Réchauffement politique

Réchauffement politique

Source

http://pensee-unique.fr/paroles.html

Paroles de grands chercheurs sur le réchauffement climatique (mis à jour le 29/01/09)

 
Il est coutumier de lire dans la presse ou d'entendre répéter dans les médias que les quelques "rares" chercheurs (NDLR : Ils sont quand même plusieurs milliers répertoriés (voir un exemple, ici, ( liste dans la colonne de gauche) ou encore ici, une pétition auprès du gouvernement canadien) qui contestent que l'effet de serre provoqué par l'homme serait le responsable du réchauffement climatique, sont de simples déviants, incompétents, mal informés voire financés par les lobbies pétroliers comme EXXON Mobil...ou encore des "flat-earthers" (comme disent les américains : ceux qui croient encore que la terre est plate !) et même, des négationnistes comme ceux qui nient l'existence de la Shoah. Mais où en sommes nous arrivés ?

J'ouvre cette rubrique pour équilibrer le débat et vous montrer qu'il n'en est rien et que de grands experts en climatologie ou dans les sciences fondamentales de l'espace ou de la terre, se donnent beaucoup de mal pour faire entendre un tout autre discours que celui qui est propagé par le GIEC, les écologistes, relayé par la grande presse et les politiques en mal de popularité. Jusqu'au Vice-Président du GIEC, lui-même, qui n'est pas d'accord avec la Pensée Unique ! Comme vous allez le voir, les quelques contestataires que je cite ne sont pas débutants. Au contraire, ce sont tous des spécialistes chevronnés. Et ils ne mâchent pas leurs mots pour dire ce qu'ils pensent du GIEC et de ses conclusions ...
En voici la liste qui s'allonge, jour après jour :John Theon, Roger Pielke Sr, Frank Tipler, William HapperIan PlimerWilliam R. CottonHarrison Schmitt, Cliff Ollier, Roy Spencer, Yury IzraelKhabibullo AbdoussamatovRichard LindzenMarcel LerouxBill GrayPaul ReiterFrederick SeitzVincent GrayAntonio ZichichiAugie AuerMichael GriffinRobert CarterReid BrysonNils-Axel MörnerTom V. Segalstad, Madhav L. KhandekarAl PekarekTim PattersonFreeman Dyson, Tim BallJohn ColemanDaniel Botkin, David Douglass, John Christy, Fred Singer, Syun Akasofu, Rosa CompagnucciJuan Minetti, Eduardo Toni, Oleg SorokhtinJose Joaquim Delgado DomingosHendrik Tennekes, Art Douglas; Howard C. HaydenDon J. Easterbrook, Kunihiko Takeda, Garth PaltrdigeStan Goldenberg, Arun D. AhluwaliaRoger W. Cohen... Tous des scientifiques tout à fait qualifiés pour parler du fameux "réchauffement climatique". Et ce ne sont pas les seuls. N'oubliez pas les quelques 9000 et quelques docteurs ès sciences qui ont signés la pétition ici. Et les plus de 400 spécialistes, dont on peut trouver la liste ici et qui se sont exprimés rien qu'en 2007...

Malheureusement et hormis les articles accessibles de Marcel Leroux, la plupart de ces articles et de ces déclarations sont rédigés en anglais (comme d'ailleurs la plupart des livres publiés par Leroux). Je vous traduirai les autres aussi fidèlement que possible.

29 Jan. 2009 : L'ancien Directeur de James Hansen à la NASA, le Dr John Theon, porte une critique acerbe sur le comportement, les déclarations et les modèles climatiques de son subordonné.
De plus, il s'est déclaré climato-sceptique et a demandé à figurer sur la liste des quelques 650 scientifiques sceptiques gérée par l' "US Senate Committee on Environment and Public Works" (source) en disant "Je suis heureux d'avoir la possibilité d'ajouter mon nom à la liste de ceux qui sont en désaccord avec l'affirmation que le réchauffement climatique résulte des activités humaines."

John Theon est un physicien de l'atmosphère qui a exercé de très importantes responsabilités au sein de la NASA. Il a été le Directeur du Programme de Recherche sur les Processus Climatiques à la Direction Générale de cet organisme et aussi, le responsable de la branche Atmospheric Dynamics & Radiation. (Vous trouverez ici quelques article et livres dont il est l'auteur). En bref, John Theon pilotait tout ce qui concerne l'activité de recherches sur le climat de la NASA. A ce titre, John Theon a été le "Supervisor*" ( c'est à dire celui qui fournit les crédits, justifie les dépenses et évalue les résultats) de James Hansen, le célèbre "alarmiste en chef " responsable du GISS (Goddard Institute for Space Studies) et conseiller du non-moins célèbre Al Gore.

Voici comment John Theon se présente, lui-même:

" En tant que chef de plusieurs programmes au Quartier Général de la NASA (1982-1994), j'étais responsables de toute la recherche sur le climat pour l'Agence toute entière, y compris les recherches menées par James Hansen, Roy Spencer, Joanne Simpson et plusieurs centaines d'autres scientifiques dans les centres de la NASA mais aussi dans les Universités et dans le secteur privé. Ceci exige une connaissance approfondie de l'état de la science. Depuis mon départ en retraite, je me suis tenu au courant de la science du climat en lisant les articles et les livres sur ces sujets. "

A propos de James Hansen lui-même, et de son comportement, John Theon déclare que

" Hansen n'a jamais été muselé (NDT: Hansen a déclaré qu'il l'avait été !) même quand il violait la position officielle de l'Agence sur les prédictions climatiques (qui était que nous n'en savions pas assez pour prévoir le climat et les effets de l'homme sur celui-ci). Ainsi, Hansen a plongé la NASA dans l'embarras lorsqu'il a proféré ses affirmations, en 1988, devant le Congrès (NDT: c'est là que tout à commencé. Les prévisions de Hansen de l'époque se sont d'ailleurs révélées largement exagérées, par la suite).

Au sujet des modèles informatique qui "prédisent" le climat, voici ce que nous dit John Theon :

"Les modèles du climat sont inutiles"... "Ma propre opinion au sujet du changement climatique anthropique est que les modèles ne représentent pas de manière réaliste le système climatique parce qu'il existe de très importants phénomènes à une échelle plus petite que le pas de la grille, (NDT : la grille est un maillage formés de carrés ou de cubes juxtaposés découpés dans l'atmosphère servant aux programmes de simulations numériques. Le pas de cette grille diminue a mesure que le coût des ordinateurs augmente. C'est dans le but de diminuer le pas de la grille que le CNRS vient d'acheter, à un prix très élevé, un des ordinateurs les plus puissants du monde) que les modèles intègrent de manière insuffisante quand ils ne les omettent pas complètement.". "De plus, quelques scientifiques ont manipulé les données observées pour justifier les résultats de leurs modèles. Ce faisant, ils n'expliquent ni ce qu'ils ont modifié dans les données observées, ni pourquoi ils le font. Ils se sont opposés à ce que leur travail soit transparent ce qui aurait permis de le faire vérifier par d'autres chercheurs. Ceci est clairement contraire au bon fonctionnement de la science. Ainsi, il n'existe pas de justification rationnelle pour que les prévisions de ces modèles du climat soient utilisées pour déterminer une politique."

Sans aucun doute, ces déclarations d'un ancien haut responsable de la NASA qui mentionne des manipulations de données, une totale absence de transparence dans les traitements de ces données et l'incapacité des modèles à donner des renseignements fiables, constituent l'une des plus graves attaques contre James Hansen et son équipe (dont Gavin Schmidt, le fondateur de Real Climate avec Michael Mann, l'homme de la crosse de hockey) et contre les modélisateurs du réchauffement climatique en général....

On imagine l'ambiance dans les couloirs des bâtiments de la NASA où dans les colloques lorsque ces derniers croisent Roy Spencer (toujours en charge des mesures satellitaires de la NASA), Harrison Schmitt ou encore Walter Cunnignham, Joanne Simpson, Michael Griffin (encore très récemment directeur général de la NASA, viré par Obama), le Dr. Phil Chapman, le Dr. John Christie (ancien NASA qui travaille avec Spencer) et beaucoup d'autres, tous sceptiques..

Une fois de plus, on n'en a pas entendu parler dans les médias... Curieux, non ?

Aux Etats-Unis, la structure des grands organismes de recherche est, le plus souvent, totalement pyramidale. Ainsi, par exemple dans les laboratoires de recherche d'IBM San José, dans les années 80, le " Supervisor" était-il chargé d'effectuer, chaque année, un classement sans ex-aequo, des membres de son équipe. Les salaires des membres de l'équipe dépendaient directement de ce classement. Les premiers voyaient leur salaire augmenter. Les derniers de la liste voyaient leur salaire diminuer et s'il se retrouvaient plusieurs fois au dernier rang, ils étaient exclus. Le supervisor lui-même subissait un traitement identique de la part de la hiérarchie qui lui était supérieure. Et ainsi de suite jusqu'au grand patron... du haut en bas de la structure.

Roger Pielke Sr est professeur de Climatologie et directeur d'un groupe de recherche du Cooperative Institute for Research in Environmental Sciences de l'Université du Colorado : (le "Pielke Research Group"). Son expertise, mondialement reconnue, couvre un spectre très large. Elle va de la modélisation des ouragans aux interactions terre-atmosphère en passant pas l'influence de l'utilisation des sols sur le climat. Sans aucun doute, R. Pielke Sr est, à côté d'autres grandes personnalités comme Richard Lindzen, une des sommités de la recherche en Climatologie. D'autre part, Roger Pielke Sr. gère, depuis 2005, un site internet tout à fait remarquable (et assez pointu) sur les questions climatiques : climatesci.org que je recommande aux plus experts d'entre vous.

Tout comme feu Marcel Leroux, Roger Pielke est un critique véhément de ce que sont devenues les Sciences du Climat sous la férule du GIEC et de ses affidés... Lors d'un interview à ECOWorld (source), il a notamment déclaré " La rigueur scientifique a été sacrifiée et il va inévitablement en découler des décisions politiques inadaptées." A l'instar de la totalité des opposants aux thèses du GIEC, Pielke estime que le rôle du CO2 a été très largement surestimé...

Son opposition et ses critiques contre le GIEC et ses affidés, ont atteint un paroxysme le 13 décembre 2008, à la suite d'une réunion de discussion entre les différentes institutions américaines (NASA, (NRC) National Research Council et (NAS) National Academy of Sciences) à laquelle était convié l'incontournable Prof. Pielke.
Cette réunion du 8 décembre 2008, portait sur l'organisation d'une future conférence intitulée 
" Détection et attribution du forçage solaire sur le changement climatique". En bref, les grands organismes initiateurs de la réunion et ardents supporters du GIEC, s'inquiétaient, dans un long préambule, de la montée en puissance de l'idée que la variabilité solaire pourrait jouer un rôle important, sinon primordial, sur le climat. Ce qui avait été nié avec force par le GIEC et consorts, depuis le tout début de l'affaire. Démontrer que la variabilité solaire joue un rôle fondamental dans le changement climatique est considéré comme une attaque directe contre le dogme imposé par le GIEC et ses affidés, selon lesquels le CO2 anthropique est -et doit rester- le grand et unique coupable...

Le compte-rendu de cette réunion publié par Roger Pielke Sr. sur son site WEB est tout à fait révélateur du comportement inquiétant des grandes institutions américaines qui font bloc derrière le GIEC...au mépris de tout débat scientifique, impitoyablement écarté.
Le voici (source) : Ce texte est plutôt inhabituel, sous la plume de Pielke, en ce qu'il diffère notablement du langage prudent et feutré que ce dernier utilise dans tous ses écrits...

On protège le pré carré (NDT : Turf, en anglais) du GIEC - Il n'y a aucune analyse indépendante sur le rapport du groupe WG1 du GIEC, lequel est financé et contrôlé par la NSF (National Science Foundation), la NASA ou le NRC (National Research Council)." (NDT : le WG1 est le working Group 1 qui est à la base de tout. C'est lui qui détermine les facteurs responsables du changement climatique).

A l'exception de Judith Lean, Art Charo et moi-même, il n'y a eu aucun soutien pour ceux qui voulaient susciter une discussion. La proposition d'inclure une session dédiée à la conférence du National Research Council a été rejetée par les autres, à moins qu'elle ne soit étroitement limitée, par exemple en la restreignant à des "prévisions décennales". De la même manière les représentants des agences (de la NASA et de la National Science Foundation) ont refusé de soutenir une telle analyse.

La raison de ce qui, sans aucun doute, avait été pré-concerté bien avant notre rencontre de ce lundi-là, repose sur le fait qu'une fraction significative des membres du Comité étaient (et sont probablement encore) des participants actifs aux rapports du GIEC, ainsi qu'il est démontré ci-dessus ( NDT : Plus haut, Pielke a donné la liste des membres du Comité dans laquelle on voit que la moitié des participants se réclament directement du GIEC (IPCC). Quand aux représentants des agences, leurs liens avec le GIEC sont directs et évidents.
Voici la liste : Caspar Ammann (NCAR) [
IPCC Contributor], Don Anderson NASA HQ, Jay Fein NSF, Isaac Held (NOAA GFDL) [Lead Author IPCC Chapter 11], Tom Karl (NCDC) [IPCC Contributor], Chick Keller (Los Alamos National Laboratory), Judith Lean (Naval Research Laboratory) [Lead Author IPCC Chapter 2], Roger A. Pielke Sr. (University of Colorado), Drew Shindell (NASA GISS) [IPCC Reviewer], Gavin Schmidt (NASA GISS) [IPCC Contributor], Terry Nathan (UC Davis), Ka-Kit Tung (University of Washington).

Ainsi, la virulence des commentaires dilatoires et négatifs de la part d'un grand nombre des membres du Comité et même de plusieurs des représentants des agences, vis à vis de n'importe quel point de vue qui diffère de l'orthodoxie du GIEC, démontrait de manière évidente, qu'il n'y avait aucun agrément pour accorder la moindre attention à toute analyse qui ne venait pas de GIEC.

En réalité, Le GIEC est un groupe relativement restreint d'individus qui utilisent le moyen du GIEC pour garder le contrôle sur ce que les responsables politiques et le public doivent savoir sur le climat, à des échelles de temps multidécennales. Ce processus de planification, de la part de la NRC, démontre amplement la volonté des membres du GIEC de manipuler la science de manière à ce que leurs points de vue soient les seuls qui parviennent aux oreilles des politiques.

Si la NSF, la NASA et le NRC acceptent de financer et de soutenir les recommandations d'un groupe qui a un clair conflit d'intérêt afin de protéger sa chasse-gardée (dans ce cas, le GIEC), ils se rendront complices pour nous avoir, à tous, interdit de mettre en avant une présentation équilibrée des bases physiques de la science du changement climatique, y compris sur le rôle des humains.

La distorsion évidente du rapport du GIEC de 2007 est explicitée dans les pages suivantes : (source 1) (source 2).

Dans l'état actuel des choses, il n'existe pas d'analyse indépendante du rapport du groupe WG1 du GIEC financée et avalisée par la NASF, la NASA ou la NRC.

Les représentants des agences, au planning de la conférence, organisé par la NRC le 8 décembre 2008, ou bien négligent, par inadvertance, la nécessité d'une révision indépendante, ou bien ignorent délibérément la nécessité d'un contrôle indépendant parce que les affirmations du GIEC conviennent à leurs propres objectifs sur le problème du climat. Dans les deux cas, les responsables politiques et le public sont trompés sur le niveau de compréhension du système climatique y compris sur le rôle que l'homme peut y jouer. "

(Les caractères agrandis ou engraissés sont de l'auteur de ce site.)

Note et suite: En clair, Roger Pielke nous explique que la préparation de cette conférence sur la "Détection et attribution du forçage solaire sur le changement climatique" a clairement mis en lumière la connivence évidente qui existe entre les grandes agences américaines et les membres du GIEC pour interdire toute analyse indépendante des facteurs climatiques et de leur influence. Les phrases clefs de ce texte sont, me semble-t-il :

"Ce processus de planification... démontre clairement la volonté des membres du GIEC de manipuler la science de manière à ce que leurs points de vue soient les seuls qui parviennent aux oreilles des politiques."
Ainsi que celle-ci :
" Dans les deux cas, les responsables politiques et le public sont trompés sur le niveau de compréhension du système climatique y compris sur le rôle que l'homme peut y jouer. "

Et on peut se poser, tout naturellement, la question qui vient à l'esprit : Si les affidés du GIEC sont si certains de leurs résultats, pourquoi refusent-ils systématiquement de débattre des effets de la variabilité du soleil, surtout avec des gens aussi compétents que R. Pielke, et bien d'autres, dont les déclarations s'accumulent sur cette page.. C'est pour le moins curieux pour des scientifiques, non ?

Par la suite, Roger Pielke Sr a adressé, à tous les participants de cette réunion, un émail rappelant que la déontologie, aux Etats-Unis, exige que les membres d'une organisation soient absents de la salle lorsque l'on évoque cette organisation. Ce qui n'a évidemment pas été respecté au cours de cette réunion à laquelle les participants du GIEC étaient nombreux et parties prenantes.
L'auteur de ce site vous le confirme : Ainsi, il a été (gentiment) invité à quitter la salle, au cours de réunions d'examen de projets, aux USA, lorsqu'il connaissait, ne serait-ce qu'un seul des auteurs d'un projet qui allait être examiné. Ceci est quelque-fois pratiqué en France. Mais aux Etats-Unis, c'est la règle absolue. En l'occurrence, c'est un bon exemple à suivre..

A noter que ce récit du Professeur R. Pielke est assez proche des pratiques décrites le professeur Dick Lindzen dans son récent article que vous trouverez ici (en français). Tous deux portent des accusations extrêmement graves sur le comportement des scientifiques et des institutions, apparentés, de près ou de loin, au GIEC de l'ONU.

Frank Tipler est professeur de physique et de mathématique à l'Université Tulane de la Nouvelle Orléans. Il est réputé pour ses travaux sur les singularités dans les modèles cosmologiques à partir des idées de Penrose, Geroch et Hawking en relativité générale. Il est aussi, avec John Barrow, le fondateur du "Principe Anthropique" (livre écrit en 1988, parmi d'autres). Sans aucun doute, Frank Tipler est un physicien-mathématicien de très haut niveau.

Frank Tipler a fait récemment connaître son point de vue sur Réchauffement (Changement, ou Crise, selon les auteurs) Climatique que l'on dit anthropique. Suite à une demande de William Katz, Frank Tipler écrit (source ou source):

"Le réchauffement climatique anthropique (NDT : RCA) est une arnaque qui ne repose sur aucune base en physique." La critique de Tipler se développe en 6 points :

1) "Je suis particulièrement géné par les affirmations que "le débat" est clos". Et Tipler de citer l'exemple du système Copernicien stipulant que la terre était (n'était que) la troisième planète du système solaire. Ce qui fut réfuté en son temps par "le débat est clos". De fait, le débat n'était pas clos et Copernic avait raison tout comme Aristarque de Samos qui l'avait affirmé dès 300 avant JC.

2)"Il est évident que la réchauffement global anthropique n'est pas une science, car une théorie scientifique fait des prévisions non triviales qui peuvent être comparées avec les observations que chacun peut faire". Comme nous le savons à partir de nos observations, la théorie du réchauffement anthropique à lamentablement échoué. Cette théorie a prévu une montée continue des températures du globe et ceci a été réfuté par l'expérience. A PRESENT, les partisans de cette théorie prédisent que la terre va rentrer dans une période de refroidissement...En d'autres termes si les pôles fondent, se renforcent -- quoiqu'il arrive-- tout est revendiqué par les théoriciens du RCA comme une confirmation de leur théorie. C'est un parfait exemple de pseudo-science comme l'astrologie."

3)"A l'inverse, la théorie alternative qui dit que l'augmentation ou la décroissance de la température moyenne du globe suit l'activité solaire, est en accord (approximatif) avec les observations. Et les observations ont été prédites avant qu'elles se produisent. Ceci est de la bonne science."

4) "J'insiste sur le point 2) qui dit qu'une personne quelconque doit être capable de vérifier les affirmations parce que je n'ai plus confiance que les "scientifiques" fasse un rapport correct des observations. Je pense que les données sont ajustées pour confirmer, autant que possible, les modèles du RCA."...( Tipler cite ici le cas des erreurs relevées dans les températures du GISS (voir ici) de Hansen... qui allaient toutes dans le sens du réchauffement)

5) "Une autre chose choquante à propos de la théorie du RCA est que cela génére un oubli de la vraie connaissance scientifique (NDT: ici Tipler mentionne les observations de William Herschel en 1801 (rappelées ici)) ....Les gens du RCA essayent de faire disparaître ces observations. D'autres essaient de nier l'existence du Minimum de Maunders".

6) "Les supporters du RCA font revenir l'Inquisition où le pouvoir de l'Etat est utilisé pour faire taire ses opposants scientifiques". (NDT: ici Tipler fait mention du livre récent de Stillman Drake sur Galilée qui indique que ce ne sont pas les théologiens mais ses collègues scientifiques qui ont manipulé l'Inquisition. Tipler rappelle le cheminement de cette affaire et note de nombreuses analogies avec la confrontation actuelle)

Tipler ajoute :
"Je trouve particulièrement inquiétant qu'une partie du procès mené par l'Inquisition Danoise contre Lomborg (NDT : lequel avait été traîné devant les tribunaux Danois pour des affirmations contenues dans son fameux livre 'L'écologiste sceptique", puis relaxé) ait été rédigée par John Holdren, le nouveau conseiller scientifique d'Obama. Holdren a écrit récemment que les gens comme Lomborg sont "dangereux". Je pense que ce sont les gens comme Holdren qui sont dangereux car ils veulent réduire au silence leurs opposants scientifiques en utilisant les moyens que donne le pouvoir de l'Etat."

Le premier article cité en source fait aussi mention d'une partie du fameux discours d'adieu de 1961 du Président Eisenhower (celui dans lequel il mettait en garde contre le complexe militaro-industriel). Dans ce discours, l'ancien président US disait aussi ceci, qui était quasiment prophétique:

"De nos jours, l'inventeur solitaire qui bricolait dans son atelier a été supplanté par des groupes de travail constitués de scientifiques dans les laboratoires et les terrains d'expérience. De la même manière, l'université libre qui a été, historiquement, à la source des idées indépendantes et des découvertes scientifiques, a connu une révolution dans la manière de mener ses recherches. En partie du fait des énormes investissements à réaliser, un contrat avec le gouvernement s'est virtuellement substitué à la curiosité intellectuellePour chaque tableau noir il existe maintenant des centaines de nouveaux calculateurs électroniques. (NDT : texte en gras du traducteur)
L'éventualité d'une domination des scientifiques de la Nation par les gestionnaires de l'Etat Fédéral, au moyen des attributions des contrats de recherche et par les puissances d'argent est toujours d'actualité et doit être considérée comme un problème sérieux."

Eisenhower n'était certes pas un scientifique mais ses analyses faites en 1961, rejoignent assez précisément celles du climatologue Lindzen du MIT en 2008. (ici et ici)...et, plus modestement, les miennes. Ce qu'il redoutait est arrivé (voir ici, les méthodes). Nous y sommes !

Le Dr. William Happer est chercheur physicien ( actuellement spécialiste en spectroscopie laser). Il dirige un groupe de recherche à Princeton (le Happer Group). Il est un expert reconnu en questions énergétiques. Il est l'auteur de plus de 200 articles scientifiques et il a été Directeur de la recherche sur l'énergie au Département (d'état) de l'énergie de Etats-Unis.

Il a dit (source) : "J'ai passé une grande partie de ma carrière de chercheur à étudier la physique qui est en relation directe avec l'effet de serre. La peur du réchauffement climatique anthropique est infondée. Elle ne repose pas sur de la bonne science."

Il ajoute que "Le climat de la terre évolue en ce moment même ainsi qu'il l'a toujours fait. Il n'y aucune preuve que le changement actuel diffère de quelque manière que ce soit de ceux qui l'ont précédé."

