Utopie et Réalité

Utopie et Réalité

 

Le mondialisme trace sa route avec vivacité, déployant ses oriflammes sans aucune pudeur sur les ruines des Nations, foulant les Peuples dans la lie et la boue, encourageant la destruction des cultures, l’anéantissement de l’esprit, la destitution de l’âme. Faisant fi de l’Humain en ses identités, ses Races, ses Ethnies, il brasse les populations avec avidité pour voir naître enfin l’esclave parfait, sans racines, sans avenir, sans devenir sinon celui de la larve que l’on vide de sa substance, sa valeur ajoutée qui, lorsqu’elle baisse, deviendra ordonnance de l’euthanasie souveraine.

Le règne de sa démence est déjà là, présent dans une cohorte de conseils atrophiés couronnant la monstruosité et ses éclairs, aréopage de "lumières" dévouées à la pure destruction de toutes valeurs afin de faire régner par la terreur, et par la peur et la terreur, un ordre nouveau, celui du non-être, de la non-Humanité, où l’être numéroté, crypté, insinué par une puce de reconnaissance mondiale greffée dès sa naissance, permettant de le suivre tout au long de sa vie et provoquer sa mort le moment venu, en cas de crise économique par exemple, l’être donc, ne sera plus qu’une unité productive au même titre que les machines qu’il servira.

Règne de putréfaction, ce système dont on voit bien l’ONU de ce jour, ayant perdu tout repère, devenir le support politique, lui-même sous contrôle d’un quelconque conseil inféodé aux puissances économiques de ce monde.

Nous y voici, et l’on continuera à parler de république, de démocratie, les plus grands leurres de cette modélisation, faisant accroire aux populations anesthésiées par la drogue, la nourriture enrichie artificiellement, la psychanalyse de groupe, l’auto flagellation perpétuelle, qu’elles conservent le pouvoir !

Ce pouvoir qui est en voie de disparaître actuellement, - étudier l’indigence européenne sur ce chef de chapitre, - qui ne sera plus qu’un souvenir, dans le champ de ruine composé où ne subsisteront que des fêtes électives que ne comprendront même pas les enfants de ce monde à venir, noyés dans la servilité et la délation quotidienne, cette délation permettant aux psychomoteurs d’éradiquer toute personnalité dans chaque individu.

Voie royale de la dictature de la médiocrité consentie, le mondialisme parviendra-t-il à ses fins ?

Nous pourrions le croire devant ce nivellement par la base auquel nous assistons, cette descente aux enfers de l’humain au degré zéro de son potentiel de liberté remplacé par le degré cent de la soumission, mais ce serait oublier une réalité contingente celle de la matière, et par-delà des ressources matérielles. Là, le mondialisme trouve son écueil le plus magistral et sa composition ne peut qu’y être terrassée.

Le Vivant en ses conditions bio histo-géographique retrouvant ici mesure de son déploiement vital, celui de son expression atavique, la survie, survie de son espèce, survie de son déploiement, survie de sa civilisation, survies donnant naissance aux principes et ordres impériaux mémoriels, tels en ce lieu, États-Unis, Russie, Chine, dont la confrontation sinon des accords permettant d’épanouir la diffusion des matières premières, est inéluctable.

On voit bien ici se dresser la fin du mondialisme et le retour aux valeurs essentielles. Et me direz-vous, dans cette configuration, l’europe ? Cette europe ne sert à rien, vassalisée qu’elle est aux prébendes des tyranneaux qui la construisent sur le néant. Il conviendra de construire sur ses ruines les États-Unis d’Europe qui alliés aux États-Unis d’Amérique et de Russie, permettront de contrebalancer l’hégémonie Asiatique et faire prospérer les chemins de la Liberté, modèle permettant de nous libérer à jamais du mondialisme et de ses errances d’illuminés, et naître dans la multipolarité la Voie de l’Universalité, réalité fondamentale du Vivant.

© Vincent Thierry