Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
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- Catégorie : Civilisations
Bonne et heureuse année à toutes et à tous !
Préambule en cette nouvelle année cet éditorial pour toutes et tous qui recherchent l’Harmonie et non la désincarnation de nos valeurs.
Signifier l’histoire n’est pas l’objet de cet éditorial, les faits accablants de notre époque suffisent pour que sa portée ici se révèle enseignement. Cependant il convient d’en libérer les lignes motrices dans le cadre des mouvements qui revendiquent son autorité afin d’appréhender la réalité du phénomène auquel nous sommes confrontés, l’altérité. Altérité qui n’est pas unilatérale, mais qui dans le temps a su estomper ses mots d’ordre dans le cadre des civilisations Humaines.
L’accomplissement Humain ne s’est pas fait en un seul jour, il est issu de constructions et de destructions dont l’infini ne saurait rendre compte, sinon que pour mettre en évidence que de l’inexpérience naît l’expérience. Cette expérience acquise par de hauts faits d’armes par la diversité Humaine, en des élans glorieux comme des élans victorieux, est bien plus souvent partage de sang et de haine, partage de pouvoir et conjuration pour le pouvoir jusqu’à ce jour qui voit l’exaction de nouveau maîtresse de l’Humanité, Déesse de l’amertume et des larmes, Déesse pitoyable dont le combat se lève, tel un fléau qui n’a rien de divin, et qui périra par ce même fléau, la nature Humaine sachant toujours se protéger des extrémités périssables en sa demeure.
Il ne s’agit pas ici de dire que tel système est meilleur que l’autre, que telle conception est meilleure que l’autre, que telle vision du monde est plus belle qu’une autre, il s’agit tout simplement de replacer l’action dans son contexte fondamental qui est celui de la Vie et de son pouvoir, de la Vie tout simplement, sans laquelle rien ne peut exister sur cette petite planète en laquelle nous sommes les uns et les autres tenants et aboutissants, en voie d’anéantissement ou de construction, anéantissement par des fondamentaux, qu’ils soient religieux ou politiques qui voudraient voir l’annihilation du Vivant au profit d’un esclavage organisé, construction par des fondamentaux, qu’ils soient religieux ou politiques qui veulent forger l’épanouissement du Vivant afin d’advenir son potentiel de transcendance formelle.
Le lieu n’est pas de dire que dans notre monde tout est parfait, bien au contraire, il reste à construire bien des choses, bien des structures afin de permettre aux Êtres Humains de quelque pays qu’ils soient de s’épanouir, mais Rome s’est-elle construite en une seule journée ? Non, et s’il est vrai qu’une partie de l’Humanité vit en dessous du seuil de pauvreté, il n’en demeure pas moins que l’Humain travaille pour l’Humain, dans tous les domaines afin de limiter et d’éradiquer cette abstraction.
L’unité économique, condition sine qua non de la dénonciation de la pauvreté se réalise lentement, mais sûrement, à travers ce monde, duquel il conviendra certes que les Peuples inféodés à des castes, des tribus, des autarcies comme des dictatures, se délivrent, afin que se mènent à bien toutes les actions entreprises, condition première de leur avènement au domaine de l’épanouissement.
La conjugaison des efforts de chacun a amené l’Être Humain à la conquête spatiale, à la lutte contre les fléaux des maladies communes, à l’assainissement vital de régions entières, pour un mieux vivre qui ne saurait être remis en question. L’élaboration constante de nouveaux produits a permis de libérer la conscience de l’Être Humain des marques adventices de la nécessité matérielle pour partie, advenant ce jour la révolution de la communication directe, indistincte, source d’une valeur commune qui naît non pas l’espérance mais de par la communauté réalisée l’ascension de l’action dans ce qu’elle a de plus précieuse, l’organisation.
Organisation permettant de naître des projets transnationaux qui permettront, non seulement comme aiment le faire entendre les prosélytes de la destruction, des profits, mais un mieux-être pour chacun d’entre nous, un mieux-être qui ne se calcule pas car ce mieux-être permet la naissance de l’éducation, le partage du savoir, ce partage de la connaissance qui n’est pas l’apanage de quelques sommités, mais le devoir de tous à l’échelle planétaire, partage ouvrant les voies à l’épanouissement de l’individu, et dans son accomplissement, à son pouvoir de transcendance, instance du sacré qui n’est pas conditionné dans une « vérité » mais dans une approche circonstanciée de la Vérité.