En 1991, Happer a été nommé Directeur de la recherche sur l'Energie du Département de l'Energie US. En 1993, il a porté témoignage devant le Congrès que les données disponibles ne supportaient pas les idées généralement répandues sur les dangers du trou de l'ozone et du réchauffement climatique. Ces déclarations lui valurent d'être immédiatement limogé par le Vice-Président d'alors, Al Gore.

"On m'a dit que la science ne devait pas interférer avec la politique" a déclaré Happer. "Et je n'avais pas vraiment besoin de ce job".

En demandant récemment à figurer sur la liste des quelques 650 scientifiques (au 15 déc. 2008) qui mettent explicitement en doute le réchauffement climatique anthropique (publiée par le Senate Environnment and Public Works), Happer a déclaré, entre autres, que

"Les modèles informatiques qui sont utilisés pour générer des scénarios effrayants résultant d'un accroissement du taux de CO2, ont une crédibilité minimale".

Lors d'un interview au daily Princetonian (source), Happer a déclaré, entre autres, "La théorie du changement climatique est vraiment très mauvaise pour la science. Elle va donner une très mauvaise image de la science, dans l'avenir" Il ajoute : " Je pense que la science est un des grands triomphes de l'Humanité et je déteste de la voir traîner dans la boue lors d'un épisode tel que celui-ci."

A noter que la liste des scientifiques qui ont déclaré officiellement leur scepticisme s'allonge jour après jour. (voir ici . Parmi eux, le Prix Nobel de Physique Ivar Giaever qui a déclaré récemment : "Je suis un sceptique....Le Réchauffement climatique est devenu une nouvelle religion."

Le Professeur Ian Plimer est géologue, chercheur et enseignant, à l'Université d'Adelaïde en Australie. Il est aussi professeur émérite à l'Université de Sciences de la Terre à Melbourne. Il est l'auteur de nombreuses publications et de deux livres dont "Une brève histoire de la planète Terre". Entre autres distinctions honorifiques, il a reçu la Médaille Clarke de la Royal Society of New South Wales en 2004 ce qui est une distinction très estimée en Australie.

Comme vous le savez si vous avez lu cet article qui porte sur le dernier Congrès International de Géologie qui s'est tenu à Oslo en août 2008, les géologues sont, très fréquemment, des critiques virulents de la théorie du réchauffement climatique anthropique.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que les géologues voient le climat de la planète en perspective et sur de très longues durées. Sans trop généraliser, on peut dire que beaucoup de géologues qui connaissent le climat de la planète sur de très grandes échelles de temps, pensent que les variations climatiques actuelles s'inscrivent parfaitement dans les fluctuations naturelles qu'a connu notre planète, de manière plus ou moins cyclique, depuis la nuit des temps.

Le Professeur Ian Plimer est un homme de conviction. Il est très souvent interviewé par les chaînes de télévision et de radios Australiennes devant lesquelles il ne se prive pas de donner sont opinion de climato-sceptique averti. Ses écrits (par exemple celui-ci, très documenté) et ses déclarations sont donc très nombreuses et il est aisé de les trouver sur la toile. Voici quelques unes de ses déclarations parmi beaucoup d'autres :

"When the president of the Royal Society says the science on human-induced global warming is settled, one is reminded of a previous president who said it was impossible for heavier-than-air machines to fly! Since the beginning of time, climate has always changed. It has warmed and cooled faster than any contemporary change. Nothing happening at present is unusual." (source)

"Quand le Président de la Royal Society déclare que la science du réchauffement climatique anthropique est achevée, cela me rappelle un précédent Président qui avait déclaré que les engins plus lourds que l'air ne pouvaient pas voler ! Depuis la nuit des temps, le climat a toujours changé. Il s'est réchauffé et refroidi plus vite que lors de n'importe quel changement climatique contemporain. Rien de ce qui se produit actuellement n'est inhabituel".

Ian Plimer ne mâche pas ses mots. Il déclare que la théorie actuelle du climat est comparable au "Bug de l'an 2000" (que les anglophones ont joliment baptisé "Y2K scam", year 2000 scam). Ainsi, répondant à une question sur la possibilité, souvent évoquée par les activistes environnementalistes, que l'acidité des océans pourrait augmenter dangereusement suite à l'absorption de CO2, voici ce qu'il a déclaré (source) :

"Dans les océans, il existe un effet tampon ( NDLR : L'effet tampon est une réaction chimique stabilisante) entre les basaltes du sol sous-marin et les mers. L'eau de mer voit son pH varier entre 7,8 et 8,3 selon les régions. Il faut noter que le pH est une échelle logarithmique et que si nous voulions rendre les océans acides, il n'y aurait pas assez de CO2 dans les énergies fossiles pour créer cette acidité parce que la plupart du CO2 de la planète reste stocké dans les roches. Quand nous n'aurons plus de roches sur la planète et quand la tectonique des plaques aura cessé, alors nous aurons des océans acides..." NDT : Autrement dit : quand les poules auront des dents !

Au sujet du réchauffement provoqué par le CO2 (selon le GIEC), voici les questions qu'il conseille de poser au "réchauffistes" :

1) Comment se fait-il que le CO2 était 15 fois plus présent (NDT: dans l'atmosphère) que maintenant à l'époque de la glaciation Ordovicienne-Silurienne ?
2) Pourquoi les concentrations de Méthane et de CO2 étaient supérieures à ce qu'elles sont maintenant pendant la période glaciaire Permienne ?
3) Comment se fait-il que le taux de CO2 était de 5 fois supérieur à celui d'aujourd'hui pendant la période glaciaire Crétacée-Jurassique ?

"L'atmosphère a contenu autrefois au moins 25 fois plus de CO2 que maintenant et nous vivons à une époque où le taux de CO2 est le plus faible depuis des milliards d'années. Nous continuons à retirer du CO2 grâce à la sédimentation des carbonates et les océans continuent à servir de tampon à l'aide de réactions chimiques entre les roches et l'eau de mer (comme montré par Walker et al en 1981)"
Il ajoute que " Les réactions d'absorption par les feldspaths et les silicates sont bien comprises. Il existe une énorme quantité de données thermodynamiques sur ces réactions et il se trouve qu'elles ont été ignorées dans les analyses faites par les réchauffistes..."

Le Professeur Ian Plimer est intarissable sur ces questions. Comme beaucoup d'autres, il est convaincu que les fluctuations actuelles résultent de l'activité solaire et non pas de l'activité humaine (source).

Et il est exact que le GIEC n'évoque jamais le passé de la planète...
jamais au delà des carottes de Vostok et de la crosse de hockey de Michael Mann et al...
C'est curieux. Les géologues, eux, le font.

L Professeur William R. Cotton exerce à l'Université du Colorado. Entre autres expertises sur le climat, il est très reconnu pour ses travaux sur les effets des aérosols sur le temps et le climat. L'intérêt général pour ses très nombreuses publications "revues par les pairs" le place dans le groupe de tête du "Citation Index" ( L'indice officiel du nombre de citations dans la littératire scientifique) ce qui est une vraie référence en matière de recherche. William Cotton a rédigé un livre de climatologie avec R. Pielke Sr, "Human Impacts on Weather and Climate" qui fait autorité en la matière et dans lequel il porte un regard critique sur les hypothèses et les conclusions du GIEC.

En collaboration avec le Prof. R. Pielke Sr, il a développé le système RAMS (Regional Atmospheric Modeling System) qui cherche à prendre en compte l'effet des nuages sur le climat qui, come chacun sait, constitue une des grandes inconnues du système climatique. Vous trouverez sur son site toutes les informations qui vous démontreront que William R. Cotton est un remarquable climatologue. Il ne mâche pas ses mots au sujet des "prédictions" ou "scénarios" climatiques qui constituent pourtant le pain blanc du GIECnon plus d'ailleurs sur ceux qui, comme Al Gore et de nombreux activistes, rendent l'homme responsable de tous les changements climatiques... Voici ce qu'il a déclaré récemment ( source)

“Climate variability has been with Earth for eons. Greenhouse warming is only one factor affecting climate change. There are many other factors some associated with human activity, many not, and not all processes associated with climate variability have been quantitatively identified. Therefore I am skeptical about claims of forecasts of what the climate will be like in say, 5, 10 years or more. I also view claims that a few years of abnormal weather (like intense hurricane landfalls, severe storms and floods, and droughts) to be caused by human activity as abuse of limited scientific knowledge.”

Soit, en français :
"Les variations du climat terrestre existent depuis la nuit des temps. Le réchauffement par l'effet de serre n'est qu'un des facteurs qui régissent le changement climatique. Il existe de nombreux autres facteurs, certains associés à l'activité humaine et beaucoup qui ne le sont pas. Et tous les processus associés avec la variabilité climatique n'ont pas été quantitativement identifiés. C'est pour cette raison que je suis sceptique sur les affirmations et les prévisions sur ce que sera le climat dans, disons, 5 à 10 ans, ou plus. Je considère aussi que les affirmations que quelques années de temps anormal (comme les arrivées d'ouragans sur les côtes, les fortes tempêtes, les inondations et les sécheresses) résulteraient de l'activité humaine, constituent un usage abusif de nos connaissances scientifiques limitées."

Encore un climatologue patenté qui ne fait pas partie du fameux "consensus"....

20 Nov. 2008 : Un géologue et astronaute américain de la NASA, Harrison H. (" Jack") Schmitt (photo ci-contre), s'est récemment déclaré sceptique du réchauffement climatique anthropique. Son avis mérite d'être entendu.

La biographie du Dr Harrison H. ("Jack") Schmitt ( PhD de géologie d'Harvard) précise qu'il a reçu de nombreux prix honorifiques ainsi que la médaille pour services exceptionnels de la NASA. Il a été le responsable de l'instrumentation scientifique à bord des missions de la NASA sur la lune et était chargé de l'analyse des relevés géologiques, stratigraphiques et pétrographiques prélevés lors des expéditions. Il a fait partie de la mission Appolo 17 sur notre satellite. Il a été Président du Conseil de Surveillance de la NASA. Il a travaillé pour les Missions Géologiques Norvégienne et Américaine; Il est membre de nombreuses sociétés savantes dont la Geological Society of America, l'American Geophysical Union et de l'AAAS (American Association for the Advancement of Science) etc. Bref, Schmitt est certainement un scientifique averti et expérimenté.
A noter que Harrison H. Schmitt a été Sénateur des Etats Unis (New Mexico) de 1977 à 1983.
 Il est actuellement retraité.

Pourtant, le 14 Novembre 08, il n'a pas hésité à claquer la porte de la "Planetary Society", dont il était un des membres éminents, suite à des désaccords profonds sur la feuille de route de cette honorable association.(source). Entre autres différends, il reproche à la "Planetary Society" une prise de position, pourtant assez mesurée, sur le réchauffement climatique. Voici ce qu'il a écrit dans sa lettre de démission .

" Je suis désolé mais je ne peux continuer à contribuer aux objectifs promus par votre société parce qu'ils me semblent constituer un retour en arrière en étant plus politiques que rationnels"...

" Concernant l'affirmation de la Planetary Society qui prévoit "d'accélérer la recherche sur le changement climatique en poursuivant des observations plus complètes de la terre" :

"En tant que Géologue, j'aime observer la Terre. Mais, il est ridicule d'associer cet objectif à un "consensus" selon lequel les humains seraient la cause du réchauffement climatique alors que l'expérience des hommes, les données géologiques et l'histoire ainsi que le refroidissement actuel peuvent montrer le contraire. Le "Consensus" ainsi que beaucoup l'ont dit, ne représente que l'absence d'une science achevée. Vous savez, aussi bien que moi, que la "panique du réchauffement climatique" est utilisée à des fins politiques pour accroître le contrôle du gouvernement sur la vie des Américains, sur leur revenus et sur leurs prises de décision. Ceci n'a pas sa place dans les activités de la Société."

Ce à quoi, le Président de la Planetary Society, Louis Friedman, a répondu, en lui demandant de surseoir à sa démission en ces termes
:..." Nous partageons avec vous le désir d'étudier et d'observer la terre pour comprendre les processus qui contribuent au changement climatique global -quelles qu'en soient les causes-...." (NDT : remarquez la subtile substitution de "réchauffement climatique" par "changement climatique" qui permet de tout mettre sur le dos de l'activité humaine, quoiqu'il arrive, le froid comme le chaud ou n'importe quoi, comme dans ce petit film, florilège de coupures de la presse déchaînée, plein d'humour à ce sujet (Prof Brignell, en anglais)).

NDLR : Quand je vous disais que les géologues sont très souvent sceptiques sur la thèse du réchauffement climatique anthropogénique comme l'a démontré le dernier Congrès International de Géologie qui s'est tenu à Oslo en Août 2008....

Pour sa part, Ronnie Walter "Walt" Cunningham, un autre astronaute de la NASA ne mâche pas ses mots quand il évoque le réchauffement climatique anthropogénique. Cunningham a été, entre autres, le pilote du module lunaire de la mission Appolo 7. Il est titulaire d'un Master of Science en Physique de l'Université de Californie (UCLA Los Angeles). Walt Cunnigham a publié un article (source) baptisé "In Science, ignorance is not bliss" ' En science, l'ignorance ne fait pas le bonheur" dans lequel, après avoir fait l'éloge des activités des satellites de la NASA en matière de fourniture de données sur le climat de la planète, il déclare ceci (entre autres) :

"La NASA devrait être à la pointe de la collecte des observation scientifiques et du démontage de l'hystérie actuelle sur le réchauffement climatique anthropique (RCA). Malheureusement, elle ( LA NASA) n'est devenue rien d'autre qu'une nouvelle agence prisonnière de la politique du réchauffement climatique, ou pire encore, de la science politisée. Le discours partisan s'est substitué à l'évaluation objective des données, tandis que les observations scientifiques sont remplacées par l'émotionnel et la politique."

"Il existe d'excellentes corrélations entre les fluctuations naturelles du soleil et la température terrestre alors que les scientifiques ne parviennent pas à trouver de corrélation entre les activités industrielles, la consommation de l'énergie et les températures globales. Mais le traitement du réchauffement climatique ne relève plus de la sphère scientifique. "

Cunningham fait remarquer que "Cela n'arrange pas les choses qu'un scientifique de la NASA, James Hansen, ait été l'un des premiers alarmistes à affirmer que les humains seraient à l'origine du réchauffement climatique. Hansen est un activiste politique qui répand la peur même quand les observations de la NASA contredisent ses affirmations. Le réchauffement de la haute atmosphère devrait se produire avant que la terre ne se réchauffe, mais les propres observations de la NASA montrent qu'il n'en est rien." etc.

"Dans l'environnement politiquement correct actuel, beaucoup sont réticents à s'élever contre la croyance populaire et quand ils le font, ils sont, le plus souvent ignorés. Lorsque l'Administrateur de la NASA, Michael Griffin (voir ici), le patron de Hansen, et qui est lui-même un éminent scientifique, a tenté d'établir une distinction entre la vision politique et personnelle de Hansen d'une part et celle de la science effectuée par l'agence (NDT : la NASA) d'autre part, il a été contraint de faire marche arrière."

Oups ! l'ambiance ne soit pas être très bonne dans les couloirs de la NASA...

Le Professeur Australien Cliff Ollier est géologue, géomorphologue et spécialiste des sols. Il est actuellement professeur émérite et chercheur honoraire de l'Université Western Australia. Il a rédigé et co-rédigé plus de 500 publications, la plupart dans des revues internationales. Il a écrit 10 livres (quelques uns ici), dont le très connu " Tectonics Landforms : The Origin of Mountains" (couverture ci-contre) . Bref, c'est une sommité dans sa partie. Il est particulièrement à son aise dans le domaine de glaciers.

Cliff Ollier (source : sous le titre : "Le problème de la fonte du Groenland et de l'Antarctique n'existe pas ") n'hésite donc pas à relever les erreurs manifestes du "pape" de la climatologie, James Hansen du GISS de la NASA (l'alarmiste en chef, disent certains) quant à ses prédictions catastrophistes sur la montée des océans. En effet, Hansen affirme être certain que le niveau des mers va s'élever de +5 mètresAl Gore, dont Hansen est le mentor, fait un peu mieux que lui en annonçant 20 pieds (+6 m environ) Rahmstorf, pour sa part, a prédit une hausse de +52 cm à +1,5 mètres tout en avertissant que si le Groenland et l'antarctique fondaient, on atteindrait +70 mètres.Un peu plus bas dans cette page, le Professeur Nils-Axel Mörner apporte un démenti cinglant à toutes ces affirmations... .Le GIEC, lui, après quelques tergiversations, s'est limité, dans le FAR 2007, à une prédiction de +37,5 à 57,5 cm à la fin du XXIème siècle ce qui constitue une réduction par rapports aux prévisions précédentes.
D'après les mesures officielles, il semble que le niveau moyen des mers du globe stagne ou est à la baisse depuis 2005 (voir ici)...

Comme on le voit, les prévisions de James Hansen et d'Al Gore, sans parler de celles de Rahmstorf, sont quelque peu en dehors des clous. Ce sont pourtant ces prédictions ultra-alarmistes que les médias ont répercutées, urbi et orbi, sans se poser de questions. Comme d'habitude.

Alors que nous en dit un spécialiste incontesté de la question, Cliff Ollier ?
Cliff Ollier n'est pas tendre avec (l'astronome de formation) Hansen et ses acolytes. C'est le moins que l'on puisse dire :

"Hansen est un modélisateur et son scénario sur l'effondrement des nappes de glaces est basé sur un modèle faux. Hansen utilise un modèle dans lequel la nappe de glace glisse le long d'un plan incliné lubrifié par de l'eau de plus en plus présente à cause du réchauffement climatique. Ce même modèle est utilisé dans de nombreux articles de la même veine tels que ceux de Christoffersen et Hambrey (2006) ainsi que celui de  Bamber et al. (2007). Un article populaire, basé sur le même modèle erroné est paru dans le numéro de Juin 2007 du National Geographic, et cette idée est présentée dans les livres de cours tels que celui de R. C. L. Wilson (2000), le Grand Age Glaciaire.
Malheureusement, ce modèle ne prend en compte ni la forme particulière du Groenland et des nappes de glace Antarctique, ni la compréhension de la manière dont les glaciers s'écoulent....L'idée d'un glacier descendant une pente sur une base lubrifiée par les eaux fondues semblait être une bonne idée quand elle été avancée par de Saussure en 1779 ( NDT : le même que celui dont s'est inspiré S. Arrhénius pour l'effet de serre), mais on en a beaucoup appris, depuis, sur ce sujet."....

" Les promoteurs de la fin du monde résultant du réchauffement climatique affirment que le Groenland et les nappes de glace Antarctique sont en train de fondre et que ceci va causer une hausse brutale du niveau des océans de 5 mètres ou plus. Cette affirmation ignore le fait que les glaciers progressent en rampant. Les glaciers ne fondent pas à partir de la surface en allant vers le bas. Ils ne s'écoulent pas non plus en glissant sur un plan incliné lubrifié par l'eau fondue. En réalité, Le Groenland et les nappes des glaces Antarctique se trouvent dans de profonds bassins et ne peuvent pas descendre le long d'un plan incliné. De plus le flux de glace dépend des contraintes (et tout particulièrement les limites d'élasticité). D'autre part, les températures et aussi la plupart des nappes glacées se trouvent bien dessous du point de fusion de la glace. L'accumulation de kilomètres de masses de glace intacte au coeur du Groenland et de l'Antarctique (les mêmes qui servent à propager l'idée du réchauffement climatique) montre des centaines de millions d'années d'accumulation, sans fonte ni écoulement."..."Après trois quart de millions d'années d'accumulation continuelle et documentée, comment pouvons nous croire que, justement maintenant, les nappes de glace du monde vont disparaître ?"...
"A l'exception des bordures, les nappes de glace s'écoulent par leur bases et ceci dépend de la chaleur géothermique et non pas du climat à la surface (NDT conformément aux dernières découvertes relatées ici) . En réalité, il est impossible que les nappes de glaces du Groenland et de l'Antarctique "s'effondrent"....

NDLR : Je ne pense pas que vous entendrez jamais parler des déclarations du Professeur Cliff Ollier dans le journal " de référence" français , ni dans les autres d'ailleurs. Pas plus que vous n'avez jamais entendu parler des déclarations du Professeur et glaciologue renommé, Robert Vivian (malheureusement décédé en mai 2007) qui corroborent celles de Cliff Ollier. Pourtant, elles en disent très long sur la qualité et les compétences de certains travaux encensés par les médias et régurgités sans hésitation par nos hommes et femmes politiques...Hélas.

Roy Spencer est, sans aucun doute, une figure de proue de la climatologie américaine. Il est Directeur de Recherches sur les questions climatiques à l'Université de l'Alabama (Huntsville). Il a été chef de projet sur la recherche climatique à la NASA. Spécialiste des mesures satellitaires, il est le chef d'équipe du AMRS-E (Advanced Microwave Scanning Radiometer) monté à bord des satellites Aqua de la NASA. Il a co-développé les mesure satellitaires précises de la température des différentes parties de l'atmosphère. Il est le responsable des mesures de température de la basse atmosphère dites UAH que vous retrouverez à la page "indicateurs du climat".

Spencer est l'auteur de l'excellent "New York Times bestseller" intitulé "Climate Confusion: Comment l'hystérie du réchauffement climatique a conduit à faire de la mauvaise science, induisant en erreurs les politiques et entraînant des décisions politiques funestes pour les plus pauvres" que vous trouverez par exemple, ici. Il est aussi l'auteur d'un grand nombre d'articles scientifiques qui remettent profondément en cause "les erreurs du GIEC". Son idée de base, confortée par une grande quantité d'observations est que la terre possède une sorte de thermostat, sous la forme d'un système de nuages qui tempère le climat de la planète et exerce donc une contre-réaction négative. En cela, il rejoint la théorie d'un autre climatologue de renom Richard Lindzen du MIT (ci-dessous). J'ai utilisé un article de Spencer pour introduire la page sur l'effet de serre.

Roy Spencer est un scientifique particulièrement prolifique. Il a été, à plusieurs reprises, invité à déposer devant le Congrès Américain. En plus de ses nombreuses publications et de ses responsabilités, il donne de nombreuses conférences. C'est ainsi qu'il a évoqué ses préoccupations concernant l'évolution inquiétante de la science climatique devant un large public lors d'une conférence donnée le 07 octobre 2008 à Houston. A noter que le Dr Roy Spencer estime à environ 0,4°C la hausse des températures durant le XXIème siècle ce qui est bien loin des projections du GIEC (de 2 à 6°C). Il pense que ce sont les cycles naturels qui sont responsables du réchauffement du siècle dernier, l'augmentation du taux de CO2 n'apportant qu'une faible contribution.
A la suite de cet exposé, 
Spencer a été interviewé par un journaliste de Houston (source) sur la base de quelques questions posées par les lecteurs du journal en question. En voici quelques extraits, sous la forme de questions-réponses :

Après avoir déclaré que les sceptiques avaient beaucoup de mal à se faire publier dans les revues scientifiques (il cite notamment Science et Nature, qu'il appelle des revues "grises" dans son livre, parce qu'elles sont manifestement orientées), il ajoute qu'il est, actuellement, très difficile d'effectuer des travaux qui ne vont pas dans le sens du GIEC, faute de financement....

Q : Alors, c'est simplement une question de financement ?

Spencer : Je pense que c'est un problème essentiel. Le Congrès donne de l'argent pour étudier des problèmes. Si le réchauffement climatique est engendré par l'homme, alors c'est là que va l'argent. Si le réchauffement climatique anthropogénique n'est pas un problème, il y a un grand risque de perdre beaucoup de financements pour les contrats de recherche.

Q: Vous avez tiré argument du fait que la température ne suit pas nécessairement les émissions de dioxyde de carbone mais n'est ce pas une bonne idée que de ne pas émettre du CO2 ?

