La civilisation de la mort
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La civilisation de la mort
Ainsi de notre demeure le sens du firmament qui ne se terrera sous la boue qui, glauque, envahit chaque face de l’Humain, enchaîné qu’il est par l’admonestation de l’hystérie maniaque et sadique de la perversité qui se veut règne, un règne de désolation, un règne désœuvré où la folie est le rythme des temps qui passent et devant lequel nous devrions plier genoux !
Un rythme barbare, né de la barbarie la plus putride, aux basses-fosses de la raison, dans cette indétermination, cette prostration larmoyante voyant naître le péril de la tyrannie comme soupape de sûreté à l’affliction la plus grande, au désert le plus obéré qui soit, celui d’un silence invariant qui déjà s’imagine splendeur alors qu’il n’est que nécrophage de tout ce qui est.
Voici donc la civilisation de la mort qui s’avance, avec ses faunes en devanture, ses rires simiesques, ses faces de démons qui singent l’Humain et auquel ils cherchent à prendre la forme dans leur informe caricature qui parade jusqu’aux cieux la trame de l’hilarante bestialité dont elle fait preuve. Il n’y a que les aveugles pour ne pas voir ce terreau dont le chiendent ne voudrait même pas, chercher à s’imposer par toutes faces comme un drame dont la terminologie est un réflexe pavlovien qui s’enchante, se réfugie, s’enlace et dans son désir de possession le plus rituel coordonne les Êtres Humains en leur prosternation à ses abîmes les plus ignobles.
Regardons de plus près cette désespérance qui vogue de terres en terres, de Nations en Nations et qui cherche par tous les maigres moyens en sa possession à détruire la beauté, l’honneur, la grandeur, la tempérance, la justice, regardons de plus près cette espèce qui s’éploie et se déploie dans un vol noir que rien ne semble devoir arrêter, hissant ses drapeaux de haine par toutes voies en toutes voies pour que chacun s’agenouille devant ses précipices et y trouve un réconfort de quelques instants, ébauche de la léthargie de ce siècle, prémisse de ce nouveau millénaire qui voit l’abîme et n’en sonde en aucun cas le vide impermanent, une fosse dans laquelle se mirent les électives affinités de l’atrophie qui se récompensent, s’adulent et se perpétuent, se mélangent, pourrissent les plus beaux écrins afin que leur venin soit au plus fort de la débâcle l’issue du rictus qui les déploie.
Pauvre épiphénomène qui depuis deux cents ans seulement alors que notre Univers a quatre milliards cinq cents millions d’années, que les civilisations Humaines existent depuis des millions d’années, s’imagine le réceptacle de tout ce que l’Humain peut enfanter. Et le Sage ici non de s’interroger mais de délivrer toute sa compassion pour cet orgueil immense qui n’est rien à la surface de la Terre, strictement rien à la surface des Univers, et encore moins dans l’Éternité, pauvre épiphénomène, qui s’imagine Roi alors que dans les veines et les racines Humaines des millions de civilisations parlent, par-delà les abêtissements de son angle obtus.
Qui croit en la bestialité de l’Humain, en sa raison correspondant à son fondement, en ses arts à l’hystérique préhension, en ses sciences à la réduction anthropométrique d’une courbure sans devenir, en ses philosophies à une gnose qui n’a rien d’essentielle aux regards des civilisations Humaines aux millénaires éblouissants, en ses religions à une domination qui trouverait sa densité en six mille ans, orgueil démesuré qu’une folie constrictive appelle, orgueil déployé dont les fanions ce jour se portent dans ces mines de sel où les grimoires côtoient les têtes de mort.
Où les épées usurpées s’en viennent sentences pour celles et ceux qui oseraient dire la vraie nature que déploie leur horizon sans lendemain, une nature châtrée qui est le fruit de la mégalomanie la plus abrupte, telle qu’on la voit à l’œuvre sur notre Terre, un champ de désolation mortifère où s’agitent des marionnettes stupides, des pauvres ères incapables de saisir le tout, qui tiennent entre leurs mains un flambeau qui éclaire à peine l’angle du labyrinthe dans lequel ils végètent et s’époumonent.
Ils règnent sur leur règne sous-animal, ils règnent par le venin du monde, l’usure, source de toute duplicité, source de tous théorèmes, source de toutes désacralisations, viaduc vers la lie et sa fortune, la forfaiture, la trahison, le meurtre, la souillure tant des corps que des esprits, et surtout des âmes, de l’Unité de l’Être Humain, qui, ici, ne peut trouver place tant la pourriture s’y incarne et en détruit le mobile, tant la moisissure y stagne et en défait la beauté, tant la rouille entrave le destin de toute transcendance Humaine.
