La vraie pauvreté en France

La vraie pauvreté en France

La vraie pauvreté en France n’est pas celle que l’on croit. Il ne faut pas confondre les vrais pauvres qui vivent en dessous du seuil de la pauvreté, retraités du commerce ou de l’agriculture, avec les faux pauvres que les médias ne cessent de nous montrer en exemple, exogènes en provenance des pays du tiers-monde notamment. Nonobstant l’absence d’imposition pour les revenus les plus faibles, on constate que l’État, savoir le contribuable, pourvoit bien au-delà de ce que l’on peut imaginer à ces situations présentées comme pauvreté. La France dans sa générosité qui ne pourra absolument pas continuer distribue allégrement à toute personne vivant en France, dans le domaine de la santé la couverture maladie universelle, et pour celles et ceux qui bénéficient du RSA la couverture maladie universelle totalement gratuite ; dans celui de l’énergie elle applique des tarifs spéciaux sous conditions de ressources à plus de deux millions de personnes, sans compter les primes distribuées à la cuve de fuel atteignant 150 euros bénéficiant à 680 000 personnes, dans le domaine du logement, l’aide au logement ainsi les tarifs préférentiels HLM dont bénéficient toutes personnes dont le plafond des ressources est inférieur à 24306 euros en région parisienne par exemple, dans le domaine des transports la gratuité ou la réduction à 75 % est accordée à plus d’un million de personnes à revenus modestes, je ne parlerai pas ici des télécommunications ni du coût de l’eau qui concernant ce dernier poste fait l’objet d’une pression particulière pour qu’elle ne soit plus payée par certains revenus.

Du fait de ces transferts, le revenu des bénéficiaires augmente annuellement de 10 360 euros à 12480 euros. Nonobstant le scandale des allocations familiales dont il faudra bien un jour ouvrir les comptes, délivrant des allocations à répétition dans le cadre de la polygamie, de la couverture maladie universelle permettant de soigner le monde entier sans qu’un seul centime ne soit versé par les bénéficiaires, nous le voyons très simplement la pauvreté ne se situe pas là où on voudrait la montrer. À tels fins que certains sites internet de ce que l’on appelle le tiers-monde font comprendre que l’on peut vivre en France sans travailler en touchant la somme moyenne de 3000 euros. Ce qui est la stricte réalité malheureusement pour les deniers des citoyens Français qui versent inconsidérément dans des caisses dont les trous seront sans fin tant que ne sera pas regardée la réalité en face.

La vraie pauvreté de fait touche unilatéralement les autochtones de notre Pays. Et le paupérisme s’installe dans les classes moyennes de notre Pays que l’on trait comme des vaches à laits pour nourrir une discrimination positive favorisée par les pouvoirs qu’ils soient de gauche comme de droite, car il faut bien trouver l’argent quelque part, n’est ce pas ? Comme on en a trouvé pour sauver des banquiers qui aujourd’hui festoient avec leurs bonus, tandis que nos arrières petits-enfants seront confrontés à une dette invraisemblable.

© Vincent Thierry