Troisième offensive

Troisième offensive

 

Dans quel monde vivons-nous ? Regardons les choses en face et ne nous leurrons pas sur les capacités de chacun à les vouloir regarder de cette manière. Prenons la mesure de chaque situation, de la plus simple et la plus exposée à la plus complexe et la plus isolée.

Premier état de ce monde, l’Être Humain, qui si l’Histoire n’existait pas, se retrouverait aujourd’hui conditionné par des valeurs inversées, la lâcheté, la duplicité, la connivence, l’égarement, la stupidité, l’ignorance, la paresse, la prédation, la bêtise, toutes vacuités tendant à faire disparaître la franchise, l’alacrité, l’honneur, le respect, la courtoisie, la charité, la compassion, l’action, la contemplation, et par-dessus tout la raison, et mieux que la raison, l’imaginal ou l’imagination tempérée par la raison, advenant le sens critique.

Si nous observons avec attention les générations qui se succèdent, nous pouvons voir la raréfaction des qualités exprimées au profit des défauts relatés. L’Être Humain s’animalise, et pour beaucoup se sous animalise, ne réagissant plus qu’en fonction de ses besoins vitaux, incapable de discerner et d’appréhender son environnement qu’en dépendance qui d’une bande, qui d’un parti, qui d’une religion.

Le panache de ce butut vide de conscience est comme désigné l’inconscience, dont la malléabilité augmente comme le carré de la population considérée. Nous avons là l’expression typologique crée de toutes pièces par la propagande formelle des pouvoirs établis qui bâtissent leur empire grâce à cette aberration que l’on peut nommer le non-être, un idiot congénital resplendissant d’intelligence à côté de cette déchéance se réjouissant de sa propre déréliction consommée. Ce non-Être est le représentant typique de ce que l’on appelle le mondialisme, voie inverse de l’Universalité par excellence. L’Être ici n’existe plus en tant qu’action générée mais en tant qu’action dégénérée conditionnée par la manipulation graduelle officiée par les détenteurs du pouvoir, relayée par l’errance médiatique aux ordres, ces deux supports étant eux-mêmes soumis à une direction discrète, qui n’a plus rien de secrète, initiant une dictature mondiale à son profit exclusif.

Pour asseoir ce pouvoir elle opère sur tous les degrés de la perversion de l’identité. En premier la famille qui pour justifier son couronnement doit être nucléarisée. À cette fin, au nom d’un pseudo malthusianisme, servant unique de l’économie, elle statue sur le meurtre légiféré, savoir l’avortement conditionné, et déjà par certains pays l’euthanasie conjuguée. En complément de ce meurtre, elle tente par tous les moyens de briser la famille elle-même en institutionnalisant la faculté de dissociation par mise en avant des préfigurations de la sexualité, et prioritairement l’homosexualité, pilier d’une autre forme du malthusianisme - ici il n’est question de critiquer l’orientation sexuelle de chacun mais de montrer que sans procréation il n’existe pas de famille, sinon que nucléarisée -.

Son ardeur à la destruction familiale est renforcée par des législations ne permettant son épanouissement réaliste, par mise en œuvre d’une éducation larvaire et destructrice des enfants, par spoliation du droit à élever ses enfants dans de bonnes conditions en obligeant les deux membres du couple à travailler obligatoirement pour assurer leur survie, par une participation de l’État réduite à portion congrue lorsque le couple ne dispose pas de revenus suffisants pour élever plus de deux enfants, etc. La famille devient ici nucléarisation, elle ne peut plus être pilier et référence mais bien au contraire source de conflit et de révolte. L’enfant en abandon, non élevé, aura pour principe de s’unir à une force quelconque qui supplantera dans son esprit l’autorité parentale, d’où l’esprit de bande, qui récupéré au profit d’un quelconque pouvoir, qu’il soit d’état ou criminel, le façonnera en chien de guerre à traire à souhait pour tous types de tâches, quelles qu’elles soient.

La famille réduite à sa plus simple expression, il n’est pas difficile de détruire les racines de l’individu, son identité, jeu des actions les plus subversives possibles et imaginables : principalement réécriture de l’histoire, régionale, nationale, internationale, mise en place de référents martyrologes pour éliminer toute tentative de réflexion, destitution de l’esprit critique par mise en œuvre d’une éducation pavlovienne, et corrélation de cette "éducation" inverse, mise en œuvre de flux migratoire babélien qui permettent l’anéantissement de toute structuration de l’individu.

Ce problème résolu le troisième pilier de la destruction englobant les deux premiers se révèle la destruction de la Nation. Car enfin ce qui gène pour mettre en place un pouvoir global n’est ce pas ce couronnement de l’Histoire que représente la Nation ? Ici, tout est permis et l’arme la plus singulière reste celle de l’économie. Les "tests" pratiqués grandeur nature tant en Ukraine pendant la "révolution bolchévique" (financée par les banques capitalistes), qu’en Chine, pendant la "révolution maoïste" (financée par les mêmes), prouvent que pour faire plier un Peuple, il faut l’affamer.

