mondial actuellement institué inféodé à un ordre primitif, la synthèse du National-socialisme et du Communisme qu’il légifère représentant la pire des involutions par rapport à l’évolution naturelle de l’Humanité.
S’il est vrai que coexistent des tentatives de pouvoirs nées de l’Universalité dans le cadre du "nouvel ordre mondial", il n’en demeure pas moins que ce jour elles sont enlisées par la désinence primitive précitée qui englue le potentiel qui leur est propre. En ces conditions leurs ouvertures ne pourront éclore que par le déploiement de la rémanence formelle qui est propre à l’Universalité, qui implique une induction renforcée particulièrement dans le cadre des institutions universelles mises en place.
Cette action d’induction, née d’un recrutement massif signifiant permettra de dissoudre par intégration puis désintégration l’ordre primitif qui cherche à imposer sa dictature de fait, et favorisera l’instauration de l’Universalité.
L’Universalité permet par induction la désintégration du Mondialisme, l’ordre lui-même unissant chaos et désordre dans un cadre pyramidal, conscience de flux générés partant de la base au sommet et inversement, ouvrant toute potentialité en son accomplissement et ainsi permettant l’épanouissement tant de l’individué que du généré. Cette équation ouverte, s’il fallait le démontrer, est bien totalement aux antipodes du chaos et de son empire primitif qui ce jour constitue "le nouvel ordre mondial", réducteur, car basé sur une seule Branche de l’humain, de tout déterminisme, dont la seule phase générée consentie est l’économique, qui dans l’ensemble de l’humain ne constitue qu’une de ses facettes.
Pour que l’Ordre naisse il faut donc conjuguer symbiotiquement les matrices nationales et internationales existantes et intégrer donc les rigidités qui les façonnent afin de les rendre à leur juste valeur et seulement leur juste valeur, pour cela créer un ordre métapolitique international qui par contrepouvoir conjugué permettra la dissolution de la réduction primitive et l’essor de l’Universalité. Il n’y a pas d’autre solution, sauf à penser rejoindre les courants métapolitique existants qui pour la plupart dérivent en faveur du mondialisme et de son univers concentrationnaire, et les redresser dans le sens de la Voie.
© Vincent Thierry