Regardez-les, accomplis en leurs atrophies, ils courent d’un versant à l’autre de la terre, et s’ils le pouvaient de l’univers, pour faire croire à leur importance, porteurs de valises, porteurs de messages, petits esclaves costumés par les marques de leurs fripiers, parfumés par l’air de charogne qui défile, les voici, les voilà, et ils s’engraissent comme des truies du sang, des larmes et de la sueur des Êtres Humains qui travaillent sans relâche pour leur apporter ce superflu dont ils ont tant besoin pour ressembler à des Êtres Humains, ce qu’ils ne seront jamais, non-être qu’ils resteront dans la duplicité de leur servilité à Mammon, non-être qui se cachent si bien dans leur accoutumance qu’ils font croire ce qu’ils veulent en se servant des médias à leur botte, qui imaginent pour les masses tranquilles les soporifiques d’une diarrhée verbeuse qui est là pour enfumer le vivant, lui faire croire qu’il est là pour l’éternité alors qu’il n’est que de passage.
Qu’il est là pour servir, esclave bon teint qui doit se soigner pour des maladies inexistantes, esclave bon teint qui doit se courber devant les dires d’experts et de spécialistes totalement inconnus et servants eux-mêmes de cette machine de l’illusion et de la propagande accouplées qui se rient de l’esclave qui se tord en larmes lorsqu’on le lui demande ou bien devient hystérique de rire lorsqu’on le lui demande de même, petite machine enveloppée d’ondes électromagnétiques, mangeant de la merde pour réduire son temps de vie, applaudissant, levant la tête, baissant la tête, ignare et cultivé par l’ignare, le dépositaire de la sous-culture, qui lui-même tente d’accéder à la culture, à laquelle il ne parviendra jamais, son atrophie l’empêchant à tout jamais d’acquérir l’unité nécessaire à cette transcendance pour éclore à la Culture et la Culture.
Ce sang qui coule dans les veines des racines indestructibles de la terre, Ethnies, Peuples et Races qui en l’Humanité fondent le devenir, ne lui en déplaise, ce qui permet de voir que son point d’assomption venu, il s’écroulera comme le vide qu’il représente. Son venin le sait, dès lors par toutes forces s’applique à tout détruire, usant et abusant de la violence, usant et abusant en se préservant par des lois iniques afin de cacher son dessein, afin de cacher les génocides qu’il a mis en œuvre, afin de masquer la réalité de ce qu’il croit être le firmament, qui n’est que l’abîme lui-même.
Fondé il y a ces petits six mille ans pour teindre rouge sang notre terre, rouge sang le sang des Peuples et des Nations, rouge sang l’ordre naturel de la Terre qui n’a que faire de son imposture, de sa méprise, de ses croyances, de ses hystéries glauques, de ses avilissements, de ses injures grotesques, de ses ricanements obèses, de ce pourrissement qui n’est qu’une flatulence de volcan que dissipera l’atmosphère sans le moindre empressement pour bien faire voir où se situe la lie dans ce monde en naufrage aux rescapés de ce naufrage.
Car n’en déplaise les rescapés se comptent aujourd’hui par milliards et seule leur coordination reste à faire, afin de renvoyer dans leurs foyers ces bubons insolents qui couvent la misère, la destruction, la haine, la terreur, la mort partout sur leur passage glauque et immoral. Sept milliards d’Êtres Humains qu’il suffit de réveiller pour à jamais se séparer de leur lie, cela viendra en temps, et le temps ne presse pas, la terre devant connaître jusqu’où la lie se prétend afin que plus jamais elle ne connaisse son hérésie.
Ce temps vient, miraculeux, ce temps de saison nouvelle, balayant les miasmes qui se dressent devant nos yeux, une culture sous-calcinée par la médiocrité, une sous-politique de pantins anomiques obéissants en fonction de leur perversité, un nouveau désordre mondial voué à la guerre et à la destruction, un mépris de l’Humain arrivé en phase terminale par des êtres qui n’en portent même plus le nom tant la mégalomanie hystérique les prive du sens commun, instaurant en place et lieu de l’honneur d’Être Humain le déshonneur de l’Être Humain réduit au genre, à la masturbation comme ma sodomie obligatoire enchantée dans toutes les classes de notre école publique sous les auspices de la fraternité de la veuve qui porte bien son nom.
Car veuve de toute la réalité qui embellie ce monde, faisant voler en éclat les nations sous les coups de l’usure, inventant des guerres pour survivre sa faune, une faune arborescent la subversion jusqu’en ses tréfonds, s’imaginant une supériorité qui fait rire tout un chacun en regardant son délire se commuer dans ce qu’il est, le complexe de l’infériorité la plus grande face à la grandeur qu’elle n’atteindra jamais tant sa bassesse est le reflet de son cœur momifié dans l’errance, dans ce purgatoire infini où elle erre à la recherche de son identité qui n’existe plus depuis longtemps, percluse est-elle de toutes les forfaitures et les traîtrises qui soient commises au nom de l’or.
