Communautés et Identité
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- Catégorie : Civilisations
Communautés et Identité
La République est une et indivisible, ainsi lorsque ce jour voit le communautarisme donner le ton de l’usage comme du droit, il est temps non seulement de s’interroger mais surtout de faire en sorte que l’abstraction communautaire dans le cadre Républicain disparaisse tant dans les actes que dans les lois attributives. Il ne peut y avoir d’unité du Peuple dans le carcan précité, front commun de toutes les milices de la pensée, commissaires politiques devant lesquels la Gestapo où la Tcheka serait passée pour une officine d’enfants de chœur, qui ne cherchent qu’à accaparer à leur profit, le pouvoir pour leur seule dénomination, à l’image des ethnies qui dans un Pays s’attribuent toutes les distinctions sans même composer avec les membres de leur Peuple.
Accentuer et faire surgir à tout moment cette dérive communautaire, c’est accélérer le processus de désintégration de la Nation qui repose essentiellement sur le Peuple historiquement constitutif. En conséquence de quoi il convient de lutter sans discernement contre toute forme de communautarisme, sans distinction, par élimination des lois qui favoriseraient l’une ou l’autre de ces communautés, l’extinction de toute aide financière quelconque à leur profit en provenance de l’État, surtout de l’État qui ne peut favoriser telle ou telle communauté, la dissolution de leurs milices si elles existent, polices parallèles où politiques qui n’ont pas lieu d’exister dans une République digne de ce nom.
La voie de l’unité du Peuple Français passe par cette étape, en sa multiplicité de citoyennes et citoyens, quelle que soit leur Race d’origine, leur appartenance communautaire initiée. On comprendra bien que c’est à ce niveau que tous les organes gouvernementaux doivent travailler afin que l’Identité ne devienne une mosaïque fragile, interprétable, menacée tant de l’intérieur que de l’extérieur par les fléaux de la prédation tant économique qu’intellectuelle que spirituelle ou culturelle. Aucune communauté n’est au-dessus des lois Humaines, et elles doivent respecter au sein de la Nation le droit inaliénable de l’ensemble des membres du Peuple, à s’épanouir harmonieusement, tant physiquement, qu’intellectuellement.
Le diktat d’une quelconque culture communautariste doit être annihilé afin de laisser l’équilibre naturel faire scintiller la Culture, notre Culture Française qui ne doit en aucun cas être soumise au prosélytisme, à l’aberration qui consiste à croire qu’une face culturelle serait la sphère alors qu’elle n’en est qu’un rayon. La culture n’a pas à être embrigadée dans un quelconque phénomène communautariste, pas même que l’Histoire qui n’appartient à personne et juge les actes, ce jugement qui semble devoir disparaître au profit d’opiacés et de brumes sans fondements sinon ceux déployées par le communautarisme.
Si nous prenons l’esclavage par exemple, on reste pantois devant des affirmations contraires à la réalité, cette réalité que l’on peut voir à travers le monde qui montre que l’asservissement comme l’esclavage n’ont jamais cessé dans des Pays dont sont issus les plus vindicatifs à son égard, esclavage dont on peut mesurer l’abondance, des femmes, des enfants, des hommes, et dont certains voudraient faire croire qu’il est le fruit des civilisations occidentales. La démesure des faux, initiant une "histoire" réécrite au profit de l’une ou l’autre communauté, ne reflétant qu’une image déformée de la réalité, ne peut se poursuivre indéfiniment, car arrivera un instant « t », tel que cela apparaît actuellement, où ce qui est conté relève de l’invraisemblable, de la corruption de l’esprit, insulte suprême à l’intelligence qui ne peut être regardée que comme offense au réel et en aucun cas comme miroir du réel. Et lorsque les lois s’en mêlent, nous ne sommes là non plus dans le domaine de la réalité mais bien dans le domaine de la subjectivité qui mène à la dictature.
Cette dictature est aujourd’hui pleinement apparente, dans les faits, les actes, les interventions, les délations subjectives, les lois iniques, tout un monde de contraintes que l’intelligence ne peut que répudier, devant leur consternante vocation à nier le réel. Lorsqu’on lit aujourd’hui un livre d’histoire de notre Pays, on ne peut qu’être ébloui par la médiocrité de son paysage, un paysage lunaire reniant toutes ses racines sur lequel ne pousse plus aucune racine, sinon celle de l’abstraction, elle-même muselée par le cauchemar communautariste, pire à lui seul que le communisme et le national-socialisme.
Ainsi est-il temps de remettre de l’ordre et anémier les carences issues des constantes communautaristes pour restituer à la réalité sa capacité, celle de l’élévation du débat, de la critique. Ce n’est qu’à ce prix que l’Identité retrouvera sa propre détermination et dans un équilibre harmonique parviendra à résoudre à la fois les problèmes d’intégration, mais aussi de rejet, que l’on voit malheureusement s’accumuler depuis des décennies sur notre sol.
© Vincent Thierry