Incandescence

Incandescence

 

Des Âmes bien nées aux sursis éclairés, nous viennent des talismans les épures graduées des systémiques grandeurs, de celles qui ne perdurent sans honneur, mais dans l’éloquence profonde sont honneur de la Vie par la Vie et en la Vie, sur un chemin ne se dérobant, dans une ascension sans oubli, dans ce creuset symbolique forçant le temps comme l’espace afin d’ouvrir les mondes à leur apogée, par l’efficience d’une terminologie sans failles dont les cristallisations enfantent les univers, les développent et les affirment au-delà des ténébreuses orientations où le vide respire.

Ce vide semblant broyer toute existence au profit du néant, complainte des gémissants, de ces hordes en lambris dont les atrophies sont de monstrueux bubons caressant la barbarie et la sauvagerie, l’incapacité des Êtres à se dresser de toute leur énergie à la rencontre de leur éternité, tournant en rond dans des tours d’ivoire aux calices sans éclats, des cloaques sans nombres où ils se conjoignent pour mieux se morfondre, pleurer et sans cesse s’astreindre dans leur ignominie de ne pas vouloir surpasser ce temps comme ces espaces les liant dans une glu stérile et désœuvrée.

Dont les enfantements sont de pauvres prurits aux consonances de tous les heurs et malheurs composant leurs pauvres éloquences, liées à la matérialité la plus stupide, non celle de la reconnaissance d’une viduité précise de la matière mais d’une mortalité définitive de toute matérialité, inconsistance de l’incandescence étincelant chaque Être, dans et par la force créative, capable de mouvoir les mondes, les mondes de la matière et du spirituel.

Dont la majesté ouvre l’Esprit à la splendeur de toute création, de toute devise de la création, celle qui ne se sépare ni de l’immanence, ni de la transcendance, celle que tout un chacun en chaque poussière d’étoile compose, témoigne, délibère et satisfait dans la splendeur et non dans la hideur, dans ce dépassement de ces caractéristiques atrophiées qui sont les valeurs des mondes de la stérilité, des mondes qu’il convient de dépasser par chacun afin d’ouvrir non seulement son cœur à la définition splendide de la Vie mais officier à la pure grandeur.

Par la rencontre de sa propre transcendance avec l’immanence, ne relevant d’une simple vision, mais de la vision souveraine ne s’abaissant devant la poussière  gémissante, dérobée, recherchant l’alcôve de la poussière pour mener tout un chacun à l’inversion de cette prouesse, une prouesse téméraire, une prouesse volontaire, une prouesse incandescente que chacun doit mettre en pratique afin de sortir de l’affligeante déficience de siècles statiques honorés.

Siècles dont nous vivons les marasmes, les contingences, les contes à dormir debout, les mensonges, les hystéries fussent-elles individuelles ou collectives, tous arque boutés aux fins de réduire la potentialité de la Vie et la plier à la faillite de son avenir, en leurs lieux, tronqué, balayé, miné par des calvaires imposés, des adorations déicides, dont le prisme de nos histoires reflète  les clameurs aiguillées par la prostration, la flagellation, la culpabilisation, les mythes inscrits de remparts protégeant une médiocrité atavique au pouvoir  marqué par le sang de la Vie, si petit pouvoir ne pouvant que disparaître à l’aune de la révélation de l’Être à son destin, dans cette indivisibilité fondant le tout en un et le un en tout, dissolvant sa bestialité comprise afin de laisser place à la Vie dans sa plénitude et son ascension.

© Vincent Thierry