La crise porcine

La crise porcine

La crise a ceci d'extraordinaire, c'est qu'elle suscite chez les journalistes aux ordres une logorrhée sur des faits divers sur lesquels aucun de nos contemporains ne se serait attardé.

L'ineptie des actualités tant à la télévision qu'à la radio en devient risible. Il ne faut pas affoler les populations, les laisser accroire le virtuel, ne surtout pas faire en sorte que la peur puisse les encourager à retirer leurs économies des banques triomphantes.

Le sommet est atteint dans cette visite espagnole de notre chef d'État où la caresse du bling bling et de la verroterie est à son comble ! Ici, rien sur les discussions politiques, tout sur l'apparence, le verbeux, l'infatuation. Pendant ce temps la crise bat son plein, tambours battants les files de chômeurs s'allongent, les entreprises ferment, le paupérisme s'installe.

Et...Alors que les défilés du premier mai s'annoncent, comme par miracle, comme par enchantement, que nous annoncent ces pauvres médias ? Une grippe porcine ! Là, que chacun se taise, que chacun écoute religieusement ! Avec un autre regard nous pouvons penser que cette grippe en pleine crise tombe très bien ! Elle démarre au Mexique, s'étend aux États-Unis et au Canada !

Cela tombe très bien au moment où ces trois Pays ont décidé de créer une monnaie commune, l'américo. Elle gagne l'Espagne, l'Angleterre, épargnant la France comme le nuage de Tchernobyl, et se répand, audacieuse, dans de nouvelles contrées !

Comme cela est curieux ! Curiosité avez vous dit, oui, d'autant plus que la particularité de cette grippe est sa transmission humaine, ce qui oblige les particuliers à rester chez eux, et surtout en aucun cas à se rassembler ! Les rassemblements sont interdits dans cette typologie, oui, vous avez bien lu !

Et la force peut être employée pour dissoudre tout rassemblement inopportun, au nom du principe de précaution !

Donc, revisitons ; un premier mai qui s'annonce chaud, la mise en œuvre de l'americo qui ne fait pas l'unanimité, et comme par hasard une belle grippe porcine ! À chacun de juger, mais la ficelle est un peu grosse, et il est vrai que plus c'est gros, plus cela prend ! En ce qui me concerne je ne vois là qu'une manipulation médiatique sous tendue par le monde politique devant la fermeté des Peuples à ne pas se laisser imposer le diktat des marchands !

Opération parfaitement menée, qui toutefois n'est pas sans carence ; on ne vous montre aucun malade, on vous parle de centaines de morts, a-t-on seulement interrogé les familles ?

La communauté scientifique est incapable de discerner ce qui est pandémie de ce qui ne l'est pas dans ces nombres jetés à la face des Publics, et enfin, on peut s'interroger, on ne découvre aucun cas dans les pays limitrophes du Mexique, et nous pourrions continuer ainsi pour rechercher un seul indice de vérité dans cette information !

Que la grippe porcine existe, nous ne le nions pas, qu'elle soit pandémie, c'est un autre sujet !

Cela rappelle en d'autres temps les attentats à l'anthrax. Peur et terreur associées sont ici révélatrices de cette carence qui par l'accroire fonde le croire et est le fruit de la manipulation. La coordination symbolique de l'ensemble des médias, sans le moindre reportage sérieux, scientifiquement prouvé, laisse pantois !

Mais qu'il vous suffise de vous rappeler de l'existence des armes de destruction massive, et vous comprendrez à quel point nous en sommes rendus de ces accroires !

Las, nous n'épiloguerons pas sur ce sujet qui pose les fondements de nos croyances face à la manipulation, ce texte n'étant écrit que pour permettre la réflexion, et bien entendu demander compte du réel à celle et ceux qui se présentent comme journalistes d'opinion !

Le pire dans tout cela c'est que chaque citoyen paie une redevance pour voir et écouter ces inepties !

Nous en reparlerons, en attendant si demain les défilés, issus de commémorations, de grèves, etc., sont interdits au nom de la "grippe porcine", vous aurez été prévenu, et conviendra-t-il de demander à vos Députés sur quoi se fonde cette atteinte à la liberté de réunion, sur quelles preuves scientifiques indépendantes ?

© Vincent Thierry