6 juin 1944

6 juin 1944

 

6 juin 1944, six juin qui ce jour disparaît dans la mémoire collective, six juin inoubliable par l’héroïsme, la ténacité, la grandeur et le don de milliers de soldats investissant notre territoire, au prix du courage, de l’abnégation et du sang. Ce sang versé, leur sang, sur nos plages, dans l’enfer des balles mugissantes, du staccato des mitrailleuses, de l’engourdissement violent des canons tant de terre que de marine, se répondant dans un bruit de tonnerre, ce sang de compagnons d’armes, la peur au ventre, la terreur dans les yeux, avançant au milieu de leurs morts pour réveiller le sens de la Liberté par nos chemins.

Honneur à ceux qui furent de ces assauts intrépides, honneur à l’Amérique immortelle qui restitua notre chant dans le concert des Nations, honneur et gratitude pour tous ses soldats qui ont donné leur vie pour le drapeau de la Liberté. Cette Liberté ce jour oubliée dans les venelles pourrissantes du mondialisme qui s’autoconstruit sur ce qui a fait l’objet du combat de cette fresque historique inoubliable, un combat contre le National-socialisme, un combat contre le communisme, deux idéologies de la non-humanité comme du non-être, ce jour en synthèse paradant sur les décombres de ce combat fabuleux.

Mesure de mémoire, sans oubli de la mémoire, devoir de mémoire pour tous les combattants de la Liberté, quel que soit leur rang, quel que soit leur grade, quelle que soit leur fonction, devoir de mémoire qui doit mettre en valeur la raison de cette date mémorable, la destruction du national-socialisme comme la destruction du communisme, religions nées de l’errance et devant retourner à l’errance, idéologies de la mort dont l’opium est fer de lance de cet artefact que notre monde subit, le mondialisme, errance pour les errants, les apatrides, les non humains, ce boisseau de vers qui grouille de l’infamie, de la virtualité, du vol et du viol, qui, bientôt connaîtra, comme le national-socialisme et le communisme, son six juin. Car la Liberté jamais ne se corrompt, et fut-elle enchaînée, violée, piétinée, que toujours au cœur même de l’Être Humain elle lance son cri de ralliement pour broyer la dictature de la forfaiture et ses intrigants, ses féaux, ses hordes, tout ce ramassis d’apatrides atrophiés qui ne voient pas plus loin que leur errance, ce matérialisme frigide qui s’imagine finalité alors qu’il n’est que dénature du réel.

Six juin 1944, honneur donc aux combattants de la Vie, qui pour la Vie se sont sacrifiés afin que nous soyons libérés du joug du totalitarisme, de l’avilissement à la médiocrité, de la servilité à la duperie. Jour sacré qui nous montre en quelle décrépitude nous sommes parvenus sous les coups de semonces des idéologies combattues qui ce jour dans leur synthèse explosent une densité aphone. La dictature est revenue, empreinte de ces non-lieux de la Vie que sont le communisme et le socialisme, qui aujourd’hui avec plus de cent millions de martyrs font pâlir les atrocités du national-socialisme, martyrs qui continuent à périr dans les geôles de leurs pouvoirs, dans l’abjection, triomphe des goulags communistes des camps de concentration socialistes, ici et là dans tous les pays inféodés à leur dictature, reprise en chœur parce que l’on ose encore nommer le capitalisme perverti, par le trotskisme, le maoïsme, tout ces "ismes" qui n’ont d’autres demeures que le matérialisme hypertrophié, donc l’esclavage de tout un chacun à un veau d’or acclamé, grotesque bubon qui fort heureusement explose, répandant son venin jusqu’aux extrémités de la Terre où chaque Être Humain peut enfin prendre conscience de son insanité, de son barbarisme, de son idéologie atrophiée, soutenus par l’atrophie elle-même.

Ainsi que personne n’oublie ce 6 juin 1944, symbole de l’honneur et du courage, du triomphe de la Liberté sur la sauvagerie, la mystique barbare, l’atrophie mentale, ainsi avant que ne se révèle à nouveau sa marque infaillible qui verra les Peuples de la Terre se libérer des fléaux qu’ils subissent comme les Peuples envahis de cette période, qu’ils sont redevenus par mise en œuvre d’une confiance aveugle, trahie par le mensonge et ses illusionnistes.

6 juin 1944, cette date fera date dans l’Histoire à venir, comme symbole des Peuples se délivrant de l’esclavage ahurissant auxquels ils furent soumis et ce jour sont soumis. Merci encore aux combattants de la Liberté qui ont donné leur Vie ce jour-là, leur exemple ne sera pas vain par les temps qui viendront.

© Vincent Thierry