Respire souverain
- Détails
- Catégorie : Poésie
Respire souverain
Signes en force de la nue au respire souverain, s’en viennent des lys horizons les fruits d’hiver et les chants magnifiés des splendeurs antiques, un jeu de règnes aux marches cristallines, des essors la splendeur de l’écume aux sablières allégeances, là, dans le prisme des quartz opalins, où se niche, diamantaire, l’effluve des fronts d’or, grenat des âmes épousées, des cils ouverts sur la beauté, éclos des souffles irisés, harmonieux dans la candeur, mélodieux dans le bonheur.
Toutes formes effeuillées aux rythmes sibyllins enseignant, vertus propices, les émois d’un chant, et la parole d’une voie, volition couronnée des mondes initiables, de ces océans symphoniques qui interrogent nos mémoires, dans l’appréciation des rives déployées, caravansérail des signes de la pluie, des odes solaires, des souffles minéraux, des stances de l’éther, mugissements des flores par grand vent, des cimes des chênes millénaires sous l’ardeur du zéphyr, des enchantements des mousses sous la brise, et là, dans la féerie des mers, improvisation des brumes silencieuses puis des éclairs de lumière, écrins des vagues au zénith, que le Verbe en sa destinée nature d’une vêture festive,.
Agape de la joie de la luminosité brillant dans les regards, irradiant la fertilité, la souveraineté, la densité d’être pour l’être que chaque être répond dans l’incarnat de la beauté, ainsi par les cimes et les abîmes dressés aux parcours vivants, ondes dont les sinusoïdes zodiacales s’entrecroisent et s’entrelacent, à la recherche de l’équilibre des mondes traversés, ici, là, plus loin, toujours à la recherche de cette harmonie plénière qui est condition de toute légitime appartenance.
Que le sage répond, en l’ordonnance propitiatoire, dans la nature même du cœur dictant l’autorité naturelle afin d’ouvrir l’horizon à la Vie majestueuse en ses écrins solidaires, haute vague du firmament induisant la jouvence éternelle des œuvres de florales demeures aux caducées des règnes enfantés, abreuvés par l’apogée d’un espoir, naissant le fleuve nourri de poussières d’étoiles, enchantant d’autres hymnes, d’autres témérités, d’autres promesses, d’autres songes et d’autres rêves, dans la mélodie fractale éblouie du partage, dans la fête du zénith devisé, alors qu’au loin le son des carillons annonce de nouvelles temporalités, diaphanes et limpides, aux conjugaisons vibrant à l’unisson l’épopée vivante qui jamais ne se perd dans les congruités des concaténations équivoques.
Mais bien plus vive s’élance, impériale, vers la destinée souveraine de la Vie, dans la flamboyance comme dans l’humilité, toujours en voie d’appartenance, assignant des navigations à l’affleurement du chant, par la préhension de rimes en nectars, de verbes en échos aux reconnaissances d’azur virginaux, conditions de l’Unité gravée au-delà des rites, transcendant toute force pour l’advenir à la maturité des souffles, là, ici, plus loin, vers des horizons limpides, des sites enrubannés sans oubli, des stances en semis de pluies, des marches de cristal nées d’une parousie, alors que dans les cieux en écheveaux les nuages disparaissent dans une danse subtile pour laisser rayonner l’astre enchanteur.
Porteur de toute aventure, de tout royaume, de tout empire, gréant les voiles des nefs souveraines des âmes Humaines traversant les portiques immenses des espaces infinis, navires en sèves aux parfums inhalés, navires en transe aux émaux gravités, navires encore aux larmes d’acier, aux armes de ce mystérieux embrun cimentant l’éternité dans la raison profonde de toute viduité, évacuant la vacuité pour prononcer l’intemporalité, nervure de l’aube transcendée déployant ses oriflammes sur toute vague azuréenne par ces milliards d’étoiles en essaim glorifiant les univers essaimés, ainsi alors que le vent tombe et que s’élance dans le ciel un circaète dont le vol nuptial rejoint l’immensité.
© Vincent Thierry