Gestuel de ce monde

Gestuel de ce monde

 

Gestuel de ce monde où le paraître roi inonde toutes surfaces. Nous sommes ici non plus dans l’incarnation de l’Être mais bien au contraire dans sa nucléarisation, sa dépendance, et plus encore dans sa désintégration. Car si l’on regarde bien, qu’en est-il de l’Être ce jour ? Sans racines, sans Histoire, l’histoire étant perpétuellement réécrite pour l’humilier, le culpabiliser, l’anéantir, l’Être, donc erre sur son propre territoire qui ne lui appartient plus, il va et vient au gré des fantaisies du jour construites par les commissaires politiques de la pensée qui infusent en chaque loi, en chaque média, ce qui doit être pensée commune, et bien entendu sous vidéosurveillance, il doit complaire pour paraître mais surtout ne pas être.

Ainsi des Peuples anéantis par leur propre faiblesse, voit-on naître la lèpre de leur paraître, bling, bling, bo bo, humains n’en portant que le nom, vides de tout avenir comme de tout devenir, esclaves parfaits que l’on peut essorer comme le citron puis jeter à la poubelle grâce à la sainte euthanasie légalisée par la monstruosité froide, reptilienne, insectivore qui gouverne.

Nous sommes très loin de l’Empire de Charlemagne, encore plus loin de la France de Louis XIV, nous sommes enlisés jusqu’au cou par la gangrène paralysante de la lâcheté institutionnalisée, née de la nucléarisation précitée. Place libre donc pour la désintégration des racines par reptation conditionnée et légalisée, destruction de la famille, (quelle infamie que la famille cristallisant les racines !), destruction de la commune (quelle infamie qu’existe encore des communes, creusets de l’histoire des clans, tribus qui gênent le monde des apatrides qui gouvernent, destruction des départements (quelle infamie que ces repères nationaux qui doivent être remisés dans les greniers poussiéreux où toutes les valeurs républicaines dépérissent), destruction des régions (quelle infamie qu’existe encore cette réminiscence bio géo culturelle qui a fondé la France), destruction de la Nation (quelle infamie que de porter la Nation dans son cœur, alors qu’elle n’est plus rien aujourd’hui sinon la terre d’asile de tout le parasitisme du monde !), destruction des Ethnies, du Peuple, et surtout de la Race, (quelle infamie que d’être né de génotype blanc !) anéantissement de la Culture, de la Religion, éradication de l’Être en ses racines pour faire place à ce mouton insipide qui sera mené à l’abattoir sans broncher, le non-vivant, le non-humain, le non-être qui ce jour parade sur le sang de la misère, le sang des enfants de la Nation, le sang Culturel noyé dans la bassesse et l’ignominie, le sang Spirituel objet de toutes les invectives et de tous les crachats, sous le regard amorphe d’un peuple entier en phase létale dont la mollesse correspond à la pure définition de l’abrutissement.

Abrutissement enhardi par les prêtres et prêtresses de médias totalement inféodés à l’acculturation qui ne sont plus que routages de la propagande de l’idéologie politique au goût du jour, ce jour le nazi communisme dans sa splendeur.

Ainsi dans ce jour le constat brutal de la faillite de l’intelligence, de la décadence totale de notre civilisation, surgit pour nous rappeler qu’il n’y a rien à faire pour construire sur la déchéance organisée, mais que bien au contraire il convient d’assister cette désintégration inéluctable. Mais rassurons-nous, c’est sur le fumier que naissent les plus belles roses !

Ce fumier en lequel chacun de nous doit se complaire, sans identité, sans racines, sans Nation, en adoration devant les prouesses destructives du mondialisme au pouvoir, faisant table rase du passé, ignorant de l’Histoire Humaine, de ses Civilisations, de ses Conquérants, de ses navigations extraordinaires, pour ne laisser plus place qu’à ce monde de larves putrides, n’ayant d’autres vocations que leur complaisance parasitaire à jouir de ce qu’elles n’ont pas construit, à se reproduire pour servir les marchands d’esclaves que sont devenus leurs potentats gouvernants, pauvres hères de l’ère zéro, infinitésimale, broyés dans leur déliquescence qu’ils sont incapables de surmonter tant les remparts infatués du paupérisme, de l’ignorance, de l’inversion de toutes valeurs les rencontre stériles devant leurs prêtres de la mort, ces scorpions se dressant sur leurs pattes qui flamboient la destruction !

Pauvres hères accouplés à l’abjection, la bassesse et la compromission pour simplement pouvoir vivre, seulement manger, pauvres hères dont les Ancêtres furent Peuple souverain, sans peur, pleins de cette ardeur de vivre qui aujourd’hui est obérée par l’obligation de reptation, de génuflexion, de contrition, de mea culpa, qui donnent tout simplement envie de vomir aux Vivants !

Pauvres hères qui, inévitablement disparaîtront, emportant avec eux ces scorpions qui les dirigent, lorsque se dresseront face à l’ignominie comportementale du génocide légalisé des Peuples, les forces vives des Nations aspirant à la Vie et non à cette mort ordonnée qu’on leur inculque, avenir, fut-il dit, si proche déjà que la barbarie destructrice gouvernante, enchaînée à sa pensée unique, n’en perçoit pas les frémissements, ces frémissements qui deviendront houles devant le chaos insondable instauré, voyant s’exterminer des communautés entières, ces houles qui deviendront vagues devant la dictature imposée, renversant les idoles de la perversité, ces vagues qui deviendront tsunamis pour nettoyer à jamais les sols souillés d’immondices de notre Terre, qui alors verra naître un arc-en-ciel où l’harmonie pourra enfin se révéler !

©Vincent Thierry