Spencer : Les niveaux préindustriels de CO2 étaient de 270 parties par millions dans l'atmosphère. Nous en sommes actuellement à 385 ou 390 ppm. Les serres industrielles fonctionnent avec 1000 ppm. Je pense que l'hypothèse selon laquelle le CO2 est nécessairement mauvais est de nature philosophique. Ce n'est pas une certitude scientifique. La Nature a adopté actuellement un certain équilibre mais je ne le vois être ni pré-contraint, ni nécessairement le meilleur statu-quo. Si vous discutez avec des physiologistes des plantes, ils vous diront que la terre est actuellement en train de crever de faim à cause du manque de CO2. Je pense que cette question devrait être étudiée de manière dépassionnée plutôt que de supposer que d'ajouter du CO2 est mauvais parce que ceci n'est pas une affirmation scientifique.

Q: Si vous-même et les autres sceptiques du réchauffement global ont raison et que le GIEC a tort, alors pourquoi autant de scientifiques sont-ils aussi affirmatifs vis à vis du changement climatique ?

Spencer : La plupart des scientifiques ne comprennent pas les mécanismes de base et ils préfèrent s'en référer aux modélisateurs du climat. Les modélisateurs du climat veulent rentrer toutes les données dans les modèles. Ainsi, les modèles climatiques sont supposés vous donner la solution par un coup de baguette magique. Je parierais qu'un grand nombre de scientifiques sont sceptiques mais ils ne l'admettront pas en public. Si vous en discutez avec la plupart des scientifiques qui sont des ardents supporters de cette question (NDLR : du réchauffement climatique anthropogénique), vous réalisez qu'ils ont une vision politique ou idéologique globale qui nécessite que l'humanité cesse de mettre du CO2 dans l'atmosphère. C'est une croyance religieuse et elle est très répandue dans les milieux scientifiques.

Q : Qu'est ce ça fait d'être un sceptique dans ce domaine en l'année 2008 ?

Spencer : Et bien, comme j'avance en âge, j'ai de moins en moins d'énergie. Ce débat aide à me maintenir en éveil. Cela n'aurait pas grande importance si ce n'étaient ses implications politiques. La direction dans laquelle nous nous dirigeons, du point de vue politique, va tuer des millions de personnes sans aucune bonne raison. De fait, les environnementalistes ont déjà tué des millions de personnes, sans raison, en bannissant le DDT.

NDLR : Vous ne risquez pas de voir ce genre de confidences dans la presse française ! Plusieurs points des réponses de Spencer recoupent le témoignage très détaillé et particulièrement inquiétant sur le fonctionnement actuel de la science climatique exposés par Richard Lindzen, ici. ( disponible en français).
Un article récent et aisément compréhensible de Roy Spencer : " Le Réchauffement Global et le Thermostat de la Nature : Les systèmes de précipitations" est accessible ici, en pdf . (Traduction en français par Michel Bénard).

En Juin 2005, Yury Izrael, Directeur de l'Institut de l'Ecologie et du Climat du Globe de l'Académie des Sciences Russe et, à l'époque, Vice -Président de l'IPCC (GIEC), contredit la position officielle du GIEC (IPCC) qui affirme que la tendance du climat du globe peut être attribuée à des causes résultant de l'activité humaine. A la veille du sommet du G8 de 2005, Yury Izrael a déclaré ceci :

One issue on the table at the G8 summit at Gleneagles in early July is global climate change. As I see it, this problem is overshadowed by many fallacies and misconceptions that often form the basis for important political decisions. G8 leaders should pay attention to them.  There is no proven link between human activity and global warming.
 
Global temperatures increased throughout the 1940s, declined in the 1970s and subsequently began to rise again. Present-day global warming resembles the 1940s,  when ships could easily navigate Arctic passages. However, man's impact was much smaller at that time
. A Russian expedition that recently returned from the central Antarctic says that temperatures are now starting to decrease. These sensational findings are one of Mother Nature's surprises. "

En français, voici ce qu'a déclaré le Vice Président du GIEC !

"Un des objectifs du prochain sommet du G8 à Gleneagles au début du mois de Juillet, est relatif au changement climatique. Tel que je la vois, cette question est obscurcie par des affirmations et des interprétations erronées qui souvent conduisent à des décisions politiques importantes. Les dirigeants du monde, présents au G8 doivent être circonspects. Le lien entre l'activité humaine et le réchauffement global n'est pas prouvé.
La température du globe a augmenté pendant les années 1940 puis a décliné dans les années 1970 avant de se remettre à augmenter depuis lors. Le réchauffement global actuel ressemble à celui qui s'est produit pendant les années 40 quand les navires pouvaient facilement naviguer à travers l'arctique, alors qu'à cette époque, l'impact de l'activité humaine était bien moins important qu'il ne l'est à présent. Une expédition Russe qui revient d'une étude dans la partie centrale de l'antarctique déclare que les températures ont commencé à s'abaisser. Ces découvertes sensationnelles ne sont rien d'autre qu'une des surprises que nous réserve la "Mère Nature"".

NDLR : Consensus ? qui parle de consensus alors que le Président et le Vice Président du GIEC ne sont même pas d'accord entre eux ? Ça a dû barder à la direction du GIEC !

"C'est le Soleil qui est responsable du réchauffement climatique global, le gaz carbonique n'influant pratiquement pas sur ce processus", estime Khabiboullo Abdoussamatov qui a été le chef du Laboratoire d'études spatiales de l'Observatoire principal (de Poulkovo) de l'Académie des sciences russe et directeur du projet d'Astrométrie de la Station Spatiale Internationale pour la Russie.
(
d'après un article d'
Olga Vtorova (Agence RIA Novosti)):

"Le réchauffement global du climat de la Terre que l'on observe est dû non pas au rejet des gaz à effet de serre dans l'atmosphère, mais à un niveau particulièrement élevé et à un essor prolongé, pendant pratiquement la totalité du siècle dernier, de l'intensité de l'énergie diffusée par le Soleil, explique le chercheur.
Khabiboullo Abdoussamatov rappelle que des scientifiques ont prélevé des carottes de glace dans des puits creusés profondément (à plus de 3 km) dans l'Antarctique et au Groenland. Après avoir étudié ces échantillons, ils ont découvert que des variations considérables de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère et du réchauffement climatique s'étaient produites avant l'ère industrielle, en l'absence totale d'activité industrielle de l'homme.
"Il a été établi, ce faisant, qu'une augmentation, même importante, de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère n'a jamais précédé un réchauffement du climat de la Terre, et qu'au contraire, une telle augmentation a toujours suivi une élévation de la température. Autrement dit, même une accumulation considérable de gaz carbonique dans l'atmosphère ne conduit pas, pratiquement, à une augmentation de la température de la Terre", explique le chercheur.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, cela prouve que l'augmentation de la concentration de gaz carbonique que l'on observe dans l'atmosphère est la conséquence, essentiellement, de l'élévation de la température de l'Océan mondial, due à l'augmentation de l'intensité du rayonnement solaire.
"On sait que l'élévation de la température de l'Océan mondial entraîne le rejet dans l'atmosphère de volumes importants de gaz carbonique. Par conséquent, l'idée, largement répandue, du rôle déterminant de l'activité industrielle de l'homme dans le réchauffement climatique global, est due au fait que l'on a pris la conséquence pour la cause", explique le chercheur.

(NDLR : vous retrouverez les résultats des carottages des glaces polaires ainsi que des commentaires d'autres chercheurs ici )


Khabiboullo Abdoussamatov réfute également l'affirmation selon laquelle le gaz carbonique joue dans l'atmosphère un rôle de "verre de serre", laissant passer vers la Terre le rayonnement solaire et ne renvoyant pas dans l'espace une partie des rayons infrarouges irradiés par la planète.
"Il n'est pas scientifiquement fondé d'attribuer à l'atmosphère terrestre les propriétés de l'effet de serre", affirme le chercheur. Selon lui, la théorie de l'effet de serre ne tient pas compte de la transmission efficace de la chaleur à travers les couches supérieures de l'atmosphère. "Des volumes de gaz carbonique réchauffé, qui deviennent légers à la suite de leur expansion, s'élèvent vers les couches supérieures de l'atmosphère et restituent la chaleur absorbée", ajoute-t-il.

NDLR : Beaucoup avancent l'idée que l'effet de serre agirait comme une sorte de pullover qui envelopperait la terre. D'après Abdoussamatov, ce "pullover" réchauffé remonterait donc constamment vers les très hautes couches de l'atmosphère (où il perdrait son énergie calorifique) en se réchauffant et en se dilatant (ce qui est vraisemblable du point de vue de la physique . Autrement dit, tout se passe comme si vous changiez de pullover toutes les cinq minutes. Croyez vous que cela vous tiendrait chaud ? Et de fait, le CO2 est un gaz qui ne se comporte pas du tout comme le verre à vitres d'une serre de jardin... qui ne s'élève pas en s'échauffant. Cette image d'effet de serre, généreusement propagée, est donc sans doute à prendre avec des pincettes (voir ici) . A noter aussi, cette fuite permanente du CO2 réchauffé vers l'extérieur pourrait expliquer pourquoi les basse couches de l'atmosphère ne s'échauffent peu ou pas du tout, en tous cas, pas autant qu'on aurait pu le penser en appliquant la théorie de l'effet de serre selon lequel la troposphère devrait s'échauffer comme le fait le verre à vitre de la serre. Encore que les discussions aillent bon train sur cette question délicate mais cruciale.


Khabiboullo Abdoussamatov souligne également que le début du refroidissement des couches supérieures de l'Océan mondial a constitué une réelle surprise pour les climatologues, ce qui témoigne, à l'évidence, que le maximum thermique global est déjà atteint sur la Terre.
"Les hommes ne sont pas en mesure d'influer d'une manière tant soit peu substantielle sur le réchauffement climatique global, et un refroidissement profond de la Terre suivra inévitablement son réchauffement", affirme le chercheur.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, la quantité d'énergie qui arrive du Soleil sur la Terre baisse depuis déjà le milieu des années 90 du siècle dernier.

  "C'est pourquoi, explique le chercheur, la Terre, au lieu du réchauffement général prédit pour 2012-2015, doit s'attendre à ce que sa température se mette à baisser lentement. La diminution progressive de l'énergie diffusée par le Soleil, qui atteindra son minimum vers 2040, conduira inévitablement à un profond refroidissement du climat de la Terre – son minimum climatique – vers 2055-2060", prévoit le scientifique.
Selon Khabiboullo Abdoussamatov, le refroidissement pourrait être semblable à ce que l'on a observé, entre1645 et 1715, dans toute l'Europe, en Amérique du Nord et au Groenland, lors du minimum de Maunder de l'activité solaire.
"En Hollande, tous les canaux étaient alors gelés, et au Groenland, à la suite de l'avancée des glaciers, les hommes avaient été contraints d'abandonner une partie des colonies de peuplement. A Londres, la Tamise était gelée, et il en était de même pour la Seine à Paris", rappelle le chercheur.
Selon les dernières études, cette situation devrait perdurer pendant une cinquantaine d'années, et ce n'est qu'au début du XXIIe siècle que la température de la Terre pourrait de nouveau repartir à la hausse.
"C'est pourquoi le protocole de Kyoto n'est pas nécessaire actuellement, et son action doit être reportée, d'au moins une centaine d'années : une baisse de la température globale de la Terre interviendra même si les pays industriellement développés ne limitent pas leurs rejets de gaz de serre", estime Khabiboullo Abdoussamatov. Pour des prévisions détaillées pour les années à venir, allez voir cette page.

D'une autre sommité de la climatologie, unanimement respectée, bardée de médailles et de prix prestigieux, le professeur Richard S. Lindzen du (MIT) Massachussets Institute of Technology, membre de l'Académie des sciences américaine et ex-représentant auprès du GIEC, un extrait d'article du Wall Street Journal sous le titre:

The Press Gets It Wrong !

"Science, in the public arena, is commonly used as a source of authority with which to bludgeon political opponents and propagandize uninformed citizens. This is what has been done with both the reports of the IPCC and the NAS. It is a reprehensible practice that corrodes our ability to make rational decisions. A fairer view of the science will show that there is still a vast amount of uncertainty--far more than advocates of Kyoto would like to acknowledge--and that the NAS report has hardly ended the debate."

C'est à dire :

La Presse a tout faux !

" La Science est communément utilisée, auprès du grand public, comme source d'autorité avec laquelle on peut réduire au silence ses opposants politiques et mettre en place une propagande auprès de nos concitoyens peu informés. C'est ce qui a été fait avec les rapports du GIEC et de l'Académie des Sciences. C'est une pratique répréhensible qui détruit notre capacité à prendre des décisions raisonnables. Une vision de la science plus équilibrée montrera qu'il existe encore une très grande marge d'incertitude, bien plus grande que celle que voudraient nous faire croire les supporters du traité de Kyoto, et aussi que le rapport de l'Académie des Sciences est très loin d'avoir clos le débat (NDLR : scientifique)."

A noter que Richard S. Lindzen a multiplié les déclarations dénonçant les pratiques en cours dans le GIEC ainsi d'ailleurs que ses conclusions.

Au mois de janvier 2008, Richard Lindzen s'est longuement exprimé dans les colonnes d'EcoWorld. Voici quelques extraits de ses déclarations :

" L'idée d'un climat statique et invariable est étrangère à l'histoire de la terre ou de toute autre planète enveloppée d'un fluide. Le fait que le monde développé soit devenu hystérique pour un changement de température de quelques dixièmes de degré, sidérera les générations futures. Une telle hystérie résulte simplement de l'inculture scientifique du public et de sa sensibilité au principe Goebbelsien que la répétition finit par faire prendre une chose fausse pour la vérité, ainsi que de l'exploitation de ces faiblesses par des politiciens, par les promoteurs de l'environnement et, après 20 ans de battage médiatique, par beaucoup d'autres aussi. "

Après avoir longuement expliqué pourquoi et comment les mesures réelles démentent les modèles de l'effet de serre (des éléments que vous retrouverez tout au long de ce site), Richard Lindzen poursuit :
" Au vu de ce qui précède, on peut se demander pourquoi on assiste à un tel alarmisme de nos jours et plus particulièrement pourquoi il existe une recrudescence de cet alarmisme depuis 2 ans. Quand une affaire comme le réchauffement climatique est rabâchée depuis plus de 20 ans, de nombreuses structures se sont mises en place pour en tirer profit. Les bénéfices du mouvement environnementaliste sont assez clairs. Il en est de même de l'intérêt des bureaucrates pour lesquels le contrôle du CO2 est un rêve devenu réalité."

Il donne un exemple :
" Le cas d'ENRON est révélateur sous plusieurs aspects. Avant d'exploser en feu d'artifice pour des manipulations peu scrupuleuses, ENRON a été un des plus actifs promoteurs des accords de Kyoto. Il avait espéré devenir un bénéficiaire essentiel dans le commerce des droits d'émission du CO2. (NDLR : Plus récemment, en sept 2008, Lehman Brothers qui était une grande banque du réchauffement climatique, a aussi explosé en vol)
Et ce n'était pas un petit espoir. Le montant de ces droits doit s'élever à plus de mille milliards de dollars et les commissions afférentes doivent rapporter beaucoup de milliards. Les fonds de pension s'intéressent activement à ces possibilités. Ce n'est probablement pas un hasard si Al Gore, lui-même, est associé à ces activités. La vente des "indulgences" est en pleine expansion avec des organisations qui vendent des "pardons" en fonction de l'empreinte carbone, même si elles reconnaissent parfois que ce n'est pas une bonne solution."

Enfin, Richard Lindzen conclut :
"Avec tout ce qui est en jeu, on peut facilement imaginer qu'il doit y avoir un sentiment d'urgence provoqué par le fait que le réchauffement a peut-être cessé. Pour ceux qui sont impliqués dans ces affaires d'argent, le besoin d'agir rapidement avant que le public apprécie la situation, doit être très impérieux. Vraiment."

NDLR : Vous voilà informés. Dommage que les médias français ne rapportent jamais ce genre de propos....

Mise à jour Octobre 2008 : Richard Lindzen a rédigé un article très documenté et enrichi par de nombreux exemples réels, pour dénoncer les pratiques délétères qui ont actuellement cours pour imposer l'idée du réchauffement climatique anthropique. Lisez cette page et l'article attaché (traduit en français par Pensée-Unique et ses amis)

Je ne pouvais pas ne pas évoquer la personnalité de Marcel Leroux qui était un grand climatologue français. Il est décédé en Août 2008. Professeur émérite de climatologie à l'Université Jean-Moulin (Lyon), il était directeur du Laboratoire de climatologie, risques et environnement du CNRS. Il a publié un certain nombre d'ouvrages (en anglais, le plus souvent) très connus dans le monde de la climatologie. Sa notoriété est mondiale. Il est l'auteur d'une théorie importante sur le climat de la planète qui repose sur l'existence de vastes cellules de convection qu'il appelle des AMP (anticyclones mobiles polaires). Il réfutait notamment, et avec énergie, l'idée que l'on puisse réellement définir une température moyenne de la planète comme le fait le GIEC. La suite de cette chronique est tirée en grande partie de Wikipedia/Marcel_leroux.

Dans son livre « Global Warming: Myth or Reality? The Erring ways of Climatology » (Réchauffement planétaire : mythe ou réalité ? Les errements de la climatologie), Marcel Leroux explique que les arguments en faveur de la théorie du réchauffement climatique se fondent sur des modèles qui — avec leurs insuffisances dans la compréhension et l'explication des phénomènes météorologiques — ne peuvent pas justifier avec fiabilité cette prédiction : « Nous n'avons ainsi pas de besoin de recourir à des modèles compliqués pour nous dire que le CO2 entraîne, en théorie, une augmentation de la température... Toutefois, l'hypothèse n'a jamais été démontrée en ce qui a trait au climat et demeure dans le domaine du virtuel. » Marcel Leroux se pose également la question de savoir si le réchauffement ne pourrait pas être bénéfique dans certaines régions.

Quant aux causes du changement climatique, il écrit dans une section intitulée Conclusion : l’effet de serre n’est pas la cause du changement climatique : « Les causes probables du changement climatique sont donc : des paramètres orbitaux bien établis à l’échelle paléoclimatique, avec des conséquences climatiques freinées par l’effet d’inertie des accumulations glaciaires; l’activité solaire que d’aucuns pensent être responsables de la moitié de l’augmentation de 0,6°C de température et par d’autres, de toute cette augmentation, débat qui appelle certainement un supplément d’analyse; l’activité volcanique et les aérosols associés (plus particulièrement les sulfates), dont les effets (à court terme) sont incontestables; et loin après, l’effet de serre, et en particulier celui causé par la vapeur d’eau, dont l’influence est inconnue. Ces facteurs se conjuguent en permanence et il semble difficile d’établir l’importance relative de ces différents facteurs sur l’évolution du climat. De même, il est tendancieux de faire ressortir le facteur anthropique alors qu’il est, clairement, le moins crédible parmi tous les autres facteurs cités ci-dessus. » (Leroux 2005, p. 120)

Ailleurs, Marcel Leroux (2003) résume ainsi son point de vue sur la théorie du réchauffement climatique : "  Le réchauffement global est une hypothèse issue de modèles théoriques et fondée sur des relations simplistes, qui annoncent une élévation de la température, proclamée mais non démontrée. Les contradictions sont nombreuses entre les prédictions et les faits climatiques directement observés, l’ignorance délibérée de ces distorsions flagrantes constituant une imposture scientifique."

NDLR : Marcel Leroux ne mâchait pas ses mots : "Une imposture scientifique "?. Il a d'ailleurs rebaptisé le sigle IPCC (C'est le GIEC en anglais) :
"Inventaire du Psittacisme Politiquement Correct". Inutile de dire que ML était la bête noire des représentants de la France auprès du GIEC ainsi que de la direction de météo-france et de bien d'autres encore ...

Je ne peux mieux faire que de vous inviter à visionner ce petit film, tourné peu de temps avant son décès et à lire le texte d'un de ses récents interviews (en français, format pdf). Il dit tout.

BILL GRAY est professeur émérite (donc retraité : seuls les retraités peuvent encore élever la voix, comme le note Richard Lindzen). Il est, sans conteste, l'expert mondial N°1 des ouragans de la planète. Il travaille au laboratoire de Sciences Atmosphériques de l'Université de l'Etat du Colorado. Il a formé et dirigé des dizaines de chercheurs durant sa longue et prestigieuse carrière.

Pourtant, à la fin de cette carrière exceptionnelle, il se retrouve désormais sans aucun financement pour poursuivre ses travaux de recherches (il n'est pas même pas financé par Exxon Mobil !). Il est devenu persona non grata dans les grands congrès internationaux qui traitent des sciences du climat dont il est pourtant l'un des plus grands experts. Pourquoi cela ?

Parce qu'il a osé dire ceci :

Global warming is a hoax !.

"I am of the opinion that this is one of the greatest hoaxes ever perpetrated on the American people ! I 've been in meteorology over 50 years. I've worked damn hard, and I've been around. My feeling is some of us older guys who've been around have not been asked about this. It's sort of a baby boomer, yuppie thing."
"They've been brainwashing us for 20 years, starting with the nuclear winter and now with the global warming. This scare will also run its course. In 15-20 years, we'll look back and see what a hoax this was."
"Plenty of young people tell me they don't believe it, but they won't touch this at all. If they're smart, they'll say: 'I'm going to let this run its course.' It's a sort of mild McCarthyism. I just believe in telling the truth the best I can. I was brought up that way."

NDLR : et à propos de la responsabilité du réchauffement actuel, Bill Gray répond :

"Humans might have caused a very slight amount of this warming. Very slight. But this warming trend is not going to keep on going. My belief is that three, four years from now, the globe will start to cool again, as it did from the middle '40s to the middle '70s."

C'est à dire, en français :

"Le réchauffement global est un canular !

"Je pense que cette affaire est l'un des plus grands canulars jamais imposés au peuple américain ! J'ai travaillé dans la météorologie depuis 50 ans. J'ai travaillé très dur et je suis bien présent. J'ai le sentiment qu'on ne nous a jamais demandé notre avis, à nous les plus vieux qui étions pourtant bien présents. C'est une sorte de machin enfanté par les baby-boomers, les yuppie (NDLR : intraduisible: un yuppie est un jeune débutant bien installé dans la vie) ! "
"Ils nous ont bourré le crâne depuis vingt ans en commençant par l'hiver nucléaire (NDLR : L'alarmisme sur soi-disant refroidissement des années 70, voir le bêtisier). La panique va suivre son cours, puis, dans 15 ou 20 ans, nous regarderons en arrière et nous constaterons que c'était un canular"
"J'entends beaucoup de jeunes chercheurs me dire qu'ils n'y croient pas (NDLR: au battage sur l'effet de serre), mais ils ne s'en mêleront pas. S'ils sont malins ils diront "Je vais laisser les choses suivre leur cours". C'est une sorte de McCarthisme rampant. De mon coté, je m'efforce de dire la vérité autant que je le peux. J'ai été élevé comme ça !"

NDLR : et à propos de la responsabilité du réchauffement climatique actuel, Bill Gray répond :

"Les hommes sont peut-être responsables d'une toute petite partie de ce réchauffement. Vraiment toute petite. Mais le réchauffement actuel ne va pas durer. A mon avis, dans trois ou quatre ans, le globe va se refroidir de nouveau comme il l'a fait à partir du milieu des années 40 jusqu'au milieu des années 70."

NDLR : Bill Gray a témoigné dans ce sens auprès du Sénat américain. Il a écrit de nombreux articles dans les journaux, donné des conférences. Il a fait tout ce qu'il a pu pour faire entendre son message... En vain ! Personne n'en a parlé ou presque. Pourtant son avis est parfaitement autorisé. C'est un grand spécialiste.

