Des hymnes enfantés

Des hymnes enfantés

 

Des hymnes enfantés, des alizés  octroyés, des souffles embrasés, des signes en corps fécondent ce monde, dont la nue du Verbe tient le cil éveillé par les lagunes ensablées, solitaire aux rivages embaumés, dans la constellation du dire ouvrage armorié, plénitude du vivant en ses fastes, ses langueurs, ses mesures épousées, toutes ces voies limpides qui ne s’estompent mais flamboient, ivres du destin, ivres de la parturition des ondes aux évanescents frissons.

Lorsque sans absence les floralies des univers se dressent, clameur à sans repos, officiées par la conjugaison des stances musicales qui, dans la nature même de leur exposition, s’enchantent de rêves et de songes, dans une libre appartenance de fêtes et de chants, par-delà les opiacées qui façonnent la virtualité et ses facondes, pour naître à dessein les amants aux courses limpides déflorant leurs sources vives et avides afin de déployer l’avenir comme le devenir, dans la parousie des ondes, dont le livre est à naître et renaître d’amoureux printemps et pour l’éternité…

© Vincent Thierry