Des vagues amazones

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Catégorie : Poésie

Des vagues amazones

Isis en la pluie d'or des vagues amazones, lys envergure des âmes de la nue dont les prairial jouvences sont incarnats de la puissance déployée, des ondes fières, des stances libres, des hymnes féconds, l'ouverture majestueuse, nous y voici, clameur surannée des rives anachorètes, rêves glorieux des passages solsticiaux, mânes de la vague qui fertilise l'horizon, danse des flots et des sables d'or, aux circonstances heureuses de la plénitude, assomptions jusqu'aux constellations du verbe qui naît parure la demeure dionysiaque, élan d'écumes, de ces gerbes de coralliennes vertus qui frisent l'innocence, inventent, messagères, des incantations divines, essors solaires, dans le granit prairial des rubis antiques déployant leur luminosité dans ces regards éveillés qui sondent l'inconnu, le mystère, la graduation festive des nefs de cristal, nées, apparues, bienvenues des tréfonds des âges, de ceux dont parlent les équipages aux mâtures adventices, nacrées de sèves et de chants, de soupirs talismaniques en l'épanchement du souvenir, sourire d'une joie, tendresse d'un chemin, espièglerie des songes qui s'incarnent,  s'inventent, se fidélisent, s'ordonnent, puis, fuient inévitablement, afin de coordonner le sens du vivant, de la Vie dans sa supériorité native, candeur du monde, des univers, des oriflammes qui claquent sous les semences de la divinité, insignes de la tempérance, de l'indulgence, jamais de la compromission, du cil émergeant les espaces qui s'intronisent et loin des opiacées se confluent afin d'avenir cette spontanéité des cœurs qui fulgure les lendemains à vivre, rêver, espérer, toujours avancer dans l'intrépidité, mesure de pur firmament, contemplation de l'Aigle en majesté par ces cieux exaltés dont le regard acéré initie l'ambition soudaine, mesurée, distillée, ouverte à toute préhension dans ce respect inéluctable témoigné par une sagesse dont l'envergure correspond l'aire nuptiale éclose, de la pluralité des mondes l'harmonieuse densité...

© Vincent Thierry