Et lorsqu'on lui demande qu'elle est, à son avis, la raison de ce "consensus " sur le réchauffement climatique, voici ce que répond Bill Gray :

So many people have a vested interest in this global-warming thing—all these big labs and research and stuff. The idea is to frighten the public, to get money to study it more. Now that the cold war is over, we have to generate a common enemy to support science, and what better common enemy for the globe than greenhouse gases?

En français :

Il y a tant de gens qui tirent bénéfice de cette affaire de réchauffement de la planète - tous les grands laboratoires de recherche et autres. L'idée est d'effrayer le grand public afin de recevoir de l'argent et de poursuivre ses travaux. Maintenant que la guerre froide est terminée, nous devons nous fabriquer un nouvel ennemi, commun à tous, pour soutenir la Science et quel est le meilleur ennemi commun pour la planète que les gaz à effets de serre ?

NDLR : A noter que lors de son passage à la Vice Présidence des Etats-Unis (sous Clinton), Al Gore a fait supprimer tous les contrats de recherches attribués à Bill Gray. Ce n'est pas vraiment étonnant mais ce n'est pas très fair-play ni très honnête du point de vue scientifique.


Alors vous avez dit "consensus" ? Voila pourtant encore un des plus grands experts du climat qui n'est pas d'accord. Mais alors, pas du tout du tout d'accord !

Mise à jour du 4 novembre 2008 : Bill Gray, s'inquiétant des mesures dispendieuses et intuiles envisagées par les politiques chauffés à blanc par les écologiste, en remet une couche. (Lire son article pdf en anglais)

A propos du célèbre Groupe Intergouvernemental d'Etude du Climat (GIEC ou IPCC en anglais), voici quelques interventions, parmi bien d'autres, qui obscurcissent sérieusement la crédibilité de cet organisme...

Paul Reiter est un grand spécialiste mondial des maladies propagées par les moustiques telles que la malaria. Il est directeur de l'équipe "insectes et maladies infectieuses" de l'Institut Pasteur et a participé à de nombreuses et prestigieuses institutions internationales comme l'OMS. Voici ce qu'il déclare dans un interview réalisé pour un documentaire qui est sorti le 8 mars 07 sur C4 (BBC, "The great Global Warming Swindle" il existe une version sous-titrée en français, voir ici)

"The global warming is dressed up as science but it is not science : it is propaganda ! "

En français :

"L'affaire du réchauffement climatique est déguisée comme de la science mais ce n'est pas de la science : c'est de la propagande !"

Et encore :

"I was horrified to read the second assessment report. There was so much misinformation, without any kind of recourse to the scientific literature, the truly scientific literature by specialists in those fields ! ".

En français :

"J'ai été horrifié par ce que j'ai lu dans la partie II du rapport (NDLR : rapport du GIEC, la partie qui concerne les possibles épidémies liées au réchauffement climatique). Il y avait tellement d'informations erronées sans aucun recours à la littérature scientifique, la vraie littérature scientifique des spécialistes de ces problèmes ! ".

Et aussi de Paul Reiter, dans le même documentaire à propos des "meilleurs spécialistes du GIEC"

"Cette affirmation que le GIEC est composé des 1500 ou 2500 meilleurs savants du monde ? Vous jetez un coup d'oeil à la bibliographie, et vous voyez que c'est faux. Il y a dedans un grand nombre qui  ne sont pas des scientifiques."

Et Richard Lindzen, lui aussi ancien membre du GIEC, donne des précisions :

"Et pour parvenir à faire monter le nombre jusqu'à 2500, ils sont dû recruter des journalistes, des gouvernementaux etc. n'importe qui proche d'eux à un moment quelconque, et on ne demande l'avis d'aucun d'entre eux ! Beaucoup d'entre eux ne sont pas d'accord !"

Paul Reiter en rajoute une couche !

"Ceux qui sont des spécialistes mais qui ne sont pas d'accord et qui démissionnent -j'en connais un grand nombre- On rajoute simplement leurs noms sur la liste des auteurs et ils font toujours partie de cette liste des fameux "2500 meilleurs scientifiques"! (NDLR : C'est exactement ce qui est arrivé à Paul Reiter qui a dû menacer le GIEC d'un procès pour que son nom soit enfin retiré de la liste)

 

Paul Reiter profite de cet interview pour démolir une des idées préférées et généreusement propagées par le GIEC (et Al Gore dans "an unconvenient truth") qui déclare que "les moustiques ne peuvent survivre à des températures inférieures à 16 ou 18°C" , faisant ainsi craindre une extension de la malaria dans l'hémisphère Nord si celui-ci se réchauffe. Paul Reiter déclare que c'est absolument faux et que la densité de moustiques est très élevée en Arctique et, aussi, que la plus grande épidémie de malaria qui a fait plusieurs centaines de milliers de morts s'est produite dans le nord de la Russie, jusqu'en sibérie !

Le professeur Frederick Seitz est un scientifique éminent et reconnu, bardé de médailles et titulaire de prix prestigieux. Auteur de nombreux livres, il a participé à la découverte du transistor. Il a été président de l'Académie des Sciences Américaines pendant plusieurs années. Il combat depuis longtemps l'idée du réchauffement climatique anthropogénique (dû au CO2) Voici ce qu'il a écrit dans la presse au sujet des méthodes "scientifiques" du GIEC :

"I have never witnessed a more disturbing corruption of the peer review process than the events that lead to this IPCC report"

En français :

"Je n'ai jamais été le témoin d'une plus horrible corruption du processus d'arbitrage par les pairs (NDLR : le processus classique par lesquels passent tous les articles scientifiques qui sont examinés à la loupe par d'autres scientifiques avant d'être publiés) que lors de la rédaction de ce rapport de l'IPCC. (NDLR : Celui de 1995)".

Toujours sur le même sujet, vous pourrez lire ici la lettre d'un autre éminent démissionnaire du GIEC, Christopher Landsea.

Vincent Gray est depuis 1991 et jusqu'à nos jours inclus, un des relecteurs officiels et attitrés des différents rapports pondus par le GIEC. Spécialiste chevronné du climat, il a été jusqu'à écrire un livre (The Greenhouse Delusion: A Critique of 'Climate Change 2001) et plusieurs articles, dont un, récemment, en 2007, pour dénoncer les abus et les erreurs commises par cet organisme et par d'autres comme la NOAA à propos des "corrections" qu'il faut apporter aux mesures satellitaires et des ballons sondes pour que la basse atmosphère se réchauffe conformément à la théorie de l'effet de serre (article ici). Une des dernières phrases de cet article en dit très long et ceci d'autant plus qu'elle est écrite par quelqu'un qui est au première loges pour accréditer (ou infirmer) les rapports du GIEC. La voici :

" The evidence that greenhouse forcing cannot be detected in the lower troposphere for long periods shows that the warming which is evident in surface measurements cannot be caused by greenhouse forcing."

En français : "Le fait que l'effet de serre ne peut être détecté dans la basse troposphère, pendant de longues périodes, montre que le réchauffement ( NDLR : de la planète. Allez voir ici) qui est évident dans les mesures de surfaces ne peut pas être dû à l'effet de serre."

Evidemment, le rapport final du GIEC s'est empressé de passer sous silence ces critiques fondamentales qui viennent pourtant de l'un de ses membres les plus éminents tout comme d'ailleurs de celles de son Vice Président Yuri Izrael. Le bureau du GIEC serait obligé de renier tous les discours alarmistes qu'il a tenu depuis le début...
Bizarre .. et inquiétant. N'est-ce pas ? Le rapport final du GIEC ne tient aucun compte des préventions de son Vice-Président et d'un de ses meilleurs experts. Pas plus d'ailleurs que les vives critiques de trois autres de ses experts officiels : Paul Reiter, Richard S. Courtney et Peter Dietze qui ont tous signé en 2006 une pétition auprès du gouvernement Canadien le mettant en garde contre l'application du protocole de Kyoto sur des base scientifiques infondées. On se demande qui tire les ficelles au GIEC ...A ce propos, lisez cette analyse de Vincent Gray sur le fonctionnement du GIEC. Elle laisse rêveur !

Consensus ? Vous avez dit consensus ? Même au sein du GIEC, il n'existe pas !

Antonio Zichichi est membre de l'Académie des Sciences Pontificale. Il est aussi le président de la Fédération Mondiale des Scientifiques, ancien président de la Société de Physique Européenne, ancien président de l'Institut National Italien de Physique Nucléaire et Subnucléaire et ancien président du Comité Scientifique pour laTechnologie de Désarmement de l'OTAN. Zichichi doit sa notoriété à la découverte de l'antimatière, à la découverte de la structure "analogue au temps" du proton, à la découverte de l'énergie effective des forces qui intéragissent entre les quarks et les gluons ainsi que la preuve qu'il est impossible de briser le photon malgré sa structure complexe... Bref, Antonio Zichichi est vraiment une grande pointure dans le monde scientifique.

Lors d'une récente réunion à Rome en avril 2007, sous l'égide du Vatican, Antonio Zichichi a prononcé un discours qui a marqué les esprits et qui résulte en une condamnation sans appel du GIEC qui est responsable, selon Zichichi, de l'utilisation et de la promotion de modèles "Incohérents et invalides du point de vue scientifique".

il ajoute que " Sur la base des faits scientifiques, il n'est pas possible d'exclure l'idée que le changement climatique soit dû à des causes naturelles et il est plausible que l'homme n'est pas à blâmer".

D'après Zichichil'activité solaire est responsable de l'essentiel du réchauffement climatique (thèse nous le défendons ici) que nous observons et les causes humaines de ce réchauffement se montent, au pire; à 10%.

Et Zichichi conclut : " Il faudra encore beaucoup de travail avec beaucoup plus de rigueur scientifique pour améliorer les modèles qui sont actuellement utilisés". Voici un de ses récents séminaires donné à Erice dans lesquels il explique pourquoi la science climatique n'en est encore qu'à ses balbutiements. Son argumentation sur les équations différentielles couplées est très proche de celle de Gerlich et Tscheuschner.

Augie Auer était, jusqu'en 1998, un grand Chef Météorologiste de l'Organisation Mondiale de la Météorologie. Il était aussi auerprofesseur de sciences atmosphériques de l'université du Wyoming (USA). En désaccord total avec les prises de position de l'organisation OMM dont il était un des grands responsables, il a rejoint les rangs déjà très étoffés en matière de climatologie de la "New Zealand Climate Science Coalition" - un groupe très actif qui s'élève contre les affirmations de la pensée unique en matière de réchauffement climatique.

Voici ce qu'il déclarait (entre autre) le 30 avril 2006 :

Prof Auer said that three quarters of the planet was ocean, and 95 percent of the greenhouse effect was governed by water vapour.

``Of that remaining 5 percent, only about 3.6 percent is governed by CO2 and when you break it down even further, studies have shown that the anthropogenic (man-made) contribution to CO2 versus the natural is about 3.2 percent.

``So if you multiply the total contribution 3.6 by the man-made portion of it, 3.2, you find out that the anthropogenic contribution of CO2 to the the global greenhouse effect is 0.117 percent, roughly 0.12 percent, that's like 12c in $100.

``It's miniscule ... it's nothing,'' he said.

En français : Le Professeur Auer dit que la planète est constituée aux trois quarts par des océans et que 95% de l'effet de serre vient de la vapeur d'eau.

"Des 5% restants, seulement environ 3,6% vient du CO2 et quand vous voulez en savoir plus, vous trouvez que les études ont montré que la contribution anthropogénique ( venant de l'activité humaine) n'est que de 3,2% par rapport au CO2 naturel."

"Ainsi, si vous multipliez la part de contribution totale de 3,6% du CO2 par la fraction due à l'homme, vous trouvez que la contribution anthropogénique à l'effet de serre est de 0,117 %." C'est comme 12 cent dans 100$.

"C'est minuscule, pratiquement rien " ajoute t'il .

Auer note, comme beaucoup d'autres scientifiques, que " Crises are what always drives the funding.'' "Les crises attirent toujours l'argent pour la recherche" pour expliquer le comportement quelque peu "complice" de certains scientifiques qui se taisent quant aux exagérations alarmistes apportées par les médias à la présentation de leurs travaux. Augie Auer est décédé au cours du mois de mai 2007.

Michael Griffin est le Directeur Général de la NASA. Agé de 55 ans, il est aussi depuis un an responsable du département des études spatiales au Laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins, dans le Maryland. Il détient un doctorat d'ingénieur en sciences de l'espace de la même université et pas moins de 5 différents autres mastersC'est donc un scientifique surdiplômé habilité à prendre part au débat en cours.

Dans une interview enregistrée en Juin 07 à la Radio Publique Nationale des Etats-Unis, Michael Griffin a déclaré : “Je n’ai aucun doute qu’une tendance de réchauffement climatique existe. Mais je ne suis pas sûr que c’est juste de dire que c’est un problème contre lequel nous devons lutter. Je pense que je me demanderais quels êtres humains, où et quand, peuvent se voir accorder le privilège de décider que ce climat particulier, que nous avons ici-même, aujourd’hui, est le meilleur climat pour tous les autres humains. Je pense que c’est plutôt arrogant pour un individu d’affirmer de telles choses. »

Selon Michael Griffin "la Nasa est la première agence mondiale pour l'étude de la Terre et les conditions qui contribuent au changement du climat et au réchauffement". C'est exact mais la Nasa (financée par l'Etat) est aussi la plus grande pépinière mondiale de scientifiques alarmistes dont James Hansen qui est à l'origine des prédictions les plus catastrophistes sur le réchauffement climatique provoqué par le CO2 émis par les humains ou encore Gavin Schmidt qui tient le site RealClimate. James Hansen et se collègues n'ont pas apprécié les déclarations de leur grand patron et l'ont fait savoir.
Par contre, 
John Christy, qui travaille (en concurrence) avec la NASA et qui est un sceptique célèbre du réchauffement climatique anthropogénique (il est le grand responsable des mesures par satellites et par ballon sonde), lui, a dû bien s'amuser des propos du grand chef qui rejoint ainsi ses propres préoccupations !

Michael Griffin apporte aussi une critique non déguisée aux membres de son institution qui se répandent en propos alarmistes dans les médias (comme James Hansen ou Gavin Schmidt) : Voici ce qu'a dit le Directeur de la NASA : "La responsabilité de la Nasa est de recueillir des données qui sont utilisées par la communauté scientifique et les responsables politiques dans le cadre d'une discussion en cours concernant l'évolution de la planète"... "Ce n'est pas la mission de la Nasa de déterminer les politiques concernant de possibles stratégies de réduction des effets du changement climatique"
Tiens ? Le Directeur de la NASA qui sait sûrement de quoi il parle, affirme que les discussions sont en cours ! Alors pourquoi de nombreuses voix dont celles du Secrétaire Général de l'ONU Kofi Annan puis Ban Ki-Moon, d'Arnold Schwartzengger et d'Al Gore et de nombreux écologistes nous affirment haut et fort que "the debate is over". "Le débat est clos " ?
Bizarre ! Vous avez dit "bizarre" ?

Une fois encore, Vous avez dit "consensus" ? Même à la NASA qui détient sans aucun doute les meilleures bases de données mondiales sur le réchauffement climatique et une pléiade de scientifiques reconnus, ils ne sont pas d'accord entre eux et avec leur directeur général !

Le Professeur Robert Carter est un géologue australien qui travaille à la James Cook University. Il s'intéresse tout particulièrement au changement climatique par le biais de la paléoclimatologie. Son expérience et sa renommée dans ce domaine sont incontestables. Il a travaillé sur les grands projets internationaux dans cette spécialité.

Au mois de Janvier 2006, Bob Carter a déclaré que " atmospheric CO2 is not a primary forcing agent for temperature change," arguing instead that "any cumulative human signal is so far undetectable at a global level and, if present, is buried deeply in the noise of natural variation". En français :" Le CO2 contenu dans l'atmosphère n'est pas l'agent déterminant pour les changements de température". ... " Jusqu'à présent, la trace d'une intervention humaine est indétectable au niveau du globe et, si elle existe, elle est enterrée profondément dans les fluctuations naturelles."

En Mars 2007, le Professeur Carter a aussi déclaré que " the Intergovernmental Panel on Climate Change had uncovered no evidence the warming of the planet was caused by human activity. He said the role of peer review in scientific literature was overstressed, and whether or not a scientist had been funded by the fossil fuel industry was irrelevant to the validity of research. "I don't think it is the point whether or not you are paid by the coal or petroleum industry". En français "Le GIEC n'a découvert aucune preuve que le réchauffement de la planète résultait de l'activité humaine". Il a ajouté que "Le rôle de l'examen par les pairs des articles scientifiques (NDLR : le peer-review) a été tout à fait exagéré et le fait qu'un chercheur soit financé par l'industrie des carburants fossiles n'a aucune conséquence sur la validité de ses résultats".

Bob Carter explique que " lower atmosphere satellite-based temperature measurements, if corrected for non-greenhouse influences such as El Nino events and large volcanic eruptions, show little if any global warming since 1979, a period over which atmospheric CO2 has increased by 55 ppm (17 per cent).En français :" Les mesures de la température de la basse atmosphère mesurées par les satellites et corrigées des effets non liés à l'effet de serre comme El Ninõ et les éruptions volcaniques, ne montrent qu'un réchauffement très faible ou nul depuis 1979, une période pendant laquelle la quantité de CO2 atmosphérique a augmenté de 55 ppm (17%).

Et il ajoute que :

"there are strong indications from solar studies that Earth's current temperature stasis will be followed by climatic cooling over the next few decades" En français : " A partir des études sur le soleil, on trouve qu'il y a de sérieuses indications que la présente stabilité de la température ( NDLR : depuis 1998) sera suivie d'un refroidissement climatique au cours des prochaines décennies" (NDLR : conformément au modèle exposé dans la page "thèses du réchauffement climatique")

Le professeur Carter note aussi que : " It is extremely dangerous for an unelected and unaccountable body like the IPCC to have a monopoly on climate policy advice to governments. And even more so because, at heart, the IPCC is a political and not a scientific agency." En français :" Il est extrêmement dangereux qu'une organisation non élue et échappant à tout contrôle comme le GIEC puisse détenir le monopole pour conseiller les gouvernements au sujet du climat. Et ceci d'autant plus, qu'au coeur du problème, le GIEC est une agence politique et non pas scientifique".

Reid Bryson, 87 ans en 2007, est reconnu universellement comme le père de la climatologie scientifique. Il est le climatologue le plus souvent cité dans la littérature mondiale et est maintenant professeur émérite de l'Université du Wisconsin. Compte tenu de sa compétence et de Brysonson expérience inégalées en climatologie, il mérite d'être écouté.
Il ne mâche pas ses mots quand il évoque le "réchauffement climatique engendré par l'homme". Voici ce qu'il en a dit tout récemment au cours d'un interview ::

"There is no credible evidence that it is due to mankind and carbon dioxide. We've been coming out of a Little Ice Age for 300 years. We have not been making very much carbon dioxide for 300 years. It's been warming up for a long time"
En français :

"Il n'y a pas d'évidence crédible que ceci ( NDLR : le réchauffement actuel) soit dû à l'humanité et au CO2. Nous sortons du petit âge glaciaire depuis 300 ans. Nous n'avons pas fabriqué beaucoup de CO2 depuis 300 ans. Le réchauffement se produit depuis très longtemps"

Il ajoute que

"Humans are polluting the air and adding carbon dioxide to the atmosphere, but the effect is tiny.... It's like there is an elephant charging in and you worry about the fact that there is a fly sitting on its head. It's just a total misplacement of emphasis,"

Les humains polluent l'air et ajoutent du CO2 dans l'atmosphère, mais l'effet est tout petit...C'est comme s'il y avait un éléphant qui se mettait à vous charger et que vous vous inquiétiez parce qu'il a une mouche posée sur sa tête ".

Plus loin, il déclare, à propos du fameux "consensus" :
: "Consensus doesn't prove anything, in science or anywhere else, except in democracy, maybe."

"Le consensus ne prouve absolument rien, en science comme ailleurs, sauf peut-être en démocratie "

Lorsqu'on lui demande pourquoi y a t'il autant de scientifiques qui adhèrent au réchauffement climatique anthropogénique, il répond :
"If you want to be an eminent scientist you have to have a lot of grad students and a lot of grants. You can't get grants unless you say, 'Oh global warming, yes, yes, carbon dioxide.'

Si vous voulez être un scientifique reconnu, vous devez avoir de nombreux étudiants en thèse et beaucoup de dotations financières. Vous ne pouvez pas obtenir de contrats à moins que vous disiez " Ah, le réchauffement climatique ? Oui, oui, le CO2."

Quand on lui parle du film d'Al Gore (An inconvenient truth), Bryson bondit :

"Don't make me throw up. It is not science. It is not true." "Ne me faites pas vomir. Ce n'est pas de la science. Ce n'est pas la vérité."

En février 2008, Reid Bryson en remet une couche (voir l'article complet ici (en anglais))

"I do it, because as one who has spent many decade studying the subjet professionally. I find that there are enormous gaps in the understanding of those making the most strident claims about climatic change. In order to read the news rationally, the educated reader needs a few keys to quickly sort the patently absurd from the possibly correct."

"Je fais cela (NDLR : écrire un article dénonçant les aberrations couramment propagées) en tant que quelqu'un qui a passé de nombreuses décades à étudier le sujet en professionnel. Je trouve qu'il y a un énorme déficit dans la compréhension de ceux qui profèrent les affirmations les plus alarmistes à propos du changement climatique. S'il veut lire les nouvelles de manière rationnelle, le lecteur cultivé a besoin d'un certain nombre de clefs pour extraire ce qui est totalement absurde de ce qui peut être correct."

Et Reid Bryson d'en donner les clefs en énumérant et réfutant les contre-vérités qui sont malheureusement passées dans le sens commun, comme le réchauffement climatique actuel est sans précédent dans l'histoire (Faux). Le réchauffement climatique est d'origine anthropogénique (Faux). Le CO2 est le le gaz à effet de serre le plus important (Faux).On ne peut contester les modèles d'ordinateur du réchauffement climatique (Faux).etc..

Le Docteur Nils-Axel Mörner est l'ancien responsable du Département de Paleogéophysique et de Géodynamique de l'Université de Stockholm en Suède. Il a été le président de 1999 à 2003 de la commission internationale INQUA chargé d'étudier l'évolution du niveau des mers et des côtes. Il a été le chef du projet qui concernait le niveau de la mer dans les maldives. Le Dr. Mörner étudie le niveau des mers et son effet sur les côtes marines depuis 35 ans. Il est la référence dans ce domaine.

N-A Mörner a été récemment interviewé par l'association EIR (texte complet ici) qui lui a posé quelques questions clefs sur l'élévation réelle du niveau des mers telle qu'elle est mesuré par les jauges marines et par les satellites. Son discours est très éloigné des affirmations alarmistes des rapports successifs du GIEC et de certains "physiciens-climatologues" comme James Hansen de la NASA qui trouve que le GIEC est beaucoup trop optimiste sur ses prédictions de montée des eaux à 100 ans !

Voici quelques unes des déclarations de N-A Mörner :

Au sujet des mesures du niveau des eaux de mer, il n'est pas tendre avec le GIEC, c'est le moins que l'on puisse dire !
" Les gens du GIEC ont choisi Hong Kong qui possède six jauges de niveau. L'une d'entre elles indiquait + 2,3mm de montée des eaux par an. Tous les géologues savent que cette région s'enfonce lentement à cause de la compaction des sédiments. C'est donc le seul enregistrement que vous ne devez pas prendre en compte. De plus si ce chiffre était correct, la Hollande ne s'enfoncerait pas mais, au contraire, s'élèverait. Ce qui est totalement ridicule ! On ne peut même pas attribuer à l'ignorance une chose comme celle-là ! "
N-A Mörner répéta cette affirmation, en déc. 2007, lors d'un interview en accusant le GIEC de "falsification de données". (source)

Sur les "méthodes du GIEC", il est on ne peut plus critique :
"J'ai été expert relecteur pour le GIEC en 2000 et l'année dernière. La première fois que j'ai lu le rapport, j'ai été abasourdi. Le rapport émanait de 22 auteurs mais aucun d'entre eux, -aucun !- n'est un spécialiste du niveau des mers. Ils ont reçu cette mission parce qu'ils avaient promis de répondre ce qu'on attendait d'eux. Une fois de plus, c'était une affaire d'ordinateur. C'est tout à fait typique : La communauté des météorologues travaille avec des ordinateurs, de simples ordinateurs.
Les géologues ne font pas comme ça ! Nous allons sur le terrain et nous observons. Puis nous essayons de bâtir un modèle sur ordinateur, mais l'ordinateur ne vient jamais en premier."

