Confiance en ce Monde
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Confiance en ce Monde
Ainsi devant ce monde en négation, se livrent des combats aux demeures initiées, de limbes les vertus talismaniques, étiolées et rares, secouant le joug des rives de ce temps, pour hisser les moissons d’un jour neuf en la luminosité des cieux, visitant les courses tragiques des ondes adventices où se perdent les royaumes, se censurent les Peuples, s’opacifient les règnes, ébats et débats de plus vaste décadence, celle de Rome aux clameurs mortifères, hâlant dans ses degrés les arcs de ses cirques où s’entre-tuent plèbe et noblesse d’un instant, unies dans la mort pour le plaisir grotesque de formes informes n’ayant de pouvoir que celui de la haine.
Une haine dévastatrice, la haine du vivant, conjoint et confluent pernicieux de tous les maux de la terre que l’esprit ténébreux de ses sectateurs veut voir apogée, usant, abusant de sa singularité, qui par l’avortement légalisé, qui par l’euthanasie sanctifiée, qui par l’empoisonnement végétal, qui par la criminalisation pharmaceutique, qui par l’opiacée des drogues les plus dures portant licence des États, à l’image du feu tragique dévorant les rues de Rome et ses enfants, sous le regard de la folie dominante, ce regard de Néron sacrifiant son Peuple, ce regard de Caligula torturant ce même Peuple.
Nous y sommes, dans cet univers de destruction totale des valeurs Humaines, du rejet impérieux de l’équilibre pyramidal, de la haine sacrificielle de l’identité au profit de ce cloaque monstrueux qui resplendit d’une verroterie sanglante, d’une pacotille misérable, charriant des monceaux de cadavres, celui des enfants sacrifiés par des sectes ignobles, celui des jeunes hommes sacrifiés par le mensonge du terrorisme affabulateur, manipulé et conditionné, celui des adultes crucifiés au paupérisme par l’outrance des délocalisations, charniers d’un colonialisme qui ne dit pas son nom, celui des vieillards sacrifiés par les maîtres de la létalité.
Ces philosophes de pacotille, trafiquants d’armes qui glorifient l’euthanasie, valets de loges impropres à consommer, vassales de tout ce qui conjoint la pourriture et ses débats matérialistes, sacrifiant des Peuples au profit exclusif du paraître, de ce non-être qui se gargarise de sa perfidie, de son déshonneur, de sa reptilité fétide qui conflue l’ordonnance de toute réalité dans le prisme d’une virtualité outrecuidante, oriflamme de la reptation, de la servilité, de l’abjection qui se clame par tous les pores de sociétés qui meurent sous le couvert d’une idéologie de passant.
Une idéologie initiée dans la démesure se nourrissant de ses enfants dans un carnage cannibale qui gravite, dont les paradis artificiels sont le principe, principe linéaire accouplé au vide qui enlise et propulse les contingences où l’anomie est équilibre, la norme insondable impéritie, couronnement d’une chute mortelle pour l’espèce Humaine, gangrenée par un sida intellectuel balayant toute demeure, innervant toute clameur, réticule qui se dessine dans l’abstraction, ce vide du sens, ce vide du réel, cet espace sans racines, sans identités, sans respires où la cacophonie devient préambule de toutes dissonances, de toutes affabulations.
Où le mensonge, Roi de carnaval du grotesque, devient caravansérail des utopies les plus médiocres, bacchanales sans mystère de l’abandon des légitimes appartenances au profit d’une prosternation splendide où l’on voit se dissiper dans la fumée des bûchers de la vanité le secret de cette indétermination, voguant tel le vaisseau fantôme sur les mers de l’oisiveté, de la paresse mentale, concordance de l’évasion fatale de l’Humain à sa destinée, se plongeant avide dans les illusions d’une immortalité matérielle qui le vide de toute substance.
Le rendant ainsi aphone, passif, en capacité de toutes les prévarications comme de tous les compromis dès l’instant où il peut se réjouir de la possession, possession d’un bien, d’autrui, toujours à la recherche de cette indéfinité qui lui permettra d’être figurant, butut vide de Conscience, ballottée au gré des vagues, applaudissant quand il faut applaudir, pleurant lorsqu’il faut pleurer, agissant quand il faut agir.
