Le monde s'embrase
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- Catégorie : Civilisations
Le monde s'embrase
Le monde s'embrase, et quoi de plus naturel devant le "désordre" mondial qui s'instaure ? La Tunisie, l'Algérie, l'Égypte, et dans un autre degré la Côte d'Ivoire qui a vu voter, c'est une image, 20000 personnes pour une ville ne comptant que dix mille habitants et ceci multiplié par ? Et quoi de plus naturel devant la famine légiférée par le parasitisme de la spéculation, et quoi de plus naturel devant l'obligeante soumission au nouveau "désordre" mondial ! Les effets spectaculaires du déploiement de force, tels qu'on les voit en Égypte, n'y changeront rien, la fermeture des lignes de communication encore moins - et s'il y en a qui pensent encore que nous ne sommes pas en dictature ? -, les Peuples se soulèvent contre l'esclavagisme et la barbarie, cette barbarie en col "blanc" qui veut voir régner sur le monde un aréopage qui a décidé au nom de convictions religieuses, politiques, que l'humanité devait être son esclave.
Car que l'on ne croit un seul instant que les révoltes vont cesser, notamment sur le Continent Africain soumis au pillage le plus consternant, à la domesticité la plus flagrante, à la désintégration la plus violente. Ce Continent ne sera pas le seul, l'Europe en sa multiplicité de Pays soumis à l'épuration ethnique décrétée par le "nouveau" désordre mondial, au plus vaste génocide de l'Histoire, des traditions, de l'économie, qu'ait connu ce petit monde, sous le joug d'une oligarchie qui n'a rien de la puissance de l'Empire, mais tout du nanisme féal envers un conditionnement à thanatos, hissé en drapeau par la milice de la duperie, de la prosternation, de la duplicité qui se voudrait règne, si cachée derrière ses lois qu'elle apparaît au grand jour devant les Peuples consternés par son outrance comme sa démesure, une mégalomanie coercitive qui ne peut plus se farder.
Et c'est tant mieux, car désormais les Peuples voient à qui ils doivent toutes les tares qu'ils subissent, ce couronnement du paupérisme, Grèce, Islande, Irlande, Angleterre, Portugal, Espagne, Italie, France, et ne parlons des pays de l'Est où cette ombre cherche à pénétrer! L'Afrique est soumise à la féodalité de cette ombre, l'Europe avilie par cette ombre. Et l'on voudrait faire accroire que les générations qui viennent vont se soumettre à ce diktat dans nos Pays d'Europe, je parle de l'Europe et non de cette abstraction qui légifère sans la moindre autorité des Peuples, ce "machin" aux mains des sociétés de pensées inféodées au couronnement de la désintégration, je parle de l'Europe des Nations qui détrônera cette hérésie orientale, babylonienne, je parle de l'Europe qui se délivrera de toutes les aberrations idéologiques, religieuses, communautaristes, qui sonnent le glas de la Liberté.
Ceci est affaire de temps, et déjà dans le creuset de l'Europe des Nations s'amorce dans tous ses pays le renouveau en la présence active de partis démocratiques, anticorps naturels au sida intellectuel diligenté par la barbarie, à l'épuration ethnique légiférée pour le métissage forcé, par les bien-pensants de la pensée unique, navire chavirant toute la beauté pour engendrer la laideur, l'instauration du paupérisme économique, laminant le droit pour le non droit, le non droit du haut comme du bas, escroquant les classes moyennes qui doivent disparaître au profit de ce magma enrégimenté saupoudré aux barbituriques, euthanasié par les laboratoires pharmaceutiques, asphyxié par le déversement d'aérosols aluminés, réduit à l'état de zombi obéissant et en redemandant sans jamais se plaindre sinon que dans les cohortes associées à des pouvoirs sans pouvoirs qui façonnent l'illusion et la terreur en inventant des terrorismes qui les servent.
La coupe sera rapidement pleine de cette distribution de ce fouet que manie sans habileté des dictateurs de pacotille, interchangeables, pauvres êtres qui font pitié tant leurs mots d'ordre sont dissonances, irréalités, mensonges et opportunismes face à l'ignorance institutionnalisée ! Qu'il Nous suffise de regarder les "partis" en place pour voir l'indigence qu'ils portent, noyés dans leurs contradictions, bassets de ce couronnement de la médiocrité qui se veut règne, qu'il nous suffise de voir leurs oripeaux, ces "partis" du déclin, pseudo extrême gauche, pseudos écologistes, pseudo extrême droite, tous doigts d'une main qui agite ses pions pour faire accroire, pour se rendre compte que le scénario de leur contemplative errance est usé jusqu'à la corde, et que des forces jusque-là emprisonnées dans leurs rets, leurs lois iniques, lentement mais sûrement se débarrassent de leurs chaînes afin de transfigurer ce monde.
Une transfiguration, car il s'agit bien de cela, qui ne laissera l'Être Humain s'avilir dans l'esclavage, une transfiguration se servant des traditions pour réduire l'opacité et le mensonge outranciers, et rendre à la nature profonde ses dispositions, loin du pavlovisme anthropologique et toutes les errances freudienne, darwinienne, einsteinienne, issues de psychopathies délirantes, qui ne sont que des camisoles non pour les fous, mais pour les Peuples, ces Peuples qui ne devraient plus avoir ni Identité, ni Nation au profit de cet esclavagisme répugnant qui voudrait gréer les fondements du nouveau "désordre" mondial.
Mais cela est sans compter avec les trésors initiés par le capital génétique engendré par les Peuples, le capital Historique, le capital Culturel, multimillénaires, qui ne doivent rien à cet espace de temps infinitésimal qui se voudrait règne. Et ce jour comme les décennies qui vont suivre montrent et démontreront ces capitaux ataviques, que rien, ni personne, ne pourra contrarier, car armatures de la Vie et non servants de la mort, de cette mort lente institutionnalisée par l'errance et ses coordinations, vecteurs de la bestialité idolâtrée, cette bestialité qui n'a pas lieu de règne, voyant se dresser la Vie, la Vie tout simplement contre son chemin de mort. Cette lutte contre l'asservissement n'en ait qu'à ses prémisses, n'en doutons pas un seul instant, et contrairement aux apparences de l'illusion ne sera pas tuée dans l'œuf, mais bien au contraire va prendre une ampleur insoupçonnée. Ainsi de tout temps en a-t-il été de la survie des espèces, face au mensonge, à l'illusion, et l'esclavage.
© Vincent Thierry