A propos des fameuses iles de Tuvalu qui sont le "canari dans la mine" de la montée des eaux due au réchauffement climatique comme disent les américains et les gens du GIEC :

"Un autre endroit, très connu, ce sont les îles Tuvalu qui sont censées disparaître bientôt parce qu'on a émis trop de CO2. Nous avons disposé une jauge de niveau, un enregistreur variographe depuis 1978. C'est à dire depuis 30 ans. Et, une fois encore, si vous regardez les résultats, il n'y a absolument aucune tendance, aucune montée des eaux."

Idem pour l'île de Vanuatu ou l'île de Tegua.

"Il y a Vanuatu et aussi dans le Pacifique, au nord de la Nouvelle Zélande et des îles Fidji, l'île de Tegua. On dit qu'on devra l'évacuer parce que le niveau des mers s'élève. Mais, une fois encore, si vous regardez les enregistrements des jauges de niveau, vous constatez qu'il n'y a absolument aucune indication que le niveau monte. Si vous vouliez approfondir un peu vous pourriez dire que la marée descend un peu plus mais il n'y a absolument aucune élévation du niveau".

A propos de l'Europe :

" La communauté Européenne a poussé le bouchon très loin (NDLR : Dans l'orientation des projets de climatologie): Si vous voulez obtenir une bourse de financement en climatologie, il est écrit dans le document que l'accent doit être mis sur le réchauffement global. Tous les autres n'obtiennent pas un centime parce qu'ils ne remplissent pas les obligations requises. C'est très mauvais parce que vous commencez votre recherche en vous imposant ce que vous voulez trouver. C'est ce que les dictatures et les autocraties ont fait. Elles exigeaient que les scientifiques trouvent ce qu'elles voulaient."

Bref, N-A Mörner ( photo ci-contre, prise en 2008) juge que toutes les prévisions (prédictions) du GIEC en ce qui concerne la hausse du niveau des mers sont "nonsense", c'est à dire "absurdes". Il estime que, pour la même période, les niveaux des mers peuvent changer de plus ou moins 10 centimètres. On est très, très loin des dizaines de mètres prédits par Al Gore ou James Hansen !

propos du temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère :

Tom V. Segalstad est le directeur du Musée Géologique de l'Université d'Oslo. Il est ancien expert reviewer du GIEC. Il est surtout un expert reconnu de l'étude des échanges entre les océans et l'atmosphère et notamment des échanges du CO2 qui joue, comme l'on sait, un rôle unique et primordial dans les modèles informatiques du GIEC.

Il se plaint des connaissances très limitées en géologie du GIEC et déclare : "Le GIEC a besoin de leçons en géologie pour ne pas faire des erreurs fondamentales," ... "La majorité des géologues de premier plan, à travers le monde, sait que le point de vue du GIEC sur le fonctionnement de la Terre est improbable pour ne pas dire impossible".

Pour le Professeur Segalstad qui est un spécialiste de la question, le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère n'est que de dix années. Il précise que "Cette durée a été établie à partir des mesures basées sur le cycle naturel du carbone 14 et aussi du carbone 14 des tests nucléaires, elle a été établie à partir des mesures de radon-222, à partir de la solubilité des gaz atmosphériques dans les océans, à partir de la comparaison des équilibres isotopiques, à partir d'autres mécanismes également et ce sur plusieurs décennies par de nombreux scientifiques dans de multiples disciplines."

lifetime

Pourtant, le GIEC estime dans ses modèles et ses écrits, que le temps de résidence du CO2 dans l'atmosphère serait extrêmement long, entre 50 et 200 ans (!) car cela s'avère indispensable pour que le taux de CO2 augmente comme prévu pour pouvoir en tirer des conclusions catastrophiques. Malheureusement, outre que cette affirmation ne repose sur aucune mesure physique et contredit carrément les mesures réelles effectuées par les spécialistes de la question, le GIEC persiste à se baser, une fois de plus, sur des modèles informatiques non vérifiés par l'expérience. "C'est un non-sens" dit le Professeur Segalstad en termes sybillins. Il ajoute : "Ils ont simplement rejeté les preuves qui sont, en tout état de cause, irréfutables. A la place, ils ont mis leur foi en construisant une sorte de science fiction ou un monde né de leur fantasme."

Il ajoute que cette affirmation du GIEC que la taux de résidence du CO2 serait environ 5 à 20 fois plus long que celui qu'indiquent les mesures réelles, ne tient pas la route et conduit le GIEC à proférer des absurdités parce que, du fait des échanges permanents entre l'atmosphère et les océans, on sait qu'en régime permanent, la quantité de CO2 dans l'atmosphère est environ 50 fois plus petite que celle qui est contenue dans les océans. Ainsi, comme l'affirme le Professeur Segalsatd :

"Le GIEC postule un doublement du CO2 atmosphérique, ce qui voudrait dire que les océans devraient recevoir 50 fois plus de CO2 pour atteindre cet équilibre," explique le Prof. Segalstad. "Ce total de 51 fois la quantité actuelle de CO2 dans l'air dépasse les réserves connues de carbone fossile : cela représente plus carbone que tout ce qui existe dans le charbon, le gaz et le pétrole que nous puissions exploiter sur toute la planète."

De plus, les calculs d'équilibre isotopique du Prof. Segalstad - une technique standard en science - montrent que si le CO2 dans l'atmosphère a une durée de vie de 50 à 200 ans, comme l'affirment les scientifiques du GIEC, l'atmosphère devrait contenir moitié moins de CO2 que maintenant. A cause de cette conclusion insensée, les modèles du GIEC postulent que la moitié du CO2 devraient être cachée quelque part, dans un "puits manquant." De nombreuses études ont cherché ce puits manquant, la quête du Graal en science climatique, sans succès. "C'est une quête pour un puits mythique de CO2 pour expliquer une durée de vie de CO2 non mesurable pour satisfaire à un modèle informatique hypothétique sur le CO2 qui prétend montrer qu'une quantité impossible d'émission de fossile est en train de réchauffer l'atmosphère," conclut Prof. Segalstad. "C'est de la fiction du début à la fin."

Voila encore un expert qui n'est pas d'accord avec les calculs et les prédictions du GIEC. C'est le moins que l'on puisse dire !

Sources concernant Tom V. Segalstad : en français, inspiré de skyfal.free.fr. L'original en anglais ici (payant)

Une fois n'est pas coutume : Voici quelques déclarations d'un alarmiste de la première heure...

Mike Hulme qui est le Directeur du Centre de Recherche Tyndall sur le changement climatique au Royaume Uni était un des ténors du réchauffement climatique les plus connus du Royaume Uni. Il semble avoir sérieusement réfléchi depuis lors...Il s'avoue très inquiet et complètement dépassé par les excès propagés par les médias, les fanatiques écologistes et quelques autres comme Sir N. Stern (et Al Gore sans doute)... Voici ce qu'il a déclaré récemment sur le site de la BBC News:

“The IPCC is not going to talk about tipping points; it's not going to talk about five-meter rises in sea level; it's not going to talk about the next ice age because the Gulf Stream collapses; and it's going to have none of the economics of the Stern Review. It's almost as if a credibility gap has emerged between what the British public thinks and what the international science community think. …"

En français :
"Le GIEC n'annoncera pas que nous arrivons à un point de basculement (NDLR: du climat); Il n'annoncera pas que la mer va monter de 5 mètres ; il ne va pas dire que nous allons entrer dans un nouvel âge glaciaire à cause de l'effondrement du Gulf Stream, et ce qu'il dira n'aura rien à voir avec les prédictions économiques du rapport de Sir Stern. Tout se passe comme si un gouffre s'était creusé entre ce que pense le public anglais et ce que pense la communauté scientifique internationale..."

Mike Hulme insiste :

 “Over the last few years a new environmental phenomenon has been constructed … - the phenomenon of ‘catastrophic’ climate change. It seems that mere ‘climate change’ was not going to be bad enough, and so now it must be ‘catastrophic’ to be worthy of attention. The increasing use of this pejorative term - and its bedfellow qualifiers ‘chaotic’, ‘irreversible’, ‘rapid’ - has altered the public discourse around climate change.

En français :

"Au cours des dernières années un nouveau phénomène environnemental est né...-le phénomène du changement climatique "catastrophique". Il semble que le simple "changement climatique" n'est pas assez dramatique. Désormais il doit être "catastrophique" pour mériter l'attention. L'utilisation croissante de ce qualificatif péjoratif et des ses semblables comme "chaotique", "irréversible", "rapide" - ont changé la perception du public en ce qui concerne le changement climatique. "

“This discourse is now characterised by phrases such as ‘climate change is worse than we thought’, that we are approaching ‘irreversible tipping in the Earth's climate’, and that we are ‘at the point of no return’. I have found myself increasingly chastised by climate change campaigners when my public statements and lectures on climate change have not satisfied their thirst for environmental drama and exaggerated rhetoric. It seems that it is we, the professional climate scientists, who are now the (catastrophe) sceptics. How the wheel turns!” 

"Ce discours est maintenant agrémenté par des phrases telles que " Le changement climatique est pire que ce que nous pensions", que nous approchons du point de basculement du climat de la planète et que nous sommes arrivés "au point de non retour". Je suis moi-même incroyablement agressé par les fanatiques du changement climatique quand mes déclarations publiques et mes conférences ne satisfont pas leur soif pour les catastrophes environnementales et leur discours outranciers. Il semble maintenant que c'est nous, les scientifiques climatologues professionnels qui sont devenus des sceptiques (des catastrophes). Comme la roue tourne !"

Et il ajoute : "The language of catastrophe is not the language of science.". "Le langage des catastrophes n'est pas celui de la science."

Et oui, Prof Mike Hulme. A force de crier au loup, voila ce qui arrive !
Vous ne l'aviez pas prévu ? On découvre soudainement que les médias et les écolos amplifient la moindre de vos déclarations au centuple pour faire augmenter les ventes et faire de la propagande ?
Quelle naïveté !

Le Dr. Madhav L. Khandekar est un scientifique expert en climatologie d'"Environnement Canada". Il était expert relecteur du dernier rapport de 2007 du GIEC. Voici ce qu'il a déclaré dans une note publiée ici en août 2007.

"As one of the invited expert reviewers for the 2007 IPCC documents, I have pointed out the flawed review process used by the IPCC scientists in one of my letters (The Hill Times, May 28, 2007). I have also pointed out in my letter that an increasing number of scientists are now questioning the hypothesis of GHG-induced warming of the earth's surface and suggesting a stronger impact of solar variability and large-scale atmospheric circulation patterns on the observed temperature increase than previously believed."

En français : "En tant qu'expert invité pour le rapport 2007 du GIEC, j'ai insisté sur le processus d'examen vicié utilisé par les scientifiques du GIEC dans une de mes lettres ( The Hill Times, 28 mai 2007). Dans ma lettre, j'ai aussi attiré l'attention sur le fait qu'un nombre croissant de scientifiques s'interrogent sur la validité de l'hypothèse du réchauffement de la surface terrestre par les gaz à effet de serre. Il suggèrent une plus forte participation que ce qu'on l'on pensait, de la variabilité solaire et de la circulation atmosphérique à grande échelle sur les températures observées."

Il conclue :
"It is important to first develop an improved understanding of the earth's temperature trends and changes before committing millions (billions!) of dollars to reduce greenhouse gases (GHGs). Unfortunately, the IPCC climate change documents do not provide an objective assessment of the earth's temperature trends and associated climate change."

en français : "Il est important d'améliorer notre compréhension de l'évolution de la température de la terre et ses variations avant de consacrer des millions (des milliards !) de dollar pour réduire la quantité de gaz à effet de serre (GES). Malheureusement, les rapports sur le changement climatique du GIEC ne fournissent pas une évaluation objective des tendances de température et du changement climatique associé."

... NDLR : Encore une expert relecteur de la prose du GIEC, après bien d'autres, qui n'est pas du tout d'accord, mais alors pas du tout !
Vous avez bien dit "Consensus"
 ?

Al Pekarek (64 ans) est assistant professeur en Géologie à St. Cloud State University (USA Minnesota). Il a horreur d'être traité de "négationniste" qui est l'injure favorite des partisans des théories en vigueur contre ceux qui n'adhèrent pas à la pensée unique en matière de réchauffement climatiqueComme beaucoup d'autres comme lui, Al Pekarek déclare qu'il ne recherche " que la vérité scientifique dans le cirque médiatique" actuel...Comme la plupart des géologues, Al Pekarek a de sérieux doutes quant à la validité de la théorie de l'effet de serre. Un écriteau situé dans son bureau le rappelle aux visiteurs "Les géologues ont la maîtrise de l'histoire du climat". Et ce n'est pas négligeable en l'occurrence ! Connaître, en détail, l'évolution du climat de la terre, au cours des âges, permet de replacer les événements actuels dans le cadre plus général de l'histoire du climat de la planète.

Après 12 années consacrées à lire tout ce qui parait en matière de climatologie, Al Pekarek pense que le réchauffement existe et que la proportion de CO2 a augmenté mais qu'il n'y a aucune preuve que le réchauffement actuel résulte de l'activité humaine. Voici ce qu'il déclare :

"Geologists know that the earth' climate has done this all the time in its history.. We also know that man has not been around very long and could not have caused that. So we know that there are many natural causes that have cause our climate to change."

en français : "Les géologues savent que le climat de la terre a toujours fait cela au cours de son histoire... Nous savons aussi que l'homme n'est pas là depuis longtemps et qu'il ne pouvait en être la cause. De fait nous savons qu'il existe de multiples causes naturelles qui ont fait changer notre climat."

Al Pekarek pense que le changement climatique est une conséquence des éruptions solaires qui maîtrisent la couverture nuageuse, (NDLR comme cela est expliqué ici). En conséquence, il prédit, comme beaucoup d'autres, que la terre rentrera dans un cycle de refroidissement dans les 5 ou 10 années à venir, même si les hommes continuent à pomper du CO2 dans l'atmosphère. Il déclare :

"That's the grand experiment... Give me 5 or 10 years and I'll have the answer !"
"C'est l'expérience déterminante ... Donnez-moi 5 ou 10 ans et j'aurai la réponse !"

Al Pekarek ne tarit pas de critiques sur le soi-disant consensus entre les scientifiques sur l'effet de serre. Il affirme que de nombreux chercheurs pensent comme lui mais qu'ils ne sont pas relayés par les médias parce qu'ils ne prédisent pas de catastrophes. Il est aussi particulièrement critique sur les environnementalistes pour lesquels le réchauffement climatiques est devenu une sorte de religion. Il déclare ;

"It is an abuse of science. They are misquoting science. They are misusing science. They are making predictions of dire consequences in the name of science that will not comme true and science will loose its credibility".
"C'est un viol de la science. Ils déforment la science. Ils la détournent. Au nom de la science, ils font des prédictions dramatiques qui s'avèreront fausses et la science sera décrédibilisée "

Il pense que toute cette affaire de réchauffement climatique sera bientôt oubliée :
"In ten years, you won't hear anything about global warming".
" Dans dix ans, vous n'entendrez plus rien sur le réchauffement du globe"...

NDLR : Voila qui rejoint tout à fait les propos de Bob Carter, un célèbre paléoclimatologue. Il est exact que c'est dans la communauté des Géologues des Géophysiciens et des Géoclimatologues que l'on trouve le plus grand nombre d'opposants aux thèses en vigueur, pour ne pas dire qu'ils sont presque tous des opposants. Les journaux comme Geophysical Research Letters et Journal of Geophysical Research ne cessent de publier des articles contraires aux thèses en vigueur (ignorés par les médias, bien entendu). Avec les astro-physiciens, ils constituent le noyau dur des opposants à la pensée unique. Sans parler des physiciens théoriciens dont certains remettent carrément en cause l'existence même de l'effet de serre... comme ic

Tim Patterson est un paléo-climatologue canadien, professeur à l'Université Carlton à Ottawa. Autrefois, convaincu de l'importance du réchauffement climatique anthropogénique (lien ici) , il avoue "I taught my students that CO2 was the prime driver of climate change" i.e. " J'ai enseigné à mes étudiants que le CO2 était le moteur principal du changement climatique". Patterson précise que sa conversion (NDLR vers le scepticisme) est survenue lors de sa recherche sur les populations fossilisées des poissons du Nord Est du pacifique, il y a environ 5 à 6 ans (NDLR : nous sommes le 30 avril 2007). Il déclare

"As the proxy results began to come in, we were astounded to find that paleoclimatic and paleoproductivity records were full of cycles that correspond to various sunspots cycles"
"Au fur et à mesure que les résultats des mesures nous parvenaient, nous étions stupéfaits de constater que les enregistrements paléoclimatiques et de productivité (NDLR : en poissons) étaient remplis de cycles qui correspondaient aux différentes cycles des tâches solaires."

Patterson affirme (comme Khandekar voir ci-dessus) que, de nos jours, de plus en plus de scientifiques deviennent "sceptiques". Il déclare :

"When I go to a scientific meeting, there's a lot of opinions out there, there's a lot of discussion (about climate change). I was at the Geological Society of America meeting in Philadelphia in the fall and I would say that people with my opinion were probably the majority" (Winnipeg sun, ,13 fèvrier 2007)

"Quand j'assiste à une rencontre scientifique, il y a des tas d'opinions échangées, il y a beaucoup de discussions (sur le changement climatique). J'ai assisté au congrès de la Société de Géologie Américaine à Philadelphie cet automne et je dirais que les gens qui partagent mon opinion (NDLR : de sceptique) étaient probablement la majorité".

Lors d'un autre interview au Canadian Newspaper (26 avril 2007), Patterson déclare que les résultats récents de la recherche vont dans le sens des sceptiques. Il ajoute :

"I think the proof in the pudding based on what (media and governments) are saying (is) we're about three quarters of the way to disaster with the doubling of CO2 in the atmopshere. The world should be heating up like crazy by now and it's not. The temperatures match very closely with the solar cycles".

"Je pense que le test crucial est basé sur le fait que les medias et les gouvernements disent que nous sommes au trois quarts proches du désastre dû au doublement du CO2 dans l'atmosphère. La planète devrait s'échauffer comme une folle en ce moment, mais ce n'est pas le cas. Les températures suivent fidèlement les variations des cycles solaires."

A propos des cycles solaires évoqués par Tim Pattersonvoir ici (la deuxième partie).

Freeman Dyson est sans aucun doute un des plus grands physiciens vivants. Il est actuellement aux Etats Unis.

Voici ce qu'il a écrit à propos du réchauffement climatique dans son dernier livre paru en août 2007 et intitulé " Many Colored Glass: Reflections on the Place of Life in the Universe" Soit : "Verres colorés : Reflexions sur la place de la vie dans l'univers"

"...all the fuss about global warming is grossly exaggerated. Here I am opposing the holy brotherhood of climate model experts and the crowd of deluded citizens who believe the numbers predicted by the computer models. ... I have studied the climate models and I know what they can do. ... They do a very poor job of describing the clouds, the dust, the chemistry and the biology of fields and farms and forests. They do not begin to describe the real world that we live in.The real world is muddy and messy and full of things that we do not yet understand. It is much easier for a scientist to sit in an air-conditionned building and run computer models, than to put on winter clothes and measure what is really happenig outside in the swamps and the clouds. That is why the climate model experts end up believing in their own models. "

En Français : "...Toute cette agitation au sujet du réchauffement global est largement exagérée. Ici, je m'oppose à la sainte fraternité des experts modélisateurs du climat et à la foule des citoyens bercée d'illusions, qui croient dans les prédictions des modèles d'ordinateurs...J'ai étudié les modèles climatiques et je sais ce qu'ils peuvent faire...Ils sont très mauvais dans la description des nuages, des poussières et de la biologie des espaces cultivés, des fermes et des forêts... Ils n'en sont même pas au début de la description du monde réel dans lequel nous vivons. Dans la réalité, le monde est boueux et salissant et plein de choses que nous ne comprenons pas encore. Pour un scientifique, il est beaucoup plus facile de rester assis dans un fauteuil avec l'air conditionné à faire tourner des modèles d'ordinateur que de s'habiller avec des vêtements d'hiver et s'en aller mesurer sur le terrain ce qui se passe réellement dans les marais ou dans les nuages. C'est pour cela que les experts modélisateurs du climat finissent pas croire à leur propres modèles. "

Voilà un autre très grand scientifique de stature mondiale et qui sait de quoi il parle ... qui ne croit pas aux résultats des modèles d'ordinateurs. Il n'est pas le seul. Loin de là !

Le Dr Tim Ball est un consultant renommé pour l'environnement, chargé de responsabilités. Il est ancien professeur de climatologie à l'Université de Winnipeg (Canada). Il est aussi un opposant actif aux thèses du réchauffement climatique anthropogénique et à ce titre, il est devenu une cible privilégiée des attaques "ad hominem", de la part des alarmistes...(avec menaces de mort !)

Voici ce qu'il a déclaré ici dans un article du 5 octobre 2007, cosigné avec Tom Harris et intitulé " Prepare for cooling not warming" Soit, "Préparez vous au refroidissement pas au réchauffement".

“Climate change campaigners are frightened that, if the lid is lifted off the Pandora’s Box of modern day climate science, the vast uncertainties and contradictions in the field will become apparent and public support for multi-billion dollar climate change schemes will quickly die.”

En français : Les activistes du réchauffement climatique redoutent que si le couvercle de la boite de Pandore de la science climatique moderne est soulevé, les grandes incertitudes et les contradictions de ce domaine deviennent apparentes et que le support du grand public pour des dépenses de plusieurs milliards de dollars pour contrer le changement climatique s'évanouissent rapidement."

C'est bien vrai ! Comment va réagir le grand public si le réchauffement climatique ne se produit pas ?

proprement parler les météorologues ne sont pas des chercheurs, néanmoins ils possèdent une expérience considérable sur les évolutions du climat. A ce titre, ils méritent d'être entendus. Ainsi John Coleman est météorologue et fondateur de la plus célèbre chaîne de prévisions météorologique aux Etats Unis : The Weather Channel. Son expertise en matière de climat, tirée d'une très longue expérience acquise depuis 1953, ne peut être remise en doute.

John Coleman est extrêmement irrité, et c'est le moins que l'on puisse dire, par les affirmations courantes concernant le réchauffement climatique que l'on dit anthropogénique. Son discours et ses écrits à ce sujet, sont d'une rare violence. En voici quelques extraits que vous pourrez retrouver ici, remis dans le contexte d'une déclaration qu'il a rédigée récemment. A noter que son successeur, Joseph d'Aleo qui tient, assisté par une pléiade de collègues scientifiques, le site ICECAP, n'est pas en reste sur ce sujet. Le site ICECAP, résolument sceptique, est un des mieux documentés sur toute la blogosphère. Voici ce qu'a écrit John Coleman, tout récemment (en nov 2007) :

' it is the greatest scam in history. I am amazed, appalled and highly offended by it. Global Warming; It is a SCAM.

Some dastardly scientists with environmental and political motives manipulated long term scientific data back in the late 1990's to create an allusion of rapid global warming. Other scientists of the same environmental wacko type jumped into the circle to support and broaden the "research" to further enhance the totally slanted, bogus global warming claims. Their friends in government steered huge research grants their way to keep the movement going. Soon they claimed to be a consensus.

