Le débat

Le débat

 

Petites nouvelles de Terre où l’on voit que l’expression des idées est mal défendue par des leaders qui n’ont pas l’autorité pour le faire, le grand drame de la parole qui se dévoie. Mais lisons :

« Le débat de l’avant deuxième tour de l’élection présidentielle vient d’avoir lieu, remarquable d’une médiocrité propre au siècle, qui attise la passion plutôt que la raison et se détermine impuissance et vacuité. Les deux leaders qui s’affrontent représentent, l’une la voie des patriotes, l’autre la voie du mondialisme esclavagiste.  Les auditeurs assistent à un match de boxe et en aucun cas à un débat d’idées, la parole est figée dans la temporalité, dans le déni, dans l’austérité compulsive qui démarque l’abstraction, la naïveté, le mépris, l’outrecuidance, en aucun cas ne légitime, l’un l’autre adversaire. On pourrait penser au-delà de cet évènement à l’achèvement d’un coup d’État parfaitement organisé, voulant en lice ces deux personnages, l’un l’autre s’abandonnant à la dialectique de l’insipide, pour mieux faire valoir leur idéologie. Les idées ne sont pas des idéologies, et ne peuvent être transcendées dans ce cadre, or nous assistons ici à la caricature, la démesure, le ricanement, qui dénote une faiblesse, l’éructation et la bave aux lèvres, qui manifestent la déstabilisation.

La trame du mondialiste est parfaitement récitative, corporative, maladroite, ridicule à souhait au regard de ses piliers qui furent en d’autres temps les racines de la collaboration avec l’Allemagne Nazie, dont son parti a repris les slogans. Il ne se perd qu’en manifestant, comme un élève pris en faute, que par la terminologie du mensonge, parfaite théorie du transfert au regard de ses propres mensonges qui étalés sur la place publique le voit nier le réel au profit de sa virtualité, sa condescendance à l’Islamisme, son désir d’anéantissement de tout ce qui ne convient à l’organisation et à la structure de ses mandants. En face, l’agressivité permanente, là où aurait dû régner un calme imperturbable, des réponses appropriées, une tenue au-delà des partis, une force sereine qui se déploie et non se renferme sur des faits qui auraient pu souligner les trames d’un programme décisif. Nous sommes devant un théâtre d’ombres et c’est bien là le mal de cette transition qui s’annonce, qui verra très certainement gagner, au regard de ce débat minable, le pion du système esclavagiste.

Il persiste à cet endroit pour les électeurs et les électrices de la Voie de la France un sentiment de trahison, une forme de reptation devant les avatars qui se veulent gouvernance, car le rire est le propre de celle et de celui qui faiblit, de celle et de celui qui se couche devant l’adversaire. On rétorquera pour certains que cette représentante a évoqué la colère du Peuple de France, l’a transmise dans le langage commun devant des millions de téléspectateurs, cela ne sera pas suffisant pour remporter la mise, une mise qui est l’avenir de notre Nation, de notre Peuple, qui aujourd’hui peut se préparer à la déchéance, à la désintégration, si ce Peuple par les élections Législatives ne permet pas la moindre gouvernance du pantin de la finance avariée.

Le champion de la voie de la France a échoué, alors que dans son aréopage bien d’autres auraient réussi, sans le moindre problème et avec beaucoup plus d’efficacité. Restent donc les Législatives qui seront majeures pour la destinée de notre Nation, rien n’est perdu pour empêcher de gouverner l’histrion de l’esclavagisme, dont la psychopathie narcissique n’a échappé, au demeurant, à personne dans ce débat, malgré la houle portée par la voix des patriotes, enlisée dans une agressivité sans retenue qui n’avait pas sa place ici. La morale de cette petite histoire c’est qu’il faut pour les patriotes choisir un Champion qui soit au-dessus des passions, à tout le moins éclairer la championne du jour à sa fonction qui ne peut être celle de l’invective, une invective qui ne regarde que le camp de l’esclavagisme, qui a été diluée malheureusement au cours de ce débat, lorsqu’il a parlé d’indignité de la candidate, la comparant à un parasite, mais qui n’a pas échappé à tous et qui constatent que le pilier du mondialisme n’a pas les épaules d’un Président, et en aucun cas celui d’un rassembleur, bien au contraire.

La haine n’est pas du côté qu’il évoque mais bien de son côté et chacun ici l’aura en mémoire lorsqu’il votera en son âme et conscience. En attendant, nous voyons à quel degré la médiocrité est désormais le fer de lance manifesté, et cela seul dénote qu’il convient, la bataille des idées étant gagnée, n’en déplaise, désormais trouver parmi les légions de patriotes les ténors de la sérénité qui permettront de mettre à bas la condescendance outrancière du mondialisme esclavagiste. »

L’histoire est pleine de répétition, et pleine de collusion, et dans ce qui est dit on pourra faire comprendre que la duperie fait partie du jeu de la subversion, et que cette duperie peut se manifester là où on l’attend le moins pour faire rayonner ses menstrues. Il conviendrait aux Terriens d’analyser le comportement de chacun pour découvrir que le coup d’État est parfaitement organisé pour faire vaincre la marionnette de service.

© Vincent Thierry