En floralies

En floralies

 

En floralies, ces verbes de la nue, dans l’excellence et par les feux sacrés des antiques vertus, toujours renouvelés, fastes que l’ivoire exonde dans la pluviosité nacrée des âmes éveillées, alors qu’en cycle de parousie se tiennent les cils de la beauté incarnant la nature profonde des serments, ces azurs prononcés, sépales des roseraies adamantes que l’incarnat des flots distille dans une mansuétude glorieuse, sans artifices, sans ces pièces rapportées qui fustigent le passé comme le présent, passementeries sans lendemain que le solstice apprivoise pour en signifier les seules parures et non les fresques condamnées, hier encore.

Ce jour stériles, alors que se dresse l’immensité, l’horizon limpide, la voie inexpugnable, l’énergie flamboyant tout mystère comme tout secret, là, ici, plus loin, en tempérance comme en gravité, en ordonnance comme en joie, immortelles incandescences qui ne se réduisent mais par-delà les vagues, les tempêtes, les éclairs, résistent à la destruction comme à l’immolation, l’autorité du chant veillant sur leur épanouissement, cette autorité supérieure prédestinant, accomplissant, sans jamais se lasser, car hors du temps comme de l’espace, apprivoisant, instillant, assignant, délibérant et suggérant, la splendeur sans équivoque qui du corps, qui de l’esprit, qui de l’âme, toujours de l’Unité symbiotique, principe inaltérable, inaliénable, en condition de toutes conditions dans ce flot de la Vie allant vers la Vie, par la Vie.

Sente d’alluvions aux rus ornementés, aux ruisseaux éparpillés, aux fleuves gréés, par les mers et les Océans, délivrant la plénitude sans repos, la candeur azuréenne des écheveaux dont les fresques sont enchantements, désinences des pluies d’or, des algues en semis, aux préaux des règnes qui s’enfantent, et dans la fabuleuse ascension vivante explosent noosphère l’immortalité du chant, dans des ramifications de couleurs ardentes, de votives allégresses, de tendres épanchements, myriades éblouies qui accomplissent, myriades évanescentes et chamarrées dont les mélodieuses conjonctions vont vers ces cieux déployés que l’enfant, là, en ce lieu regarde, voyant de ce monde le monde à naître, l’univers accompli que la cécité des heures oublie, l’univers fabuleux et fastueux du destin Humain en ce jour à éveiller…

© Vincent Thierry