La Grèce martyre
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- Catégorie : Civilisations
La Grèce martyre
La Grèce martyre du nouveau désordre mondial tente de résister à la tentative d’annihilation de sa réalité structurelle. Son Peuple lentement mais sûrement se commet enfin pour résister à l’assaut de tout ce que compte le parasitisme dans ce monde. Nous avons vu récemment les « révolutions » Arabes, maintenant totalement récupérées par le nouveau désordre mondial, prospérer un instant. Cet instant sera-t-il éveil dans ce Pays qui est la matrice de notre Europe, de notre Culture et de notre raison ? Aujourd’hui, personne ne peut le dire tant la confusion des genres exerce sa priorité dans des esprits qui sont par nature incultes, en fonction d’une éducation totalement diachronique qui ne révèle plus que la matérialité la plus hilarante comme la plus bestiale.
La Culture Politique est à ce point tronquée par des hérésies qui se voilent sous le masque d’une démocratie en haillons qu’on ne saura pas surpris si demain le Peuple Grec abandonne toute lutte contre les prévaricateurs, les contrebandiers, les bandits de grands chemins qui mènent au naufrage cet espace bio-géo-historique qui nous fut berceau par l’altitude de ses philosophes, de ses mathématiciens, de ses politiciens, qui aujourd’hui sont pratiquement totalement inconnus, car relégués dans l’oubli, par une éducation indifférenciée, ne voyant plus que des êtres abstraits, transgenres, totalement défigurés qui naviguent comme des aveugles dans ces bas-fonds de cette mondialisation anachronique perpétuant coup d’État après coup d’État pour instaurer sa dictature sans limite, opprimant le vivant dans tout ce qu’il est, dans tout ce qu’il affirme, afin de le réduire à l’incapacité, à la sous échelle des singes qui seront bientôt beaucoup plus intelligents que les écoliers qui sortent de nos lycées, de nos universités, si remplis d’une propagande délirante qui doit se faire se retourner dans leurs tombes tous les créateurs qui ont enfanté les Arts dans leur pluralité, la Philosophie dans son expression majeure, la science dans tout ce qu’elle a de constructive, l’Art politique dans tout ce qu’il a de majeur.
Arcanes disparus au long cours de l’abêtissement advenant la servilité et ses bestiaires. Servilité de la sainte usure et de ses féaux, servilité de la matière et de ses hydres aux milles têtes couronnées, servilité de la bassesse où n’existent plus ni Femmes, ni Hommes, mais des choses qui coexistent dans une virtualité où se façonne le plus grand crime, celui voyant l’Être Humain devenir un non Humain, ennobli par la perspective d’obtenir un gain d’une quelconque exploitation de son prochain, pauvre butut vide de conscience que l’on remarque si bien dans les cordons sanitaires déployés par la barbarie officiante lorsqu’il s’agit de matraquer des manifestants quels qu’ils soient, un regard vide, un regard brut, inconscient, un regard qui n’est pas celui de l’animal, mais on ne sait quoi, à l’image des maîtres qui aspirent à leur autorité bestiale.
Car cette autorité n’est-elle pas autre chose ? A-t-on le droit de condamner un Peuple, a-t-on le droit de vendre sa terre, a-t-on le droit de détruire son identité, au motif des erreurs outrancières et manifestées de cénacles du secteur bancaire qui aujourd’hui, renfloués par la sueur et le sang des Peuples se congratulent en s'autorisant à se verser des milliards de bonus ? Et ce qui se passe en Grèce ne va pas tarder à arriver au Portugal, en Espagne, en Italie, en France, soyons en certains, pendant que des sociétés de pensées s’illuminent de leurs affriolants plans sur la comète alors qu’elles devraient être en première ligne pour nettoyer ces écuries dans lesquelles de pseudos élites plongent l’Humanité en ses souches les plus profondes, en ses Races, en ses Peuples, en ses Ethnies, en ses Êtres Humains, vaporisés par les conseils de la Barbarie qui ne voient pour se sortir de l’impasse qu’ils ont créée plus que l’euthanasie, le meurtre autorisé par vaccins interposés, créations de souches dopées à la peste noire, afin d’éliminer les contestataires par tous Pays, débauche de la mort qui parade et se glorifie en se distribuant des salaires mirobolants pendant que rien que dans notre seul Pays, deux millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté !
Comme le disait un humoriste dont la disparition semble avoir été organisée : « salauds de pauvres !... ». Nous en sommes là de cette frénésie de contrebandes, de l’humiliation des Êtres Humains par tout ce que comptent les écuries d’Augias, nous en sommes là comme en sont là les Grecs qui ce jour, laminés par la peste économique d’un système totalement débridé, que personne ne veut brider, ni dans ces cénacles de la gauche comme de la droite dont l’opposition factice trouve ses coordonnées dans l’acceptation du parasitisme de leur dévouement, nous en sommes là de ce constat terrible pour l’Humanité, un constat sans lendemain, sinon celui que de voir demain naître de nouveaux chocs afin de balayer les émotions, ces chocs que l’on adresse dans les hôpitaux psychiatriques à l’individu et qu’ici l’on adresse aux masses prostrées sur elle-même, indéfinies dans leur rectitude morale, absentes de la réalité, succombant aux latrines médiatiques au nom du moindre effort et d’une jouissance sans jouissance qui les rendent impuissantes à réagir.
Ce monde s’en va vers des lendemains de fers si rien n’est fait pour stopper l’indéfinité qui se veut contrôle, l’atrophie qui se veut jugement, la bêtise qui se veut culture, la dépravation qui se veut règle, toutes ces apories qui ne se conçoivent que dans les latrines et la défécation du parasitisme et que l’on se doit d’admirer au nom de leur mensonge comme de leur vulgarité. Les Peuples auront-ils le courage de se dresser contre ces parvenus, cette oligarchie de l’immoralité ? Auront-ils le courage d’élire en leur rang les Femmes et les Hommes en capacité de prendre en mains les rênes de ce cheval fou qui s’agite dans tous les sens et inévitablement conduit le monde au chaos ? Comme tout Être conscient qui se respecte, et oui, il y en a encore, et bien plus que ne pourraient le penser les mendiants de la pensée unique qui s’agitent pour corriger la normalité et la voir fondre dans l’anormalité, la déviance, qui sont les phares de cette mortifère illusion qu’ils représentent, je reste donc attentif au devenir de ces mouvements qui s’engagent en Grèce en leur souhaitant de prospérer et bloquer définitivement cette prétention du parasitisme à voir leur Nation disloquée, réduite au néant.
© Vincent Thierry