Et quand je pense que la dictature préparait des puces électroniques pour chacun d’entre nous ! Elles n’ont plus besoin d’être, la systémique de la destruction culturelle a produit son œuvre, ici l’on ne rencontre plus qu’un charnier intellectuel lavé par la bêtise singulière, cette pensée unique remarquable qui illumine d'"intelligence" ses pratiquants thuriféraires, bataillons de cette mondialisation qui accoure, espèce nucléarisée de ventres avides qui ne raisonnent plus qu’en fonction de leur instinct, malléable à souhait par la devanture préfabriquée des médias aux ordres de politiques d’enluminures.
Le seul problème c’est que ces enluminures ne tiennent pas sur l’insondable, et que déjà des failles se montrent dans ce brouhaha de la laideur déclarée splendeur, et les évêques de cette litanie, malgré leur bon vouloir, la destruction de la pensée par la mise au tombeau de la critique, la réécriture de l’Histoire par des penseurs sans lendemains, l’acculturation des masses par le laisser faire universel de l’enlisement intellectuel, ces évêques donc ne comprennent pas qu’ils ne parviennent pas à juguler la voix Humaine, cette voix qui en chaque pays résonne, qui en chaque Être Humain se positionne pour poser des questions, s’interroger sur le sens de cette aventure devenue de l’Humanité qui se résorbe dans un cul de basse-fosse.
Dans une dithyrambique malfaçon dont les apôtres confluent des miasmes sans respires, sans devenir, sinon ceux de l’insalubrité publique, un horizon où le néant fait son apparition, accompagné de ses héros, ces masques de linceuls couronnant le plus vaste fait d’arme du mensonge accouplé à l’ignorance, l’écologie politique, vertu de bacchanales en fêtes, de louanges serviles, de fraternelles bucoliques, revisitant le vivant pour l’ordonner dans le chaos originel, ce chaos mortifère et bestial qui en est la raison suprême.
Ordonnance permettant de conjoindre les pouvoirs et l’autorité sur des animaux devenus que seront les non-humains, lorsqu’ils n’auront plus ni raison ni imagination, lorsqu’ils seront ces objets conditionnés par une consommation de lampiste en génuflexion devant les temples de la pacotille, avides de sucer les mamelles de Mammon, comme des gorets le fumier des porcheries fumantes, avides, si avides qu’ils se complairont dans le masochisme le plus purulent, acceptant la domination de tout intrus, sous seule condition qu’il ou elle leur donne le droit de se complaire dans la miette qui leur sera délivrée.
Cette miette de pouvoir d’achat qui leur permettra de regarder quelques centaines des leurs en reptation, d’une obéissance absolue, vivre dans une opulence multipliée à l’infini, sans un regard pour la plèbe vivant dans la fange matérielle, intellectuelle et spirituelle, ces non-être devenus, larves qui seront pressées comme des citrons avant que de rejoindre les usines qui les verront équarrir et servir de repas aux faméliques esclaves qu’ils seront devenus.
Mais ce monde ne semble pas arriver, à la grande colère des maniaques de l’oppression, de ces incapables à vivre, de leurs servants et de leurs féaux qui ne comprennent pas pourquoi l’on se détourne d’eux, alors que le monde subliminal bien agencé est là pour convaincre, dire ce qu’il faut penser, dire ce qu’il faut faire, alors ils en rajoutent afin de faire accroire, avenant des convulsions, des convulsions factices qu’ils inventent et pour lesquelles ils répondent présent, en se prétendant guérisseurs des problèmes, dont hypocrisie souveraine, ne passe pas, de moins en moins, la Vie aurait-elle quelque ressort secret que voyant ses supports s’anéantir dans l’abêtissement, elle redresse la tête ?
