En la pluie d’Or ...

En la pluie d’Or ...

 

Isis en la pluie d’Or des vespérales désignées, aux âtres les secrets, les rimes averties et ces soleils de nénuphars qui comblent de leurs flammes les albâtres oliveraies des jardins sacrés, là où se tient le lieu, là où se vit l’espérance dans sa magnificence, sa candeur et sa beauté, alors que les bruits vivants dans l’étouffement des ramures marbrées de solstices lentement s’éveillaient pour porter aux cieux conquérants l’imaginaire vertu de la possession des ambres.

Nids d’arcs-en-ciel aux soieries divines constellés de miels et d’acacias aux brumes opalines des ivresses affines en lesquelles se perdaient de rares éloquences, de pieuses soumissions, et d’étranges circonvolutions que le monde, passant, n’interrompait, afin qu’elles gravitent à jamais l’espace tourbillonnant des isthmes de la pensée de leurs rebelles incantations, messagères de fières errances délivrant aux préaux des voûtes stellaires de pharamineuses embellies, couvertes de myrtes aux cieux déployés ouvrant leurs bras pour accueillir leurs essors glorieux comme autant de chants de victoires sur le passé comme sur le présent, annonçant l’aube enchantée qui viendrait en passementerie délivrer ce message, par toutes faces révélées, de la liberté retrouvée …

© Vincent Thierry