Cet or qui lui tient lieu de relique, cet or qui lui tient lieu de connivence, cet or dont elle jouit à ne plus soif dans la débauche la plus totale, dans la perversité la plus répugnante, dans le déni de l’humain le plus outrageant s’accompagnant de sa mise à mort dans certains de ses cercles les plus ignobles, mort pour le plaisir infecte, mort pour piller les organes du pauvre Être qu’elle accapare, mort dans des chasses à courre qui se terminent par le cannibalisme le plus extrême, mais pour cette lie l’Être Humain n’est-il pas un animal ?
Un animal qui ce jour semble encore se plier à la volonté de cette faune répugnante, de ses bassets et courtisans de la mort, de ses criminels en puissance en esprit et physiquement qui s’imaginent que tout un chacun doit supporter leurs addictions sexuelles sans ne rien dire ? L’outrage est dans sa permanence, il suffit d’ouvrir un seul journal, un seul blog, un seul site sur internet pour en voir la bestialité qui s’accomplit et se mesure, profane tout ce qui existe, voyant même dans notre Nation notre Armée aider des barbares en Syrie qu’ils combattent au Mali, incohérence totale qui n’est que voie de fait sur notre Nation par la bubonique errance qui déjà gouverne certaines des Nations Européennes, travestissement de la lie qui se compose s’oriente et dirige même dans les arcanes de notre Parlement Européen, sans que le public ne le sache, sinon qu’avec parcimonie, mené très vite vers ses matchs de football truqués afin qu’il n’y accorde pertinence.
Voici ce royaume faisandé et pourri comme le fumier qui se voudrait recteur de ce monde, ce monde qui a bien autre chose à faire que de se prosterner devant son obésité simiesque, sa dantesque mégalomanie qui disparaîtra comme un feu de paille lorsque se lèveront sept milliards d’Êtres Humains contre sa bestialité. Sept milliards contre lesquels rien ni personne ne pourra rien, ni les bombes, ni les barbares à la solde, ni les culs de basses-fosses des loges avariées qui prétendent gouverner, les Peuples en leurs ramifications ne pouvant être détruits, les Peuples en leur détermination ne pouvant être vaincus, des Peuples qui restaureront leurs Cultures, qui élimineront systématiquement tous les miasmes qui les pourrissent, qui mettront à l’encan toute la pourriture intellectuelle de ce monde, les Darwin, les Freud, les Marx, les Einstein, les Friedman, et restaureront la liberté de penser, qui permettra de voir dans son horreur la plus absolue ce que fut cette dictature de l’usure depuis deux cents ans sur cette terre.
Cela n’est qu’une question de temps et ce temps n’est pas pressé, il vient, dans la douceur d’un printemps qui revitalisera la beauté Humaine en ses Ethnies, ses Peuples et ses Races, en son Humanité qui ne sera plus circonscrite et vouée à l’esclavage mais se débarrassera de ses chaînes et dans la lumière s’avancera dans la lumière du savoir et par cette lumière en la sagesse portera la première pierre du Temple Humain, qui n’est pas celui de ce nouveau désordre mondial, mais bien la réunion composite des Nations par les Internations en l’Humanité, respectueuse de toutes Nations comme de tous Peuples, disposant de cet aréopage dûment élu et contrôlé par un contre-pouvoir sans failles, qui permettra enfin à l’Être Humain d’accéder à son pouvoir de transcendance et non plus de végéter dans les geôles putrides de l’usure et de ses associés pestilents.
Ainsi et cela sera car cela est inscrit que cette tour de Babel infecte sera détruite, alors que se prononce dans la subversion la dissolution de la famille au nom de l’infection de la barbarie gouvernante dans notre Nation, ainsi alors que nous attendons avec impatience la suite de cette aberration qui trône, l’euthanasie dont les prêtres de la mort débordent des loges avariées qui se veulent pouvoir de notre Nation.
Attendons et voyons, jusqu’où ils tenteront d’aller avant que ne se déversent à flots continus les Peuples jusqu’en leurs sanctuaires pour renverser leurs idoles, libérer le Temple de ses marchands d’esclaves, toute cette faune simiesque qui n’est et ne restera qu’un épiphénomène de l’Histoire Humaine, qui ne lui doit rien et ne lui devra jamais rien, sinon l’exemple de la plus vile corruption que tout un chacun se doit d’éviter à tout prix afin d’être un Être Humain et en aucun cas un barbare.
© Vincent Thierry