Bien entendu, car dans l’équation de l’instauration de la mondialisation non consentie, il manque une seule chose, l’Humain, il a été oublié, il a été totalement oublié, à telle fin qu’aujourd’hui on le culpabilise avec des histoires à dormir debout, afin qu’il n’entrevoie dans l’absurdité de cette parabole qu’un seul destin, celui de sa disparition au profit des ours, des renards, des loups, pauvre Être Humain, culpabilisé, du matin au soir n’entendant que les promesses de la terreur qui s’invoque comme de la peur qui doit nucléariser tout débat, mais comment se fait-il qu’il pense encore,
C’est une absurdité, ne lui prépare-t-on pas un bel avenir, à l’image de l’empire Romain, des jeux, une acculturation précieuse lui permettant de ne pas réfléchir, une disparition par l’euthanasie, une non-vie glorieuse où n’auront droit de travailler et gagner cette miette précisée que celles et ceux qui entreront bien dans le cadre de l’anomie vivante, les autres ma foi disparaissant dans ces camps de concentration qui furent construits pour les dissidents ou pour les terroristes en puissance, magnifiques goulags et camps qu’il sera si facile de remettre en route pour liquider toute la vermine pensante,
Eh bien non, curieusement, se ressoudent les racines que bien des années de destruction n’ont permis d’entamer, se réfléchissent les pensées dans une communication que nul ne peut aujourd’hui contraindre, quelles que soient les lois liberticides de certains pays qui considèrent que la culture doit rester entre les mains d’institutionnels dévoués, un Peuple qui pense, quelle horreur, eh bien oui, il convient de s’en rendre compte, les Peuples pensent, les Êtres Humains pensent, et il ne sera pas si facile de les domestiquer dans ce mondialisme qui ne sera élu par personne, dans ce trône vide et affligeant tel qu’il existe actuellement dans cette « europe » qui se gargarise alors qu’elle n’a pas réuni 51 pour cent de voix pour légiférer.
Certes elle légifère, mais des lois qui demain n’auront aucune autorité, telles que les Lois de ce mondialisme qui, pire encore, ne gouverne avec aucune voix Humaine, sinon celles de ses prétendants, tigres de papiers, dont l’intelligence Humaine dès qu’elle aura retrouvé son aisance, se libérera, comme on se libère d’un fléau non consenti, ni admis, imposé par la force, un système ignorant l’Être Humain et donc la Vie, étant obligatoirement destiné à disparaître, même s’il s’impose.
Le communisme a duré soixante-seize ans, le national-socialisme beaucoup moins, et ce ne sera pas le mondialisme tel qu’il est aujourd’hui qui pourra se prévaloir d’une durée plus vaste sinon que par la contrainte, et alors les Peuples, naturellement, mêmes s’ils sont encadrés, se soulèveront d’eux-mêmes, ceci est une Loi de l’Histoire, avec un H majuscule, Humaine, comme actuellement ils se soulèvent naturellement dans le cadre de la légalité la plus intransigeante, celle de la Liberté de parole accordée par les Constitutions inamovibles.
Ainsi gardons toute confiance malgré la stérilité qui n’est qu’un trompe-l’œil en l’Humanité, elle représente la Vie et la Vie gagne toujours ses combats, sinon aucun Être Humain n’existerait à la surface de notre Terre, ce jour. Ce qui n’est pas le cas, bien au contraire, et plus les Êtres Humains seront nombreux, mieux cela sera, la Terre peut nourrir jusqu’à dix milliards d’habitants, sans aucun problème, contrairement à ce que disent les prêtres de la mort qui n’ont d’autres ambitions que de conserver leurs privilèges.
Il n’y a pas de problème énergétique, le nucléaire peut remplacer les déficits de ressources naturelles, il n’y a pas de problèmes de nourriture, les sols peuvent être cultivés dans l’ensemble des pays quels qu’ils soient, à la condition bien entendu qu’ils ne soient pas contraints par des organismes apatrides qui cherchent uniquement à les voir en jachère pour le profit de quelques nuées d’insectes qui bientôt taxeront la vie, il n’y a pas de problèmes de cultures, les cultures sont sous le linceul de l’acculturation, mais elles sont toujours vivantes et dans les départements et les régions nourrissent des Peuples entiers.
Il n’y a pas de problèmes de paupérisme, il n’y a que des solutions majeures qui sont celles de rendre à César ce qui appartient à César en chaque Pays et de permettre à chaque Pays de disposer de l’essentiel, l’Énergie, en l’occurrence le potentiel nucléaire civil, le reste n’est que contingence, arbitraire et dévoiement.
Ainsi confiance, confiance en l’Être Humain qui ne peut être manipulé indéfiniment, confiance dans les Peuples et leurs racines qui ne peuvent être enlisés indéfiniment, confiance dans les Nations qui sont les creusets de ce Monde, qui ne peuvent être flouées indéfiniment.
Le réveil viendra, dans la légalité absolue, la violence n’étant que le privilège du non-être, résorbant cette période où le sommet de l’arbitraire est atteint, qui à l’image de la courbe de Gauss, entame maintenant sa récession globale.
© Vincent Thierry