Environmental extremist, notable politicians among them then teamed up with movie, media and other liberal, environmentalist journalists to create this wild "scientific" scenario of the civilization threatening environmental consequences from Global Warming unless we adhere to their radical agenda. 
"

en français : "C'est la plus grande arnaque de l'histoire. J'en suis stupéfait, consterné et absolument outré. Le réchauffement global : C'est une ARNAQUE.

Quelques scientifiques peu courageux avec des motifs environnementaux et politiques ont manipulés les anciennes données scientifiques depuis la fin des annnées 90 pour créer l'illusion d'un réchauffement global accéléré. D'autres scientifiques de la même clique d'environnementalistes dingues ont sauté dans le wagon et élargi la "recherche" pour amplifier les affirmations d'un réchauffement global bidon. Leurs amis, dans les cercles gouvernementaux, ont mis en place de fabuleuses dotations de recherche pour qu'ils puissent prolonger le mouvement. Ils ont aussitôt prétendu qu'il y avait un consensus.
Des extrémistes de l'environnement aidés par des politiciens célèbres se sont associés avec des journalistes environnementalistes du cinéma, des médias et d'autres vecteurs libéraux pour créer ce scénario "scientifique" débridé d'une civilisation générant des menaces environnementales venant du Réchauffement Global, à moins que nous n'adhérions à leur projet radical."

Un peu plus loin, John Coleman explique l'origine de la démarche des scientifiques qui participent au "Réchauffement climatique":

"These scientists know that if they do research and results are in no way alarming, their research will gather dust on the shelf and their research careers will languish. But if they do research that sounds alarms, they will become well known and respected and receive scholarly awards and, very importantly, more research dollars will come flooding their way."

en français : "Ces scientifiques savent que s'ils obtiennent des résultats de recherche qui ne sont absolument pas inquiétants, leur travail va demeurer sur des étagères où il se recouvrira de poussière et aussi que leur carrière va s'étioler. Mais, si, par contre, ils produisent des résultats qui sonnent le tocsin, ils vont se faire connaître et seront admirés. Ils vont être couverts d'honneurs universitaires et, plus important encore, leur recherche va être accompagnée d'un flot de dollars. "

Enfin, John Coleman ajoute :

" I am not alone in this assessment. There are hundreds of other meteorologists, many of them PHD's, who are as certain as I am that this global warming frenzy is based on bad science and is not valid."

en français :" Je ne suis pas le seul de cet avis. Il y a des centaines de météorologues, dont beaucoup sont docteurs ès Sciences qui sont aussi certains que moi que cette frénésie du réchauffement global est basée sur une science erronée et n'a aucun fondement."

Cette dernière phrase de John Coleman mérite que l'on s'y arrête. En effet et comme il l'affirme, de nombreux météorologues (américains notamment) ont émis de doutes sérieux sur le "réchauffement climatique anthropogénique". Nombre d'entre eux y ont perdu leur postes. Ils font partie de la longue liste de ceux qui comme David Legates et George Taylor, climatologues d'état, ont purement et simplement été congédiés pour "opinion non conforme"... Vous trouverez ici, entre autres, une longue liste des météorologues sceptiques du réchauffement climatique anthropognéique.

A noter encore que le scepticisme des météorologues est facilement compréhensible. Ils sont des experts de l'évolution des données climatiques sur les océans, l'atmosphère, les nuages etc. Ce sont des observateurs et des statisticiens de la réalité objective. Ils ont une très bonne perception des évolutions climatiques naturelles à court, à moyen et à long terme. Et ils connaissent toutes les difficultés du problème. Nul ne s'étonnera dès lors qu'ils éprouvent la plus grande méfiance vis à vis des modèles d'ordinateurs du GIEC, aux multiples paramêtres ajustables et reposant sur une science non validée par l'expérience. Ici encore, on voit s'opposer les tenants de l'observation sur le terrain "à l'ancienne" aux tenants des modélisations numériques, clairement dénoncées par Claude Allègre et Marcel Leroux en France.

Daniel B. Botkin est le Président du Centre pour l'Etude de l'Environnement et Professeur émérite du département d'Ecologie, d'Evolution et Biologie Marine de l'Université de Santa Barbara (Californie) (CV ici). Il est, en particulier, l'auteur d'un livre "Harmonies discordantes : Une nouvelle écologie pour le XXIème siècle" (Oxford Univ. Press, 1990).

Dans un article publié dans le Wall Street Journal du 17 octobre 2007 (source) et intitulé " L'illusion du réchauffement global", il déclare ceci à propos du "réchauffement climatique":

" I'm a scientist who believes in the scientific method and in what facts tell us. I have worked for 40 years to try to improve our environment and improve human life as well. I believe we can do this only from a basis in reality, and that is not what I see happening now. Instead, like fashions that took hold in the past and are eloquently analyzed in the classic 19th century book "Extraordinary Popular Delusions and the Madness of Crowds," the popular imagination today appears to have been captured by beliefs that have little scientific basis."

en français : " Je suis un scientifique qui croit dans la méthode scientifique et dans ce que les faits nous enseignent. J'ai consacré 40 ans de ma vie à l'amélioration de notre environnement et de la qualité de la vie humaine. Je pense que nous ne pouvons le faire qu'en partant de la réalité et ce n'est pas ce que ce qui est en train de se produire. Au contraire, comme les effets de mode qui sont apparus dans le passé et qui sont analysés de manière éloquente dans le livre classique du XIXème siècle " Illusions populaires extraordinaires et la folie des foules", l'imagination populaire a été envahie par des croyances qui ont peu de substance scientifique."

Après un commentaire acide sur les scientifiques qui pensent que pour changer la société il n'y a pas d'autres moyens que de susciter la peur dans le grand public, il précise ce qu'il pense des modélisations sur ordinateur qui sont pratique courante de nos jours en matière de climatologie :

"The climate modelers who developed the computer programs that are being used to forecast climate change used to readily admit that the models were crude and not very realistic, but were the best that could be done with available computers and programming methods. They said our options were to either believe those crude models or believe the opinions of experienced, data-focused scientists. Having done a great deal of computer modeling myself, I appreciated their acknowledgment of the limits of their methods. But I hear no such statements today. Oddly, the forecasts of computer models have become our new reality, while facts such as the few extinctions of the past 2.5 million years are pushed aside, as if they were not our reality."

en français :" Les modélisateurs du climat qui ont développé les programmes d'ordinateur qui sont utilisés pour prédire le changement climatique, admettent que leurs modèles sont grossiers et pas très réalistes, mais sont ce qu'ils peuvent faire de mieux avec les ordinateurs disponibles et le méthodes de programmation actuelles. Ils disent que nous avons le choix entre croire en leurs modèles grossiers ou croire dans les opinions des scientifiques expérimentés focalisés sur les données (NDLR : réelles). Ayant moi même beaucoup pratiqué la modélisation sur ordinateur, j'ai apprécié l'aveu qu'il font des limites de leurs modélisation. Mais je n'entends aucun écho à leurs déclarations de nos jours. Bizarrement, les prévisions des modèles d'ordinateurs sont devenus notre nouvelle réalité, alors que des faits tels que le faible taux d'extinctions (NDLR: d'espèces) des 2,5 millions d'années écoulées, sont ignorés, comme s'ils n'étaient pas notre réalité."

La lecture complète de cet article ( vous le trouverez ici), écrit par un expert comme Daniel Botkin, est très instructive. Encore un qui a de très sérieux doutes sur le battage actuel en matière de réchauffement climatique...

Vous avez dit "consensus" ?

Quatre chercheurs américains viennent de publier un article retentissant dans le numéro de décembre 2007 de l'"International Journal of Climatology of the Royal Meteorological Society [DOI: 10.1002/joc.1651]" Vous retrouverez la courbe maîtresse (ici et encore ici) de cet article qui montre que l'empreinte incontournable de l'effet de serre dans l'atmosphère prévue par les ordinateurs du GIEC, ne s'y trouve pas et que les températures mesurées diffèrent d'un facteur 2 à 3,5 des températures prévues par les tous les modèles. Ceci constitue un démenti cinglant pour la théorie de l'effet de serre.

Trois de ces éminents chercheurs ont assorti leur découverte de commentaires, publiés dans la presse, que je reproduis ci-dessous :

Prof. David Douglass, (Professeur à l'Université de Rochester, titulaire (junior puis senior) de l'Alfred P. Sloan Award (titre prestigieux)) “The observed pattern of warming, comparing surface and atmospheric temperature trends, does not show the characteristic fingerprint associated with greenhouse warming.  The inescapable conclusion is that the human contribution is not significant and that observed increases in carbon dioxide and other greenhouse gases make only a negligible contribution to climate warming.”
en français : " La conclusion incontournable est que la contribution humaine est insignifiante et que les augmentations du taux de CO2 observées (ainsi que celle des autres gaz à effet de serre) apportent une contribution négligeable au réchauffement climatique."



Prof. John Christy (Directeur du Centre de Recherche du système Terre de l'Université de l'Alabama Hunstville) : “Satellite data and independent balloon data agree that atmospheric warming trends do not exceed those of the surface.  Greenhouse models, on the other hand, demand that atmospheric trend values be 2-3 times greater. We have good reason, therefore, to believe that current climate models greatly overestimate the effects of greenhouse gases."
en français : Les mesures satellitaires et les relevés indépendants par ballons convergent pour indiquer que le réchauffement de l'atmosphère n'excède pas celui de la surface terrestre. D'autre part, les modèles de l'effet de serre exigent que le réchauffement atmosphérique soit de 2 à 3 fois plus important. Nous avons donc de bonnes raisons de penser que les modèles climatiques actuels surestiment grandement l'importance des gaz à effet de serre."

Prof. S. Fred Singer (entre autres nombreuses responsabilités éminentes, il est professeur émérite de sciences de l'environnement à l'Université de Virginie : “The current warming trend is simply part of a natural cycle of climate warming and cooling that has been seen in ice cores, deep-sea sediments, stalagmites, etc., and published in hundreds of papers in peer-reviewed journals.  The mechanism for producing such cyclical climate changes is still under discussion; but they are most likely caused by variations in the solar wind and associated magnetic fields that affect the flux of cosmic rays incident on the earth’s atmosphere.  In turn, such cosmic rays are believed to influence cloudiness and thereby control the amount of sunlight reaching the earth’s surface ­ and thus the climate.”
en français :" Le réchauffement actuel fait simplement partie du cycle naturel de réchauffements et du refroidissements qui a été observé dans les carottages glaciaires, les sédiments océaniques profonds, les stalagmites etc... et dont les conclusions ont été publiées dans des centaines d'articles scientifiques soumis au contrôle par les pairs. Le mécanisme qui induit de tels changements climatiques est encore l'objet de discussions, mais il est probable qu'ils résultent majoritairement des variations du vent solaire et des champs magnétiques associés qui affectent le flux de rayons cosmiques incidents (NDLR : C'est la thèse des "solaristes", voir ici pour les détails) qui parviennent dans l'atmosphère. On pense que ces rayons cosmiques influent sur l'ennuagement et ainsi contrôlent le flux lumineux issu du soleil qui parvient à la surface et donc, modifient le climat.

Bigre ! ça doit drôlement chauffer du côté des ordinateurs de l'effet de serre du GIEC !
Enfin, normalement, ça devrait...

Une fois n'est pas coutume, mais actualité oblige en cette mi-décembre 2007 alors que se tient la Conférence sur le Climat à Bali sous les auspices du GIEC et du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki Moon. Je vais vous parler d'une lettre ouverte adressée aux responsables de la réunion de Bali et aux responsables de gouvernements impliqués par, pas moins de 100 chercheurs ...

On a, comme d'habitude, entendu à Bali des affirmations péremptoires du style "le débat scientifique est clos", "le temps est à l'action", "Nous avons le choix entre sauver la planète ou l'oublier" etc. Sans compter les déclarations non moins définitives d'Al Gore du genre "Nous avons commencé une guerre contre la terre elle-même, il est temps de faire la paix avec la planète". Bref, si l'on ne nous annonce pas l'apocalypse à court terme, cela y ressemble beaucoup...

Mais, pendant ce temps là, une centaine des tout meilleurs spécialistes du climat du monde entier, pour la plupart membres actuels ou anciens membres (parce qu'ils en ont démissionné) du GIEC, professeurs d'université ou chercheurs confirmés, pratiquement tous docteurs ès sciences, et dont les références scientifiques sont au dessus de toute critique, ont adressé une lettre au Secrétaire Général de l'ONU pour le mettre en garde contre toute action sur le climat qui se révélera, in fine, totalement inutile, voire néfaste La liste des signataires est ici. Vous remarquerez en parcourant cette liste que de nombreux noms de grands chercheurs qui figurent, ci-dessus, dans cette page de mon site, ne se retrouvent pas dans les signataires. Cela signifie que cette lettre n'a pu être signée que par une petite fraction (sans doute pour limiter exactement à 100 signataires) de ceux qui pensent beaucoup de mal des activités, pour ne pas dire de l'activisme, du GIEC et de ses thuriféraires.

Je vais vous traduire ici quelques paragraphes de cette lettre ouverte dont les médias francophones n'ont pas jugé opportun de faire mention, pas plus d'ailleurs que de la récente déclaration du Pape, (toujours en écho à la réunion de Bali) qui, elle aussi, sans doute parce qu'elle était très critique, a été passée sous silence...A noter qu'une missive antagoniste et alarmiste a, elle, bénéficié de la couverture médiatique. En fait d'impartialité de la presse francophone, on peut faire mieux, n'est-ce pas ? Moi, je suis plus honnête, même si je dois faire remarquer que les grands noms de la climatologie mondiale se retrouvent plutôt dans les signataires de la lettre dont je traduis quelques extraits ci-dessous.

Ce n'est donc pas la déclaration d'un seul grand chercheur que je vous livre ici mais bien celle de 100 grands chercheurs...
C'est, en termes mesurés, une critique acerbe du fonctionnement et des conclusions du GIEC.

Cette lettre est intitulée " UN climate conference taking the World in entirely the wrong direction" c'est à dire,

La conférence sur le climat conduit le monde dans une direction totalement aberrante ".

La lettre débute par ces mots :
" Il est impossible d'arrêter le réchauffement climatique qui est un phénomène naturel et qui a affecté l'humanité depuis les temps reculés"

Elle se poursuit avec quelques phrases telles que :
"Le GIEC a proféré les affirmations de plus en plus alarmistes sur les conséquences du CO2 généré par les activités humaines. Le CO2 n'est pas un gaz polluant. Il est essentiel à la photosynthèse des plantes...Il n'est pas scientifiquement prouvé qu'il soit possible de modifier, de manière significative, le climat en interrompant les émissions de gaz à effet de serre"

Le texte de la lettre accuse ensuite ouvertement le GIEC de détournement :
"Les résumés du GIEC pour les politiques (NDLR : Les fameux SPM : Summary for Policymakers) sont des rapports très généralement lus par les politiciens et les non-scientifiques. Ils constituent la base fondamentale pour la mise en place de la plupart des mesures prises à l'échelon politique. Pourtant, ces résumés sont rédigés par un groupe relativement restreint de personnalités. Le texte final est approuvé, ligne par ligne, par les représentants des gouvernements. La grande majorité des experts du GIEC et de ses relecteurs ainsi que des dizaines de milliers de scientifiques qualifiés pour ces questions ne sont pas impliqués dans la préparation de ces textes. Dès lors, ces documents ne peuvent, en aucun cas, être présentés comme revêtus du consensus des experts scientifiques du domaine."

Suivent un certain nombre de démentis des affirmations proférées dans les rapports successifs, SPM, du GIEC :
"Les observations récentes de phénomènes tels que le recul des glaciers, la hausse du niveau des mers et la migration des espèces sensibles à la température, ne constituent pas des évidences pour un changement climatique anormal, car aucune de ces évolutions ne s'écarte de la variabilité naturelle connue du climat."

Et encore, parmi d'autres démentis ou critiques des affirmations du bureau du GIEC :
"En contradiction formelle avec l'affirmation, très souvent proférée, que le débat scientifique est clos, des résultats scientifiques récents, publiés dans la littérature contrôlée par les pairs (NDLR : peer-reviewed) mettent gravement en doute l'hypothèse d'un changement climatique dangereux généré par les activités humaines...(NDLR : Comme les rapports actuels ne prennent en compte que les résultats publiés avant Mai 2005 (!!) )... les conclusions des rapports du GIEC sont périmées."

Et encore :
" Des scientifiques éminents ainsi que plusieurs représentants expérimentés du GIEC, reconnaissent que les modèles d'ordinateurs actuels sont incapables de prédire le climat à venir. En accord avec cette remarque et en dépit de projections d'ordinateurs qui prévoyaient une augmentation de la température, il n'y a pas eu de réchauffement global depuis 1998. La stagnation actuelle de la température, succédant à la hausse enregistrée à la fin du XXème siècle est conforme avec la poursuite de cycles d'oscillations naturelles, multidécadales ou millénaires, de la température."

Pour qui sait lire entre les lignes de cette lettre, écrite en termes mesurés -ce qui est typiquement scientifique- ce message signifie que le bureau du GIEC surestime grandement et inconsidérément tout à la fois, la capacité des modèles actuels à prédire le climat, les conséquences soit-disant déjà perceptibles, l'urgence d'une action draconienne sur les économies de la planète et falsifie la pensée des scientifiques qui participent au GIECC'est une lettre de protestation pure et simple de la part de participants qui en ont visiblement plus qu'assez que l'on détourne et ignore les résultats de la recherche scientifique ! Et ils ne sont pas les seuls comme le montre la longue liste des éminents chercheurs qui s'exprime dans cette page de mon site.

Dès lors, comment expliquer le battage médiatique et les vociférations des alarmistes réunis à Bali, comme d'ailleurs (hélas !) celles de nos ministres Européens, si ce n'est par le plus total mépris de la réalité scientifique et par des motivations qui lui sont totalement étrangères ?

Syun-Ichi Akasofu est le fondateur du Centre International de Recherche en Arctique (dépendant de l'Université d'Alaska Fairbanks). Professeur de physique émérite, il a été le directeur du CIRA depuis sa fondation en 1998 jusqu'en Janvier dernier. Auparavant, S. Akasofu était le Directeur de l'Institut de Géophysique (1986-1999). Sa compétence ne peut être mise en doute.

A la fin décembre 2007, il a rédigé une adresse à destination du GIEC pour le rappeler à un certain nombre de ses devoirs. Cette lettre est intitulée ; "Request to the IPCC", soit "Recommandations au GIEC". Elle comporte 12 points. Vous retrouverez le texte intégral ici.

Je vais me contenter de vous traduire ci-dessous, quelques-une des "recommandations " qu'il formule auprès du GIEC. Elles sont toutes rédigées dans le même esprit mettre un terme au catastrophisme sans fondements scientifiques généré par les médias et quelques autres...

Point 2 : Exiger des mass médias qu'ils cessent d'utiliser des films montrant de gros blocs de glace s'écroulant à l'extrémité des glaciers ainsi que les débacles au printemps, comme des soi-disant preuves de l'effet de serre anthropogénique. (Les glaciers sont en fait, des "riviéres de glace" dont l'écroulement est naturel et la débacle au printemps normale; Tous ces évènements se répètent ainsi depuis les temps géologiques)"

Point 3 : Exiger des mass médias qu'ils cessent de présenter l'écroulement de maisons bâties sur le permafrost (sol gelé) comme résultant de l'effet de serre anthropogénique. (Leur écroulement est dû à une construction inadaptée qui permet à chaleur dégagée par la maison de faire fondre la structure du permafrost sous-jacente)."

Point 6 : "Reconnaître que l'utilisation de la "crosse de hockey" (NDLR: voir ici) qui figure dans le "Résumé pour les Décideurs" de 2001 était inappropriée (Elle montrait une soudaine augmentation de la température à partir de 1900 après une lente décroissance, donnant l'impression d'un "changement climatique brutal)".

Point 7 : "Reconnaître que le réchauffement climatique actuel n'a rien d'exceptionnel ni d'anormal au vu des variations de températures du temps passé. (Il y a eu de nombreuses périodes plus chaudes que maintenant, qui ont duré des centaines d'années pendant la présente période interglaciaire qui a commencé il y a 10000 ans)

Point 9 : "Faire cesser les reportages des médias qui affirment que le niveau de la mer a déjà augmenté de plusieurs mètres dans les cinquante dernières années. ( D'après le rapport du GIEC de 2007, le taux de montée des océans est de 1,8mm/an (NDLR : en fait 1,3 mm/an, voir ici) ce qui fait que le niveau est monté de 9 cm en cinquante ans.)"

Point 11 :"Encourager les mass médias à ne pas faire état des découvertes sensationnelles qui ne reflètent l'opinion que d'un ou de quelques scientifiques. (Les journalistes qui ne sont pas familiers des phénomènes arctiques ont tendance à décrire des phénomènes normaux comme exceptionnels)"

Il conclue en disant : "Je pense que ces recommandations sont raisonnables et ne peuvent faire l'objet d'un débat...Je suis inquiet d'un inévitable retour de flamme contre la science et les scientifiques, quand le public prendra connaissance des informations correctes au sujet du changement climatique. "

Nous, à pensée-unique, sommes bien du même avis. Alors qu'attend le GIEC pour rectifier le tir et dissiper toutes ces âneries dont nos journaux sont, chaque jour, saturés ?

Enfin, en 2008, Syun Akasofu a écrit un article très complet dans lequel il explique, entre autres, que les glaciers et l'arctique se sont formés lors du dernier petit âge glaciaire et que leur fonte a commencé dès 1800... donc sans le CO2 anthropique.

Venant de Syun Akasofu qui est le spécialiste mondial N°1 de l'Arctique, ça mérite d'être médité, non ?

En cette fin décembre 2007, les choses se précipitent et ma série de citations de grands scientifiques qui doutent très sérieusement des affirmations proférées urbi et orbi par le GIEC, Al Gore, les écologistes etc. risque de devenir, d'un seul coup, pléthorique.
En effet, ce ne sont pas moins de 400 chercheurs spécialisés dans les sciences du climat et sciences connexes de pas moins de 24 pays, qui ont fait connaître leur total désaccord avec le discours de la
 pensée unique...

Cette liste de 400 chercheurs "dissidents" ou "sceptiques" ou encore " négationnistes", comme aiment à les nommer les thuriféraires d'Al Gore ou de Rajendra Pachauri (Président du GIEC), a été publié par le Comité sur l'Environnement et les Travaux Publics du Sénat des Etats Unis sous la signature de Marc Morano et de Matthew Dempsey. Cette liste inclut les références complètes des chercheurs en question ainsi que quelques citations particulièrement éclairantes sur l'état réel du fameux "Consensus" dont on nous rebat les oreilles mais ....qui n'existe manifestement.

Voici le lien qui vous permettra de remonter à l'article complet paru le 20 décembre de cette année 2007 sur le site du "U.S. Senate Comittee on Environment and Public Works". Je ne peux évidemment vous rapporter ici les quelques 400 citations des chercheurs en question mais je me fais un devoir de vous en traduire quelques unes.

Auparavant et dans le contexte de ces quelques 400 chercheurs sceptiques déclarés, permettez moi de vous citer quelques perles, relevées dans la presse récente, destinées à enfoncer profondément dans le crâne de nos contemporains l'idée de ce fameux (fumeux ?) consensus,

Quelques perles pour renforcer l'idée du consensus :

A tout seigneur tout honneur, voici pour commencer deux déclarations récentes du prix Nobel (de la paix) Al Gore, à propos des sceptiques : "Il y a encore des gens qui pensent que la terre est plate." (5 Nov. 2007)( lien) ou encore, les sceptiques du climat sont des gens qui "croient que l'alunissage a été filmé dans un studio en Arizona" (20 juin 2006) (lien)

Et de son co-lauréat Nobel, le Président du GIEC, Rajendra Pachauri, pense (20 fév. 2003)( lien) que le nombre de scientifiques sceptiques relève de ceci : "Il y a environ 300 ans, une société de la Terre Plate a été fondée par ceux qui ne croyaient pas que la terre était sphérique. Cette société existe encore. Elle comporte probablement environ une douzaine de personnes."