Commence alors cette guerre contre les Nations dont nous vivons le paroxysme dans cette décennie, décrétée par les impétrants au gouvernement inverse de ce monde, leur financement tant du communisme que du national-socialisme n’ayant pas suffi à la destruction de l’idée de Nation dans l’esprit des Peuples, pourtant "purgés" à leurs yeux d’une grande partie de leurs éléments vitaux par deux guerres mondiales qu’ils ont aussi financés, en obtenant des gains conséquents par les ventes d’armes aux différents "belligérants", comme cela continu à se faire dans ces "guerres" locales ou "régionales" qui n’ont qu’un but économique et en aucun cas un but moral.

Comment affamer, à défaut détruire le pouvoir d’achat des Peuples ? En détruisant les barrières douanières permettant de rééquilibrer la valeur des flux de biens et de services, au nom "du libre-échange", ce qui entraîne la paupérisation des pays développés et n’entraîne en aucun cas la richesse des pays en voie développement. Dans cette létalité du pouvoir d’achat ne reste plus qu’à porter les coups fatals qui vont advenir la pauvreté en créant artificiellement, par déréglementation des flux financiers, une crise économique sans égale, qui voit par la dette induite les Nations déclarées en faillite et cessation de paiements.

Que voyons-nous actuellement : la Grèce, l’Italie en faillite, l’Espagne, le Portugal, la France, sur le point de l’être, et en parallèle l’intervention du FMI, qui n’est là que pour assister à la désintégration des Nations dans ce "nouvel ordre mondial" dont tout un chacun peut désormais voir à quel point il est porteur de tout ce qui est rejet de l’Humain. Cette offensive pernicieuse se montre désormais en pleine lumière et ne se cache plus sous ses officines discrètes inverties acclamant une pseudo-heure de gloire en attisant la culpabilisation de l’Être Humain comme de l’Humanité au nom d’une "pseudo-écologie" basée sur le mensonge et l’ignorance légiférés, qui, remarquons le a échoué à Copenhague, fort heureusement.

Deuxième coup de semonce de cette atrophie, le pseudo-virus h1n1, destiné à obtenir un gouvernement de la santé mondial, qui lui-même a échoué grâce à la veille et au contrôle des Populations qui ont pu contrecarrer la vaccination génocidaire (la vaccination occasionnera plus de morts que cette "grippe"), de cette instance dite "mondiale".

La troisième offensive arrive avec cette crise économique créée de toutes pièces, qui aura pour but la mise en place d’un gouvernement économique "mondial" que chaque Être Humain, chaque Peuple, se doit de refuser, en reprenant pour chacune de ses Nations le droit inaliénable de battre monnaie. Cette tentative échouera comme les autres car malgré le viol psychique comme physique des Peuples par les leviers de destruction tant des individus, que des familles, que des Identités, que des Nations, les Peuples sont toujours debout et non en reptation comme des larves devant ce fourrier de l’esclavagisme qui se fait appeler "nouvel ordre mondial".

Car ce qu’ont oublié ses défenseurs c’est qu’ils ne peuvent toucher à l’Inné, à cette rémanence formelle existant dans l’ADN des Êtres Humains les poussant naturellement à l’évolution et non à la désintégration. Pour aboutir leur plan, il faudrait qu’ils détruisent l’Humanité dans sa totalité, et encore, la Vie étant ce qu’elle est, trouverait parade à leur folie.

Dans quel monde vivons-nous ? Celui qui vient d’être décrit, et faut-il baisser les bras ? Bien au contraire, rester debout, rigoureux, et volontaires pour combattre cette dictature de la médiocrité qui s’avance, dans les règles de la Démocratie, lever les étendards de la Liberté par tous lieux, ce qui permettra de renverser ce mouvement destructif et le renvoyer dans ses abîmes. Lutte de titans, lutte de chaque seconde de la Vie contre la mort et ses féaux, qui dans toutes couches de la société s’activent pour détruire.

Il faut les insinuer, pour mieux les résorber, à l’image de la pieuvre être partout et nulle part. Ici n’est pas le lieu de droite ou de gauche où des extrêmes, chaque association, chaque parti politique, chaque corps institutionnel, communal, régional, national, international, chaque société discrète ou "secrète" doit être pénétrée, noyautée afin d’en faire sortir les scories qui les entravent, les jugulent et les asphyxient.

Ce n’est qu’à ce prix que la Vie triomphera de cette dictature de la mort que l’on cherche à imposer à l’Être Humain comme à l’Humanité.

© Vincent Thierry