Rien n’est parfait, mais tout se parfait, de l’inexpérience naît l’expérience, le paupérisme, nid de la destruction par excellence où s’initie, faute de connaissance ou faute de savoir inapproprié l’écume mortelle qui frappe nos valeurs, doit être combattu partout où il se trouve, mais pour cela faut il que les Peuples qui y sont soumis travaillent à son éradication par la mise en œuvre de politiques convergentes à l’ensemble des politiques déployées par les autres pays, pour le bien commun et non le bien de quelques-uns, individus, strates, tribus, etc.
Il est facile d’attendre tout et de ne rien faire, il est plus difficile de faire, mais à force de ne rien faire et de tout attendre le réel se déracine pour laisser place au rêve, à l’utopie, à la sacralisation du passé, un passé ne tenant pas compte des réalités Humaines d’aujourd’hui, de l’existence du monde de ce jour, un passé qui n’avait pour cadre que des limites conquises sous le joug et par le joug de considérations bien souvent plus religieuses que politiques.
Un passé qui surgit, anachronique, levant ses oriflammes dans le sang, avec le sang de la pauvreté éblouie par les contes de ce qui fut, et qui par un conditionnement particulièrement pernicieux, car sans issue sinon que celle de la destruction, apprête son rang à l’intégrisme le plus belliqueux, avant que de l’ordonnancer dans un fanatisme réducteur sous les auspices d’un messianisme trompeur dont la volition corrompt toute demeure, y compris celle de ceux qui se voudraient à l’encontre, car en son lieu n’existe que l’appartenance ou le rejet.
Rejet particulièrement fonctionnel si l’on considère les strates concernées qui se trouvent à mi-chemin entre le reniement et l’acceptation, et qui il ne faut pas s’y tromper, compte tenu de la foi réservée, n’auront d’autres choix en dernier ressort que de s’accomplir dans ce vœu de destruction sous peine d’être détruit eux-mêmes.
Dans le cadre d’une étude circonstanciée où la mort ne paraderait pas comme elle le fait, nous pourrions disséquer indéfiniment des rouages permettant la naissance de telle ou telle voie, nous pourrions indéfiniment poser et reposer les questions nécessaires au développement de telle ou telle situation, mais nous n’en sommes plus à ce stade de convivialité qui ne pourrait naître que dans l’esprit de tolérance qui convient à ce monde, esprit très largement obéré dans le cadre des déclarations de guerre prononcées et signifiées par les fondamentaux votifs de l’annihilation de l’espèce Humaine.
Ne nous leurrons pas, il faut bien prendre conscience une fois pour toutes que nous sommes confrontés à une mise en demeure qui ne souffre pas d’équivoque, les faits le prouvent, soit nous obéissons, soit nous sommes détruits. Obéir à qui, à quoi et pourquoi ? Obéir à une consonance religieuse et à ses tenants qui ne souffrent pas d’être contrariés dans leurs domaines de volitions et de pouvoir qu’ils détiennent d’une « vérité » qui n’a pas d’égale car la Vérité, et qui par ce concept répond au pourquoi qui se pose : car nous ne sommes pas induits en cette « vérité » et il faut donc que nous nous soumettions à la précitée sans le moindre esprit de contradiction, sans la moindre velléité, sans la moindre révolte, avec le sentiment initié d’une culpabilité totale et intégrale qui nous permettra de nier notre réalité, nos valeurs, notre devenir, notre avenir au profit de cette « vérité ».
Face à ce défi, il convient aux Êtres de bonne volonté, de toutes races comme de toutes religions, de se dresser afin de naître un front uni et signifiant qui permettra de réduire et écarter cette menace contre l’intelligence, ce crime contre l’intelligence, crime contre la Liberté, crime contre la Vie, crime contre le Corps, l’Esprit et l’Âme, contre l’Unité de l’Être et l’Unité des Êtres, contre l’Humanité, contre le pouvoir de transcendance de l’Humain, contre l’immanence même dont l’éligibilité ne peut être acquise que dans le cadre de cette liberté vouée au néant par les tenants d’une foi désincarnée.
© Vincent Thierry