A signaler aussi que ce même discours à ras des paquerettes, a été repris, tout récemment, sur le site Real Climate (managé, entre autres, par Michael Mann, l'homme de la célèbre crosse de hockey) lequel a intitulé un de ses récents articles d'un méprisant "Le retour des chevaliers de la Terre Plate" pour essayer de ridiculiser des chercheurs français (pourtant éminents) qui ont trouvé une corrélation entre la température du globe et le géomagnétisme (lui-même corrélé aux cycles solaires)...

De l'Agence France Presse (l'AFP) dont la mission est d'informer, avec un maximum d'impartialité, ses contemporains, un article du 4 déc. 2007 qui signale aux médias (pour qu'ils le répercutent au centuple et sans se poser de questions, comme d'habitude), qu'un sceptique éminent "se sent de plus en plus isolé dans son affirmation que la changement climatique ne présente aucun danger pour la planète." (NDLR : Et bien non ! Mrs et Mmes les journalistes de l'AFP, c'est totalement faux ! C'est même exactement le contraire, au fur et à mesure de la parution d'articles scientifiques démentant le crédo en vigueur)

Du célèbre Washington Post (23 mai 2006)(lien) qui assurait ses lecteurs "qu'il n'y avait guère qu'une poignée de sceptiques du changement climatique provoqué par l'homme."

etc. etc. (vous en trouverez d'autres dans l'article cité ci-dessus). Voici maintenant quelques unes des déclarations sélectionnées parmis celles proférées "par la poignée" des 400 chercheurs répertoriés dans le site du "U.S. Senate Comittee on Environment and Public Works".

Déclarations de quelques "sceptiques" parmi les 400 cités. Il va de soi que j'éviterai de mentionner ceux qui figurent plus haut dans cette page.

Vous trouverez toutes les références nécessaires pour ces citations dans l'article original (en anglais).

  • Du Dr. Oleg Sorokhtin de l'Institut d'Océanologie de l'Académie des Sciences Russe (auteur de plus de 300 articles et de 9 livres) :
    "Même si concentration de " gaz à effet de serre" doublait, l'homme n'en percevrait pas l'effet sur la température."

  • De l'expert en Paléoclimatologie Augusto Mangini de l'Université de Heidelberg en Allemagne (avril 2007):
    "
    Je considère que la partie du rapport du GIEC que je peux réellement juger en tant qu'expert, c'est à dire la recontruction du paléoclimat (NDLR : La crosse de hockey entre autres) est fausse." Il ajoute" La terre ne mourra pas !"


  • Du climatologue Dr. George Kukla, chercheur à l'Observatoire Lamont-Doherty de l'Université de Columbia (24 avril 2007)
    "La seule chose dont on doit s'inquiéter ce sont les dommages crées par l'inquiétude. Pourquoi certains scientifiques sont-ils inquiets ? Peut-être parce qu'ils réalisent que cesser de s'inquiéter peut les conduire à perdre leur salaire. "

  • Du climatologue Robert Durrenberger, ancien président de l'Association Américaine des Climatologues d'Etat (US):
    "C'est Al Gore qui m'a ramené dans la bataille en me demandant de redoubler d'efforts en climatologie. Et c'est à cause de toute la désinformation qu'Al Gore et ses adeptes ont propagé que j'ai décidé que les "vrais" climatologues devaient aider le public à comprendre la vraie nature du problème."


  • Du géologue primé, Dr Ian Plimer (lien(Australien), professeur de sciences de la terre et environnementales à l'Université d'Adelaïde : " "Il y a de nouvelles publications qui sont sorties jusque même dans les dernières semaines qui montrent que nous avons une corrélation très nette entre la température terrestres, les supernovae (NDLR : responsables de rayons cosmiques) et les radiations solaires. Que se passera t'il si le réchauffement global n'a rien à voir avec les activités humaines ? Que se passera t'il si les astronomes ont raison et que le monde rentre en ce moment même, dans une période de refroidissement ? Nous autres, les géologues avons observé que le climat changeait depuis 4500 millions d'années. Trouvez nous quelque chose de nouveau !"

  • Et ainsi de suite : plus de 400 comme celles là ! Et la liste s'allonge ...

Un groupe de chercheurs Argentins, spécialistes des sciences du climat et des sciences connexes, professent de sérieux doutes sur l'origine humaine du réchauffement climatique.

Parmi ces derniers, Rosa Compagnucci est chercheur principal au CONICET ( Conseil National de Recherches scientifiques et Techniques, le CNRS Argentin) et professeur au Département des Sciences de l'Atmosphère de l'Université de Buenos Aires. Elle est membre du GIEC (groupe de travail II) où elle représente l'Amérique du Sud. Elle a été rédactrice du TAR 2001du GIEC. Elle est spécialiste du phénomène El Niño. (sourcesource)

Au cours d'une récente conférence, en Janvier 2008, Rosa Compagnucci a déclaré que le réchauffement climatique est un événement qui s'est produit fréquemment depuis 2000 ans. Elle a ajouté que plutôt que d'affirmer que ce réchauffement provient du CO2 émis par les activités humaines, ce que beaucoup de scientifiques admettent comme un fait "irréfutable", il est beaucoup plus probable que cela provient des caprices de l'activité solaire qui, sur des périodes décennales ou centenales n'est pas resté uniforme. (NDLR: voir cette page)..
Elle ajoute qu"on n'observe pas, au moins en Amérique du Sud, une tendance qui pourrait être attribuée au réchauffement global mais plutôt à une fluctuation (NDLR: naturelle) du climat"

A propos de "l'affaire" de l'optimum médiéval et du petit âge glaciaire (voir ici), voici ce qu'elle déclare :
" La température fut élevée pendant la période médiévale, puis se mit à baisser fortement pendant les XVII, XVIII et XIXème siècles. Suite à cette période survint un réchauffement rapide". Elle note qu'en "2001, le GIEC affirma qu'il était possible que la petite période de froid soit un phénomène global mais que le réchauffement médiéval était seulement un phénomène local de l'hémisphère Nord et qui concernait l'Europe. Dans le rapport de 2007, devant les évidences produites par de nombreux paléoclimatologues et à la suite de beaucoup de protestations en assemblée pleinière où on avançait des résultats paléoclimatiques, le GIEC s'est enfin résolu à accepter que le réchauffement médiéval pouvait avoir été global."

Par ailleurs le docteur Juan Minetti, est doyen de l'Université de Tucuman et directeur du prestigieux Laboratoire de Climatologie Sud-Américaine. Comme sa collègue Rosa Compagnucci, il déclare que "les cinquante dernières années constituent une assez grande fluctuation climatique que l'on peut voir comme résultant d'un réchauffement global mais tout aussi bien comme une fluctuation naturelle du climat qui n'a rien à voir avec le réchauffement global (NDLR : dû au CO2). Ce que l'on peut scientifiquement prouver, c'est que la température a augmenté. Ce qui apparaît c'est qu'il y a eu deux périodes de réchauffement important. L'une a duré jusqu'au milieu du siècle passé et une autre a commencé pendant la décade des années 70. Entre les décades 1940 et 1970, nous avons assisté à une baisse des températures. Les chercheurs des pays du Nord pensaient que cela ne s'était pas produit dans l'hémisphère Sud, jusqu'à ce qu'ils examinent nos séries de données et qu'ils constatent ce qui s'était passé dans les années 50. Ceci s'appelle le "saut climatique" des années 50. Il y a eu une discontinuité climatique dans les années 50 et une autre dans la décade des années 70 et ici nous rejoignons l'opinion de Rosa et des autres climatologues"

De son côté, Eduardo Toni, chercheur principal de la Commission des Recherches Scientifiques de la province de Buenos Aires (CIC) et responsable de la paléontologie de l'Université de La Plata, déclare que "On ne peut nier l'existence d'un réchauffement climatique. La discussion porte sur l'origine humaine ou naturelle de cet événement. On peut trouver des conséquences de l'action humaine mais il est beaucoup plus probable que celui-ci résulte d'un effet naturel" Il ajoute que " Nous sommes nombreux à le penser, mais évidemment ceci est politiquement incorrect. Je sais qu'en disant cela, je vais me retrouver sans financement".

 Comme je vous le disais ici !

Décidément : Même en Amérique du Sud !

"Faites provision de manteaux de fourrures et de bottes fourrées ! Voici le conseil paradoxal que je donne au monde réchauffé "

C'est Oleg Sorokhtin qui s'exprime ainsi dans les colonnes du RIA Novosti . Oleg Sorokhtin est un scientifique "distingué" Russe et correspondant de l'Académie des Sciences Naturelles Russe. Il est chercheur, chef d'équipe à l'Institut d'Océanologie.

Il poursuit "La terre a atteint le maximum de sa période de réchauffement. Celui-ci a commencé au XVIIème siècle alors qu'il n'y avait pas d'influence anthropique sur le climat ni rien ce que l'on appelle l'effet de serre. Le réchauffement actuel est, de manière évidente, un processus naturel qui n'a strictement rien à voir avec l'effet de serre.
Les vraies raisons pour les changements climatiques sont des variations de l'irradiance solaire, la précession de la terre (c'est à dire la rotation de son axe), l'instabilité des courants océaniques, les fluctuations de la salinité des eaux de mer de l'océans arctique, etc. Il y a une autre raison, la principale, qui tient à l'activité solaire et à sa luminosité. Plus elles sont importantes, plus notre climat se réchauffe. "

Sorokhtin rappelle les travaux d'Abdoussamatov, cité plus haut. Puis, voici ce qu'il dit sur la théorie de l'effet de serre "Mise en avant à la fin du XIXème siècle, par Svante Arrhénius, un chimiste Suédois et titulaire du prix Nobel (NDLR : pour une découverte en chimie), cette théorie est considérée comme certifiée de nos jours alors qu'elle n'a jamais subi de test véritable."

et à propos des accords de Kyoto : "Signé par 150 pays, il est l'exemple même de l'impact d'une illusion scientifique sur l'économie et la politique. Les auteurs et les adhérents au protocole de Kyoto ont basé leurs conduite à partir d'une idée fausse. Le résultat c'est que les pays développés dépensent des sommes d'argent considérables pour lutter contre la pollution industrielle dans l'atmosphère. Qu'arrivera-t-il si c'est le combat de Don Quichote contre les moulins à vent ?".

Plus loin, il déclare : "Ce n'est pas le CO2 qui est le responsable des changements climatique. L'activité solaire est infiniment plus énergique que l'énergie produite par toute l'humanité. L'influence de l'homme sur la nature, c'est une goutte d'eau dans l'océan."

... Et il y en a encore beaucoup d'autres comme celles-là dans sa déclaration que vous pourrez lire ici (en anglais, assez mal traduit). A noter que Sorokhtin est l'auteur, avec deux de ses collègues (G. V. Chilingar, et L. F. Khilyuk) d'un gros livre de 400 pages, en anglais, publié chez Elsevier, intitulé " Réchauffement et refroidissement du globe : Evolution du climat sur terre". Vous le trouverez ici.

Le professeur Delgado Domingos qui est un des meilleurs scientifiques de l'environnement Portugais ne mâche pas ses mots lorsqu'il est interviewé par les journalistes...

Jose Joaquim Delgado Domingos (photo ci-contre) est titulaire d'une Chaire à l'institut Supérieur Technique du Portugal depuis 1965. Il a publié plus de 150 article dans différents domaines de recherches tels que la thermodynamique, les méthodes numériques en mécanique des fluides et transferts d'énergie, analyse des systèmes énergétiques, politique de l'environnement et des des prévisions météorologiques...A noter qu'il est retraité depuis 2006, ce qui n'est pas anodin quant à sa liberté de parole.

L'interview pour le "Sabado Noticias (Nouvelles du Samedi) magazine" qui est un supplément au célèbre "Jornal de Noticias", est rédigé sous forme d'une série de question-réponses. Vous le trouverez en Portugais et en Français (Europe oblige !) dans les colonnes du European Tribune.
En voici quelques extraits :

Question : "En tout cas, il semble y avoir un consensus sur le fait que le changement climatique est déjà évident au point que tout le monde en a parlé en 2007... "

Réponse du prof. Domingos : "Il y a effectivement des changements climatiques mesurables mais il y a aussi une énorme manipulation qui vise à tout ramener au CO2 ou à ses équivalents. Le principal gaz à effet de serre est la vapeur d'eau. L'alarmisme actuel en matière de changement climatique est un instrument de contrôle de la la société, un prétexte avec des visées politiques et pour le monde des affaires. C'est devenu une idéologie, ce qui est inquiétant. "

Question : "Il y a quelques années, on disait que c'étaient les compagnies pétrolières qui donnaient de l'argent aux scientifiques pour qu'il nient le réchauffement climatique..."

Réponse du prof. Domingos : "Maintenant, c'est plutôt le contraire".

Question : "Alors, où est la vérité ? Quelle est la réalité ?"

Réponse du prof. Domingos : "Il y a trois réalités : l'une est scientifique - c'est celle qui étudie les faits observés-, une autre est la réalité virtuelle -celle qui est basée sur les modèles d'ordinateurs-, et la réalité publique. Et entre les trois, il y a d'énormes contradictions."

Question : En définitive, à votre avis, y a-t-il un réchauffement global causé par les émissions de CO2 résultant de l'activité humaine ?

Réponse du prof.. Domingos : "Le dernier rapport scientifique du GIEC fait allusion au fait qu'en Antarctique, l'élévation de température a précédé l'augmentation du taux de CO2, mais ceci est omis dans le rapport pour le politiques (SPM). Récemment, on a prouvé que 1998 avait été considérée, de manière erronée, comme l'année la plus chaude aux Etats-Unis. En réalité, l'année la plus chaude a été 1934. Et il est connu, après un énorme scandale, qu'il y a eu, au XIème siècle, (NDLR : le texte initial indique le XVème siècle : Attribué à une erreur de typo du journaliste) une rapide élévation de température identique à ce qui se passe aujourd'hui. "

Vous trouverez le texte complet de cet interview, ici.

En lisant ces déclarations, on se dit que l'éminent Professeur Domingos ne doit pas figurer parmi les conseillers préférés de Jose manuel Barroso, le Président Portugais de la Commission Européenne et qui est, comme chacun le sait, un supporter enthousiaste des accords Kyoto2 renforcés. Ce dernier préfère écouter les conseils de .. Nicolas Hulot et, pour le Portugal de José Viriato Soromenho Marques qui est un pur littéraire. Allez voir ici.

Le professeur Tennekes est très critique sur le comportement de ses collègues scientifiques et notamment sur celui des climatogues qu'il rappelle sèchement à leur devoir...

Hendrik Tennekes est Directeur de Recherche (retraité) de l'Institut de Recherche Météorologique Royal des Pays-Bas. Il est ancien professeur d'ingénierie aéronautique de l'Etat de Pennsylvanie et un expert universellement reconnu pour l'étude de l'atmosphère.

Voici ce qu'il a écrit en Janvier 2007 (source) dans un article intitulé "Un appel pour la modestie, l'honnêteté et le sens de l'équilibre "

Evoquant son précédent appel dans le même sens, qui date de 1990, il déclare :

C'était en 1990. Nous sommes maintenant en 2007 et je veux de nouveau tirer la sonnette d'alarme. Il y a une différence, cependant : A l'époque, j'étais inquiet. Maintenant, je suis en colère. Je suis en colère contre la prophétie de l'apocalypse climatique enfourchée par les politiciens et les scientifiques. Je suis en colère contre Al Gore, en colère contre le Bulletin des scientifiques atomistes pour avoir remis en route l'horloge du jugement dernier. Je suis en colère contre Lord Martin Rees qui utilise tout le poids de la Royal Society pour la promotion de l'apocalypse. Je suis en colère contre Paul Crutzen pour ses spéculations pour un remède technique de plus (NDLR pour réparer le climat). Je suis en colère contre les membres du bureau du GIEC pour leur obsession sur les émissions de CO2. Je suis en colère contre Jim Hansen pour ses efforts pour vendre comme une catastrophe la fonte des glaces du Groenland...."

Plus loin, il déclare :

"Il y a 17 ans, j'ai écrit un texte dans les colonnes de " Weather magazine" pour exprimer mon inquiétude sur le manque d'honnêteté, d'intégrité et d'humilité de beaucoup de climatologues. J'y déclarais " Je suis consterné par l'arrogance de ces scientifiques qui prétendent être capables de résoudre le problème du système climatique, à condition qu'ils soient très largement subventionnés."

Il rappelle les scientifiques à leur responsabilité et à la déontologie la plus élémentaire :

"Les scientifiques ne peuvent plus se permettre d'être naïfs quant aux conséquences politiques de leurs opinions exprimées en public. Ainsi, si leur point de vue scientifique a le potentiel d'avoir des conséquences importantes en terme de politique, ils ont le devoir de déclarer leur inclination personnelle et leur penchant. Ils doivent essayer d'être honnêtes avec eux mêmes, avec leurs collègues et avec ceux qui les écoutent en précisant dans quelle mesure leur inclination (NDLR : politique) a pu affecter la sélection et l'interprétation des résultats scientifiques."

Autrement dit, en d'autres termes, Hendrik Tennekes rappelle aux scientifiques, et notamment, aux climatologues qu'ils ne doivent pas utiliser " la toge immaculée de la science", pour faire avancer leurs propres convictions politiques notamment en pratiquant ce que les américains appellent poétiquement le "cherry-picking", (la cueillette des cerises) c'est à dire la sélection des résultats qui vous arrangent en "oubliant" les autres...

On ne peut qu'approuver et constater que, par les temps qui courent, un tel rappel à l'ordre n'est vraiment pas inutile. C'est le moins que l'on puisse dire. Dommage que cette déclaration, plutôt solennelle, ne soit pas venue de grandes organisations scientifiques comme la Royal Society ou la National Academy of Science ou encore l'AAAS (American Association for the Advancement of Science) aux Etats-Unis. A ce propos, je dois reconnaître que l'Académie des Sciences Française a été, jusqu'en 2007, d'une neutralité exemplaire. Bravo aux habits verts !

Le Professeur Arthur Douglas, physicien de l'atmosphère et récemment retraité de la Direction du Département des Sciences de l'Atmosphère de l'Université de Creighton (Omaha, Nebraska US) : (Biographie ici) a exprimé son scepticisme sur le réchauffement climatique anthropogénique en des termes on ne peut plus clairs : (article ici)

"Quel que soit le temps, a dit Douglas, il ne résulte pas du réchauffement climatique. Tout bien pesé on peut fort bien aller vers une période de refroidissement"

Rappelant les peurs causées par la fonte du Groenland de cet automne, Douglas dit qu'entre Novembre 2007 et Janvier 2008, l'océan arctique s'est complètement regelé, avec de la glace s'étendant vers le Sud plus loin que la normale. La glace s'est formé dans des endroits comme en Corée ou en Alaska où il n'y en pas normalement. La couverture neigeuse de la Sibérie est très étendue.

" En réalité, nous n'avons jamais assisté à quelque chose comme cela depuis de très très nombreuses années" Et l'impact est énorme pour la Chine qui a importé du charbon à cause d'un hiver super-rigoureux.

"La quantité de glace est la plus grande jamais vue dans l'hémisphère Sud et il a même neigé à Buenos Aires. Dans quatre ou cinq mois, il est possible que la tendance au réchauffement bascule rapidement dans l'autre direction. Douglas ajoute que le climat peut fort bien rapidement se corriger, en ramenant des basses températures dans un délai aussi court que deux années.

Le Professeur Douglas ajoute que Si les gaz à effets de serre étaient responsables du réchauffement global, l'Arctique et l'Antarctique devraient se réchauffer tous les deux, mais ce n'est pas la cas.

Il remarque aussi que l'année la plus chaude a été l'année 1998 et se demande pourquoi, si nous sommes dans une tendance au réchauffement, il n'a jamais fait plus chaud que cette année-là. D'après le Professeur Douglas, la tendance au réchauffement introduit plus d'humidité dans l'atmosphère, ce qui donne plus de neige et donc rafraîchit le climat. (NDLR : C'est une belle définition d'une contre-réaction négative qui stabilise les températures. Exactement à l'inverse de ce que prennent les modèles du GIEC)

En fin de session, le Professeur Douglas a fait remarquer que la peur du réchauffement climatique est analogue à celle qui a eu lieu, il y a quelques décennies à propos du Grand Lac Salé qui s'était tellement rétréci qu'on pensait qu'il ne s'en relèverait jamais. En seulement 3 ans, dans les années 80 le lac débordait et inondait les terres alentour et mettait en danger les autoroutes et le tissu industriel, ce qui poussa le gouvernement de l'état à construire des stations de pompage pour envoyer l'eau dans le désert pour qu'elle s'évapore...

Autrement dit, après plus de quarante années passées à étudier la physique de l'atmosphère et à faire de projections du climat à longue portée, le Professeur Art Douglas ne se laisse pas facilement impressionner...

Howard C. Hayden est professeur de physique émérite de l'Université du Connecticut. Il est, en particulier, l'auteur d'un livre explosif sur le mythe de l'utilisation de l'énergie solaire " Solar fraud : Why solar energy won't run de the world" en français "La fraude du soleil : Pourquoi l'énergie solaire ne fera pas marcher le monde".

Howard Hayden, comme beaucoup de scientifiques retraités, ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de réchauffement climatique. Voici quelques extraits de ses déclarations, faites au cours d'une réunion du Rotary Club, telles que rapportées par Gayle Perez "The Pueblo Chieftain" (source).

"Global Warming is not a problem. Go find something useful to do" . "Le réchauffement global n'est pas un problème. Trouvez autre chose de plus utile à faire".

En introduction à sa présentation, il plaisante :
"This is not a view you'll hear from Al Gore" . "Ce n'est pas un point de vue que nous entendrez dans la bouche d'Al Gore".

Ayant remarqué d'énormes et luxueux placards publicitaires avertissant du danger à long terme du réchauffement global, il remarque que :

"Someone is willing to spend a huge amount of money to scare us about global warming ". "Big money is behind the global warming propaganda"
Quelqu'un désire engager d'énormes sommes d'argent pour nous faire peur avec le réchauffement global". "Il ya beaucoup d'argent derrière cette propagande du réchauffement climatique".

Hayden affirme que la plupart de ce qu'on nous annonce sur les affaires de réchauffement climatique, comme la fonte des glaces polaires, les gaz à effets de serre et les variations des taux de CO2, ne correspondent pas à la réalité.

"Yes the polar ice caps are shrinking... on Mars. On Mars, the ice caps are melting and small hills are disappearing."
"Oui, les glaces polaires sont en train de fondre.. sur Mars. Sur Mars, les pôles fondent et de petites montagnes disparaissent."
Hayden ajoute que le réchauffement se produit sur Jupiter, Saturne et Triton.

Il affirme que les taux de CO2 dont parlent les promoteurs du réchauffement global ne sont pas nouveaux. Ces taux ont monté et descendu depuis plus de 400,000 ans.

"We are at the lowest levels in the last 300,000 years" "During the Jurassic period we had very high levels of carbon dioxide"
"Nous connaissons actuellement un des niveaux les plus bas depuis 300000 ans". "Pendant le Jurassique, nous avions des niveaux de dioxyde de carbone très élevés". (voir ici)

Hayden conclut que la frénésie du réchauffement global doit être mise en avant par des corporations qui bénéficieront de concepts tels que l'évaluation et le commerce des crédits carbone.

Pfiou... Encore un scientifique qui ne croit pas à ce qu'on nous raconte tous les jours...

Vraiment bizarre, ce consensus. Dès qu'on gratte un peu, on trouve vraiment beaucoup de scientifiques qui ne sont pas du tout d'accord et dont les médias ne nous parlent jamais.

Don J. Easterbrook est professeur émérite de Géologie de l'Université de Washington. Il est l'auteur de 8 livres et 150 publications. Son CV, sur le site de l'Université, est visible ici. Il a manifestement effectué une brillante carrière de géologue international. Contrairement à la pensée unique, il annonce... une refroidissement pour très bientôt !

