Regard

Regard

En ce chant qui s'improvise, alors que les nuées s'abattent sur les terres, que les clameurs se réjouissent d'infortunes en infortunes, que le mouvement perpétuel menant à l'agonie des civilisations, renforcé par la duperie, se revitalise par ses propres moisissures, alors que la puanteur des charniers, de la torture légiférée, de l'anéantissement des humains se découvre et se précise, alors que la vague du chômage déferle, jetant à la rue trois cent soixante familles chaque jour dans notre seul pays sous le regard goguenard des banquiers stériles qui mettent en réserves quelques miettes pour leurs traders, alors que les faillites s'accélèrent, que dérision de toutes dérisions, les politiques s'abreuvent d'inepties dans leurs universités d'été, tous à se louanger alors que l'économie s'en va à va l'eau devant leurs ridicules vassalités à une partie de cette finance sans foi ni loi qui saborde l'ordre naturel pour implanter un ordre virtuel.

Alors que se façonne un gouvernement mondial apatride sous les yeux de milliards de citoyens aveugles, alors qu'émanation de ce produit toxique de la virtualité ses féaux inventent cette fameuse taxe carbone, dénoncée depuis des années et qui vient de naître des mains de la singularité de ce mondialisme imposé et pervers, afin d'accélérer la mise en œuvre d'un paupérisme global, permettant les assises d'une dictature qui ne dit pas son nom, sous l'égide d'une "écologie" politique mortelle par essence, financée par les maîtres de ces ressources primaires, qui ne veulent voir le nucléaire, comme les OGM, rendre leur indépendance et leur liberté aux Peuples, soumis par les contraintes énergétiques et la famine.

- l'invention politique du réchauffement de la planète étant la plus belle fumisterie que la propagande ait inventé, afin de réduire en esclavage les populations qui par culpabilisation deviennent consentement de leur propre domesticité –

Alors que le génocide des Nations, des Cultures, des Identités se poursuit inexorablement, par noyade exogène, par asphyxie comportementale, par mensonges légiférés, par acculturations programmées, par eugénisme acclamé, avortement inconditionnel, euthanasie bestiale, alors que la voie du silence s'est imposée, la pensée unique de la médiocrité étant le panache des trois glorieuses de ce temps, le mensonge, le cynisme, la bêtise.

Le devoir de chacune comme de chacun est de rester éveillé, impénétrable à cette loufoquerie belligérante et bêlante qui assoit son pouvoir sur l'ignorance, la duplicité, l'hypocrisie, le viol des foules, l'anarchie des valeurs, la manipulation mentale, coordonnées des multiplicités institutionnelles qui se gargarisent de leurs exploits en annonçant le règne du non-humain, de cette chose déracinée, sans lendemain, qui déambule en somnambule dans cette vie qui lui est prise afin que sans la moindre dignité , sans le moindre honneur, sans la moindre humanité, pire en cela que l'animal, il se roule dans la fange pour complaire à ses maîtres.

Ne vous y trompez pas, cette demeure est en voie de devenir notre lieu, un lieu sordide où la délation sera récompensée, où la subordination sera révérée, où la dénaturation sera comblée, où la Vie sera taxée en ses moindres détails.

Ce pourrissement des sociétés est à son presque sommet, ce qui présage une accélération du sordide et de ses devantures, clinquant, verroterie, culmination de l'incapacité, rien ne devrait être épargné à la masse informe qui se prépare et chavire au gré des festivités de la médiocratie dominante.

Il faut s'attendre à pire, ce pire né de philosophies incapables à vivre, qui n'auront d'autres objets que l'avilissement du Vivant, la déification de l'informe, tel que nous le voyons actuellement dans ce que l'on ose appeler de l'art, tel cet étron disposé sur le parvis de la Défense, il faut s'attendre à la naissance d'une rupture avec le dessein humain, qui est celui de la conquête, par un châtrage physique et intellectuel, spirituel.

C'est déjà fait, sans limite, donnant naissance à cette larve informelle, corvéable à souhait, interchangeable, négligeable, née pour le service d'une caste matérialiste, et c’est évident si aucun réveil salutaire des populations ne se fait, et  ce disant on peut penser que le statisme inconditionnel auquel on assiste aujourd'hui n'est que le prélude annonçant cette tempête, à laquelle ne pourra s'opposer cet ordre involutif dans lequel nous baignons.

L'Histoire avec un H majuscule nous prouve que toute tentative de mise en œuvre d'une dictature frontale est vouée à l'échec. Souhaitons que l'Histoire se répète comme elle l'a toujours fait afin que nous sortions de cette gangue affligeante!

© Vincent Thierry