Le Professeur Easterbrook est un détracteur particulièrement actif des thèses en vigueur propre au GIEC et à ses thuriféraires. Il est l'auteur de plusieurs publications qui remettent fondamentalement en cause l'idée que le CO2 anthropogénique est le responsable du réchauffement récent, telles que celles que l'on trouve ici. A ce titre, et compte tenu de sa notoriété indiscutable, il est l'un des "bêtes noires" les plus redoutées par le mouvement alarmiste au même titre que Richard LindzenBill Gray, Fred Singer, ou Reid Bryson ou bien d'autres présents sur cette page...

Au début de l'année 2008, il a tenu à rappeler qu'il avait "mis en jeu sa renommée" dès 2001 en annonçant, en complète opposition à la pensée unique en vigueur, un refroidissement de la planète dans les années à venir...Voici quelques extraits d'une déclaration qu'il a faite lors d'une réunion d'un campus universitaire américain. Cette déclaration a été reprise dans plusieurs sites américains ainsi que quelques journaux. L'article du 9/04/08 du journal local qui rapporte cette information est intitulé " Un géologue déclare que le changement du soleil pourrait apporter un refroidissement global; Le '"réchauffement" obéit à ces cycles de trente ans."

Lors de sa conférence, Don Easterbrook a fait référence à plusieurs siècles de données climatiques pour convaincre son auditoire que l'impact du CO2 sur le climat a été largement surévalué par l'ancien vice-président Al Gore et par les scientifiques qui semblent avoir gagné le débat sur le réchauffement climatique.

"En dépit de ce que vous entendez dire que le "débat est clos", le débat ne fait que commencer. " affirme Don Easterbrook.

Easterbrook ne nie pas (NDLR : et personne ne le fait !) que le climat de la terre s'est lentement réchauffé depuis les années 1980. Mais il soutient que cette tendance au réchauffement fait partie d'un cycle permanent de réchauffements et de refroidissements successifs qui durent environ 30 ans. Le changement de l'activité solaire et d'autres paramètres solaires permettent d'expliquer ces cycles, affirme le Professeur Easterbrook. (NDLR : pour des explications à ce sujet, allez voir la seconde partie de cette page). Ainsi et si ces cycles persistent, la terre pourrait fort bien se trouver au début d'un cycle de refroidissement de trente ans, ajoute-t-il.

Easterbrook note que l'hiver 2007-2008 a battu des records de froid et de neige dans de nombreux endroits du globe. D'après les données qu'il a présentées la température terrestre a atteint son maximum en 1998 (NDLR : L'année du fort El Niño) puis est restée stable ou a légèrement baissé depuis lors. "Un hiver froid ne signifie pas grand chose, dit-il, mais une tendance de dix année est intéressante."

Notant que l'activité solaire ne semble ne pas vouloir repartir (NDLR: voir cette page), Easterbrook rappelle que ce genre d'inactivité prolongée pourrait conduire à un refroidissement dramatique analogue à celui qui s'est produit en Europe pendant le petit âge glaciaire, qui est le nom généralement utilisé pour désigner la période froide du 14ème au 19ème siècle.

"Dans les trois ans qui viennent, nous saurons dans quelle direction nous nous dirigeons", déclare Easterbrook "Si nous avons un degré de plus en 2010 qu'en 2005, je mangerai mon chapeau".
Comme on le voit, le géologue Don Easterbrook est exactement dans la ligne d'un grand nombre des scientifiques qui sont répertoriés dans cette page (et de bien d'autres) dont la thèse a fait l'objet d'une analyse assez détaillée dans ce site, ici et ici. Bien sûr, les tenants de l'effet de serre anthropogénique s'ingénient à affirmer que le lien soleil/températures terrestre est illusoire (et c'est ce que l'on trouve dans la presse !) ce qui serait vraiment étonnant au vu du grand nombre, de la grande diversité et de la précision des corrélations observées depuis longtemps dans le monde entier. Les alarmistes n'ont visiblement pas convaincu grand monde parmi les scientifiques éminents dont les déclarations sont rappelées ci-dessus. Il est amusant de noter, au passage, que le plus grand ennemi des tenants de l'effet de serre du CO2 anthropogénique ... ce ne sont pas ces chercheurs : c'est le soleil !

Du côté des scientifiques Japonais, le fameux "consensus" semble avoir aussi du plomb dans l'aile...C'est ainsi que le Professeur Kunihiko Takeda (parmi d'autres) s'est exprimé de manière très directe lors d'un interview réalisé pour le Japan Times (22 Juillet) par Judit Kawaguchi (source).

 

Le Professeur Takeda est Vice Chancelier de l'Institut de Recherche Scientifique et Technologique de l'Université de Chubu et aussi l'un des meilleurs experts mondiaux des problèmes d'enrichissement et de recyclage de l'uranium. Il est aussi membre de presque toutes les entités académiques et gouvernementales du Japon. Il a été Professeur à la célèbre Université de Nagoya etc....Voici ce qu'il déclare, tout crûment :

“Fear is a very efficient weapon: It produces the desired effect without much waste. Global warming has nothing to do with how much CO2 is produced or what we do here on Earth. For millions of years, solar activity has been controlling temperatures on Earth and even now, the sun controls how high the mercury goes. CO2 emissions make absolutely no difference one way or another. Soon it will cool down anyhow, once again, regardless of what we do. Every scientist knows this, but it doesn’t pay to say so. What makes a whole lot of economic and political sense is to blame global warming on humans and create laws that keep the status quo and prevent up-and-coming nations from developing. Global warming, as a political vehicle, keeps Europeans in the driver’s seat and developing nations walking barefoot.”

En français : "La peur est une arme très efficace. Elle produit les effets désirés à moindre coût. Le réchauffement climatique n'a rien à voir avec la quantité de CO2 produite ni avec ce que nous faisons, ici, sur la terre. Depuis des millions d'années, l'activité solaire contrôle la température sur la planète et, en ce moment même, le soleil décide de la montée du mercure. Les émissions de CO2 n'ont aucune influence ni dans un sens ni dans l'autre. Bientôt, il va faire froid de toute manière, une fois de plus et quoique nous fassions. Tous les scientifiques savent ça mais cela ne paie pas de le dire. Ce qui a beaucoup de sens économique et politique, c'est de rendre responsables les humains du réchauffement global et de promulguer des lois qui maintiennent le statu-quo et empêche les nations émergentes de se développer. Le réchauffement global, en tant que véhicule politique, maintient les Européens à la place du conducteur et force les nations en voie de développement à marcher à pieds et sans chaussures. "

Oups ! Il ne mâche pas ses mots, le " Sensei" (honorable professeur en Japonais) Takeda, et il tient les Européens pour responsables ! Il est (hélas) exact que les Européens sont à la pointe en ce qui concerne le réchauffement anthropogénique...C'est bien ce que voulait Barroso et son conseiller Hulot, comme son successeur. .

Un peu plus loin, K. Takeda replace dans un contexte historique, l'utilisation actuelle du réchauffement anthropogénique :

“In the 1930s, militarism was considered best; in the 1960s, mass production and mass consumerism. Then in the 1990s the main topic was the environment. Every 30 years we switch what we believe in. This paradigm will pass, too.

"Dans les années 30, le militarisme était au top. Puis dans les années 60, c'était la production en masse et la consommation des masses. Enfin, dans les années 90, le sujet principal était l'énvironnement. Tous les trente ans, nos croyances évoluent. Le paradigme actuel passera, lui aussi."

Le plus récent livre de K. Takeda est intitulé " L'écologie hypocrite". Il s'en est vendu 100.000 en un mois au Japon ...

NDLR : Il est étonnant ( mais rassurant) de voir un grand nucléariste s'opposer aux thèses en vigueur. Chez nous, les nucléaristes soutiennent mollement mais sans défaillance, l'idée du réchauffement anthropogénique parce qu'ils savent bien que la seule méthode efficace pour produire l'énergie nécessaire en remplacement des énergies fossiles, c'est le nucléaire qui, lui, ne dégage pas de CO2... En bref, cette affaire les arrange !

L

e Professeur Garth Paltridge a une formation de physicien de l'atmosphère. Il a été Directeur de Recherche dans la division de recherches atmosphériques du CSIRO ( Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation, le "CNRS" Australien) avant d'être nommé Directeur de l'Institut des Etudes de l'Antarctique et des Mers du Sud à l'Université de Tasmanie, ainsi que Directeur Général du Centre de Recherche Coopératif sur l'Antarctique. Il est retraité depuis 2002. Il est maintenant Professeur émérite et chercheur honoraire de l'Université de Tasmanie. Il n'hésite pas à s'exprimer sur le climat délétère qui règne parmi les chercheurs et en particulier au sein de son ancienne institution, le CSIRO....Voici ce qu'il a écrit (source) le 31 mai 2008 au journal "The Australian". Ce texte révélateur a été rapporté par le journal sous le titre : "Advice is poisonned by fear." cad

"Recommandations empoisonnées par la peur...."

"I HEAR on the scientific grapevine that CSIRO’s biggest problem when providing formal advice to the federal Government on the matter of climate change is to say nothing that can be interpreted as giving aid and comfort to the army of irresponsible sceptics out there who are doubtful about the dreadful consequences of global warming.
One can only feel sorry for the Government. Where can it go these days to get unbiased advice on the issue of global warming? Its official sources are poisoned by the fear among many scientists that they may be labelled by their colleagues and by their institutions as climate-change sceptics.
Basically, the problem is that the research community has gone so far along the path of frightening the life out of the man in the street that to recant publicly even part of the story would massively damage the reputation and political clout of science in general. And so, like corpuscles in the blood, researchers all over the world now rush in overwhelming numbers to repel infection by any idea that threatens the carefully cultivated belief in climatic disaster."

"J'entends, par le biais du téléphone arabe du monde scientifique, que le problème N°1 du CSIRO, lorsqu'il s'agit de faire des recommandations au Gouvernement Fédéral en matière de changement climatique, consiste à ne rien dire qui pourrait être interprété comme une approbation ou une contribution à l'armée des sceptiques irresponsables qui éprouvent des doutes sur les conséquences dramatiques du réchauffement global.

On peut le regretter pour le Gouvernement. A qui peut-il s'adresser, de nos jours, pour avoir un avis non biaisé sur la question du réchauffement global ? Ses sources officielles sont empoisonnées par la peur qu'éprouvent beaucoup de scientifiques d'être considérés par leurs collègues ou leurs institutions comme des sceptiques du changement climatique.

Le fait est que la communauté des chercheurs a été si loin dans la promotion de la peur chez le grand public, qu'un retour en arrière, même sur une fraction de cette histoire, porterait un coup fatal à sa réputation et assénerait une claque politique à la science en général. Ainsi, comme les corpuscules dans le sang, les chercheurs du monde entier accourent en grand nombre pour repousser l'infection provoquée par toute idée qui menace la croyance, soigneusement entretenue, dans le désastre climatique.

Garth Paltridge
Emeritus Professor and Honorary Research Fellow,
Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies,
University of Tasmania "

Quelques remarques :

  • Une fois encore, l'auteur est un éminent professeur retraité. Décidément, les scientifiques retraités semblent être les seuls à pouvoir s'exprimer librement sur ce sujet. Ceci en dit long sur le malaise profond que décrit Paltridge et qui a déjà été pointé du doigt par Richard Lindzen.
  • Paltrdige a publié un texte dans le même esprit mais encore plus explicite, intitulé "La politisation de la science du changement climatique" dans Quadrant Magazine Science (Oct 2004- vol XLVIII, N° 10) (accessible en ligne ici). Il y fait le récit de l'ambiance extraordinaire qui régnait lors de la présentation de la "crosse de Hockey" de Michael Mann.
  • Le dernier paragraphe de ce texte de Paltridge fait écho aux inquiétudes de Hendrik Tennekes ( ci-dessus) qui rappelle les scientifiques à leur devoir. Il rejoint aussi les préoccupations du professeur Syun-Ichi Akasofu : "Je suis inquiet d'un inévitable retour de flamme contre la science et les scientifiques, quand le public prendra connaissance des informations correctes au sujet du changement climatique. "

S

tanley Goldenberg (site perso ici. notable : il est l'heureux père de 11 enfants ! ) est météorologiste attitré dans la division de recherche sur les ouragans le NOAA (Miami) Il fait partie de ces courageux chercheurs qui vont effectuer des mesures précises à proximité des ouragans dans des avions rapides (et solides). Il est l'auteur de nombreux articles scientifiques et il est connu comme un excellent praticien.

Le voici, ci-contre à droite, en plein travail à bord du jet G-IV chargé des mesures dans les ouragans

 

Voici ce que Stan Goldenberg a déclaré récemment en conclusion d'un commentaire détaillé sur nos connaissances actuelles en matière d'ouragans. (source).

“I did not say if there is global warming, it would be man-made,” Mr. Goldenberg emphasized.  “Not all scientists agree that the warming we’ve seen is necessarily anthropogenic.  It is a blatant lie put forth in the media that makes it seem there is only a fringe of scientists who don’t buy into anthropogenic global warming.” ...

En français : "Je n'ai pas dit que s'il y avait un réchauffement climatique, celui-ci serait dû à l'homme. Tous les scientifiques ne sont pas d'accord sur le fait que le réchauffement que nous avons connu est nécessairement d'origine anthropique. C'est un mensonge éhonté, propulsé par les médias, que de faire croire qu'il n'y a qu'une petite frange de scientifiques qui ne marchent pas dans le coup du réchauffement global anthropogénique."

Voilà une déclaration qui a le mérite de la franchise. D'autant plus qu'elle provient d'un scientifique de la NOAA qui est une organisation qui ne fait pas précisément dans la dentelle dans ce genre de questions.. Vraiment pas !

D'autre part, cité dans le même article, Peter Dailey qui est le Directeur du département des sciences atmosphériques à AIR Worldwide, basé à Boston, déclare :" Il existe maintenant presqu'un consensus sur le fait que les températures de l'air augmentent. Il n'y a pas de consensus sur la question de savoir comment cela affecte la température des océans du monde et en particulier de l'océan atlantique, ou encore sur la fraction du réchauffement récent qui est attribuable aux activités humaines."

Voilà qui sort de la bouche d'éminents chercheurs directement impliqués dans le milieu scientifique et qui diffère très sensiblement des propos abrutissants que l'on entend et lit quotidiennement dans les médias, ainsi que dans les propos enflammés d'Al Gore, Pachauri, Ban Ki Moon, Kennedy (ex Science), l'APS, RealClimate etc...

Misère ! On nous aurait menti sur le fameux "consensus" ?

Le grand Congrès International de Géologie s'est tenu, cette année à Oslo du 4 au 14 août 2008. Il existe des grands Congrès de cette sorte dans pratiquement toutes les grandes disciplines. Leur périodicité va de un à quatre ans.
Ils sont souvent ironiquement baptisés par les chercheurs de "Grande Messe". De fait, à la différence des colloques spécialisés, ces Congrès Internationaux sont l'occasion de faire le point et de confronter les différents points de vue, sur les sujets de l'époque, dans un contexte plus vaste,

Le XXXIIIème Congrès International de Géologie de cette année marque, sans aucun doute, un tournant dans le débat qui oppose les tenants et les opposants de la thèse du réchauffement anthropogénique. En effet, et à la différence des Congrès précédents y ont assisté et y ont obtenu un grand succès, de nombreux "sceptiques" aussi réputés que Bob Carter, Henrik Svensmark, Nils-Axel Mörner, Tim Patterson et bien d'autres... ainsi que le géologue Indien réputé le Prof. Arun D. Ahluwalia du Centre des Etudes Avancées de l'Université du Penjab (CV ici). Il faut remarquer, à ce propos, que l'Inde possède un grand nombre d'excellents scientifiques qui ont pris la succession du célèbre Raman (des spectres du même nom). De plus, l'Inde a récemment pris une position sceptique très ferme par rapport au "réchauffement anthropogénique" (source) ce qui a placé Pachauri dans une position délicate d'où il est sorti en déclarant que la priorité pour l'Inde était le développement. Il est donc évident, qu'à la différence des pays de l'Ouest, les scientifiques Indiens sceptiques ne sont pas systématiquement privés du droit à la parole et de crédits de recherche... Voici quelques phrases extraites des déclarations du Prof. Ahluwalia lors du congrès (source):

A propos du prix Nobel d'Al Gore : " Je suis étonné que le prix Nobel de la Paix ait été attribué pour des conclusions scientifiques erronées par des gens qui ne sont pas géologues."

Ensuite : "Lorsque j'ai fait mon exposé, dans la matinée, un officiel de l'IPCC (GIEC) s'est levé pour me dire que ce que disais n'avait "aucun sens". Voyez vous, quand nous avons ce genre d'attitude, cette sorte de dogme face à l'observation scientifique, cela ne peut pas se terminer par un débat très, très positif. Nous devons garder le sens de la mesure, conserver notre objectivité, autoriser la discussion et ne pas avoir des idées préconçues au sujet du réchauffement global". Déclaration saluée par une salve d'applaudissements de la part de ses collègues.

Puis, Ahluwalia fait un commentaire sur le GIEC (IPCC) : "En fait, le GIECC marche en circuit fermé. Il n'écoute pas les autres. Il n'a aucune d'ouverture d'esprit"

Ahluwalia qui est un membre du bureau de "l'Année Internationale de la Planète" soutenue par l'ONU, a aussi critiqué les promoteurs du réchauffement climatique anthropogénique parce qu'ils "tirent des conclusions exagérées". Il a critiqué l'ONU pour avoir failli dans son devoir de laisser parler ceux qui ne sont pas d'accord.

Tim patterson (paléoclimatologiste renommé, voir plus haut) , pour sa part, a déclaré que " Un grand nombre de prédictions faites par les modélisateurs et les modèles ne concordent pas très bien avec les données géologiques à long terme (NDLR remarquez l'euphémisme propres aux scientifiques), et, ce qui est encore plus inquiétant, c'est qu'ils ne s'en rendent pas compte ".

A cours du débat (source) un autre orateur ( Le Géologue Dr. David Gee) a posé la question qui fâche : "Nous savons que les températures montent et descendent, nous savons qu'il existe un nombre considérable de variations naturelles, mais pendant combien de temps encore la planète doit attendre avant que nous comprenions, -nous les politiciens et les scientifiques- que la planète ne se réchauffe pas ? Combien de temps encore doit durer le refroidissement ? ( NDLR: allusion au fait que la planète de se réchauffe plus depuis 10 ans).
Cette phrase fut saluée par les applaudissement de l'audience.

Le Professeur Charles Hall de SUNY-Syracuse qui n'est vraiment pas un "sceptique" (USA) (source) a dressé un compte rendu de ce Congrès International. Voici ce qu'il note :" About two thirds of the presenters and question-askers were hostile to, even dismissive of, the IPCC (International panel on climate change) and the idea that the Earth's climate was responding to human influences. This was rather shocking to me [Ch Hall] who knows of several other such scientists but had no idea there were so many."

En français : "Environ les 2/3 des orateurs et de ceux qui posaient des questions étaient hostiles, ou même exprimaient un rejet complet du GIEC et de l'idée que le climat de la terre dépend des influences humaines. Ceci a plutôt été un choc pour moi (Ch Hall) qui connaît plusieurs autres scientifiques de cet avis, mais qui n'avait pas conscience qu'ils étaient aussi nombreux."

Quelques commentaires :

-l'AGU (L'Association des Géologues Américains) a pris position pour les affirmations du GIEC. Ce grand Congrès illustre de manière frappante, l'opinion de beaucoup de géologues en la matière, comme je vous l'ai souvent dit (Voir par exemple; en France, Allègre, Courtillot, le Mouél et, autrefois, Haroun Tazieff). Tout comme pour l'APS (voir ici), il semble qu'il y ait, au moins, un problème entre l'opinion de la base (au moins les deux tiers pour les géologues, voir ci-dessus) et celle de la hiérarchie de ces institutions scientifiques... Quant à ces dernières, connaissant leurs responsabilités et les enjeux, on peut comprendre, mais ça ne peut pas durer très longtemps. Il y a des élections régulièrement. Mais, c'est curieux, les déclarations des candidats ne font jamais allusion à ça !

-Le site Real Climate financé par une association écologiste et fondé par Gavin Schmidt (bras droit de James Hansen "le grand alarmiste" à la NASA) et Michael Mann (l'auteur de la crosse de Hockey) s'est beaucoup inquiété du déroulement de ce congrès, en déclarant "Cette conférence représente un pas en arrière vers la confusion plutôt qu'un pas en avant vers la résolution"

...Pardi, bien sûr. Quand on laisse parler, qu'on écoute et applaudit les scientifiques qui sont d'un avis contraire, ça dérange....
Pas très scientifique, comme attitude.

LDr. Roger W. Cohen, Physicien et membre élu (fellow) de l'Américan Physical Society, a consacré quelques 30 années de sa vie à l'étude du climat. Engagé dans la recherche industrielle, il a supervisé les travaux de plusieurs chercheurs qui sont devenus des auteurs pour la rédaction des rapports du GIEC. Pourtant, il vient d'écrire une lettre pour soutenir les critiques fondamentales sur les résultats du GIEC exprimées par Lord Monckton dans les Newsletters de l'APS. Ceux qui ont lu le bonnet d'âne du mois de Juillet 2008 savent que ce débat sur le réchauffement climatique, initié par l'éditeur des Newsletters de l'APS, a engendré une suite d'initiatives plutôt maladroites et gênantes pour l'image de cette célèbre société savante...

Voici ce que le Dr. Roger Cohen a déclaré le 30 juillet 2008. (source). Son texte est tout à fait typique des griefs dont l'IPCC (GIEC) fait à présent l'objet de la part d'un certain nombre de scientifiques qui, par le passé, ont adhéré à ses thèses.

"Je suis en retraite depuis 4 ans et lors de mon départ à la retraite j'étais très convaincu, comme le sont la plupart des gens éduqués sur le plan technique, que l'affaire du GIEC sur le réchauffement climatique anthropogénique (RCA) était bien ficelée.
Cependant, en prenant le temps de rentrer dans les détails de la science, j'ai été horrifié de constater à quel point cette affaire est, en réalité, peu solide. J'ai été consterné par le comportement de beaucoup de ceux qui ont contribué à produire les rapports du GIEC et par celui de beaucoup de ceux qui en font la promotion. En particulier, je fais allusion à l'arrogance, aux activités visant à éliminer tout débat, aux mensonges éhontés, à la défense insensée d'une science falsifiée et à la politisation du fonctionnement du GIEC qui va jusqu'à la science elle-même.
A présent, il y a peu de doute que la position du GIEC soit complètement erronée quant à son affirmation cruciale que l'humanité est responsable de la majorité du réchauffement climatique du dernier tiers du XXème siècle et quant à ses projections pour le XXIème siècle "

Plus loin, il complète son diagnostique par :

"Alors que les preuves du contraire se sont accumulées, les supporters du fort réchauffement climatique anthropogénique ont commencé à montrer des signes de dissonance cognitive."

NDLR : La dissonance cognitive (ou déni de réalité, en langage courant) est un concept développé par un psycho-sociologue, Leon Festinger. Une exemple célèbre de gens atteints de dissonance cognitive est celui de ceux qui, bien après la fin de la guerre froide, voulaient continuer à vivre dans des abris souterrains. Rien ne pouvait les en dissuader. Un autre exemple est celui des croyants dans la fin du monde, pour une date fixée. Lorsque la date est dépassée et que rien ne s'est produit, ils s'ancrent encore davantage dans leurs convictions au point de devenir agressifs. Le modèle psychologique de Festinger décrit cette psychopathie en expliquant que leurs croyances sont devenues partie intégrante de leur identité et que toute attaque contre leur conviction est interprétée comme une attaque contre leur personne. Le raisonnement, les faits, les preuves n'ont plus aucune prise sur eux...