Conquête spatiale

Conquête spatiale

 

Fabulation des songes comme des rêves, fabulation tout court des espérances humaines, les politiques inféodés à leur litanie de la mondialisation forcenée, sont sur les devants de la scène. Actrices et acteurs compassés dont les refrains sont des contes pour enfants, jouant tour à tour le gentil puis le méchant, se moquant totalement du résultat du plébiscite car le plébiscite est déjà erroné par cette gigantesque manipulation mentale qui s’orchestre par l’intermédiaire des médias aux ordres.

Nous sommes ici non pas dans la fiction mais bien dans cette réalité sordide de l’exploitation des sentiments par des idéologies nauséeuses qui délibèrent le devenir dans et par l’abstraction. Ici on ne s’adresse pas à des Êtres Humains mais à des foules, à l’inertie naturelle qui doit être choyée par les artefacts de la pensée primitive, celle de la survie, celle du sexe, celle de la magie, lanternes guidant les masses vers l’abîme, lanternes tenues par ces prétendants bouffis d’orgueil qui ne rêvent que de pouvoir alors qu’elles et ils sont esclaves de souches irradiant des Paradis artificiels pour des populations à l’intelligence létale.

Populations qui croient et croissent sous le flambeau de la propagande d’État, martelant un bonheur indicible, là où n’existe plus rien, sinon qu’un désert tragique, où même les vestiges antiques se cachent, tant la monstruosité des dégâts est synonyme d’une affligeante incapacité. Regardons les choses avec réalisme, pour ce qui est de notre propre sol : un endettement magistral, caverne d’Ali baba pour les banquiers internationaux qui vont se régaler sur les dépouilles des États, une politique extérieure vouée à la destruction, (- Comment pourrait-il en être autrement devant la servilité avec laquelle nos pouvoirs adhèrent aux œillères du néo conservatisme belligérant qui fut maître des lieux un instant de notre histoire ? - ), une politique extérieure vouée au droit d’ingérence sous réserve de tolérance lorsqu’on assassine les Chrétiens, lorsqu’on assassine les Tibétains, les Ouïgours, que l’on se complaît à appeler yogourts ! Une politique intérieure relevant d’une incapacité comme d’un souci de destruction permanent pour tout ce qui est naturellement inscrit dans notre réalité socio-économique, bio histo géographique, par la mise en pièces des acquis sociaux, l’instauration, au mépris de nos traditions Chrétienne, du travail le dimanche, l’instauration du chantage à la délocalisation, - on a même vu en provenance des nains politiques émettre le vœu de voir travailler les malades dans leurs lits de souffrance -, un ensemble de mesures coercitives rappelant les métastases du national-socialisme, triomphant en demi-mesure des bannières d’un bolchevisme conquérant, forme inique qui voit tout voler en éclat : la sécurité sociale, les retraites, le devenir de notre Nation, à genoux et en parade devant les grossistes de la destruction cannibalisée que sont les outils d’une finance à la dérive qui ostracise le vivant pour mieux se complaire dans une abondance factice.

Nous sommes devant un monde à genoux, où la morale bon teint des cyniques exploite la mésintelligence des damnés devenus de la terre qui dans leur reptilienne vertu devenue en redemandent, syndrome bienvenu pour les fourriers de l’apocalypse, financés par les multinationales qui flouent le nucléaire au profit des énergies dantesques qui ne servent que de pansements sur les plaies béantes occasionnées par les vassaux en tout genre qui immergent l’Humain dans le spongieux, cette gangrène qui entraîne les uns les autres dans une gabegie sans fin de mortelles errances, guerres à outrance pour le monopole de denrées périssables, et non pour la Liberté ; il suffit de cette outrance des mots au nom de la Liberté, lorsqu’on envoie détruire des Peuples pour seule raison que leur sol est gorgé de cet or noir dont les substituts existent, substituts qui n’ont rien à voir avec le délire de ces énergies de dépendances que sont le solaire, les éoliennes et l’énergie des mers, que l’on peut remplacer bien plus avantageusement par l’énergie nucléaire !

Ici la létalité confine à l’hypocrisie des dompteurs qui donnent un sucre aux animaux lorsqu’ils pensent bien dans le droit fil des humeurs économiques. Lorsqu’on voit à quel point le mensonge allié à la propagande peut conduire, tel ce mensonge corrélant l’activité humaine et le réchauffement de la planète, repris en chœur par toutes les litanies de la destruction, aux fins d’instaurer des taxes carbone qui vont remplir les caisses vides des États, on ne peut être qu’éberlué par le quotient de réflexion de nos concitoyens, tant de notre pays que des autres pays !

La résultante est ici visible dans toute sa duplicité, diachronie totalement déplacée dont les errements conduisent les Humains à un esclavage consternant, celui né de leur incapacité à appréhender la logique des événements, mais on ne peut leur en vouloir devant l’acculturation affligeante que rythme le mensonge en propagande, guidé par ce simple intérêt : le pouvoir !

Un pouvoir de nain, quand on pense à ce que pourrait être le pouvoir associé à l’élévation et non à la destruction. Fabulation, clinquant, poudre aux yeux, jonglerie, parade, voilà ce devant quoi chacun doit donc se prosterner ce jour !

Nous en sommes là, alors que l’on rappelle à juste titre l’épopée remarquable du premier pas de l’Être Humain sur son satellite. Quelle dérision ce à quoi on assiste depuis ce premier pas !

Si on fait le parallèle avec ces héros qui ont accompli l’exploit de faire découvrir à l’Humain ce à quoi il est destiné, la conquête spatiale, on voit à quel degré de reptation nous en sommes arrivés ! Ce simple phénomène devrait permettre à chacun de réfléchir à cette situation dans laquelle, quarante ans après l’exploit remarquable, l’Être Humain qui ne bouge pas, qui n’agit pas, est tombé : un cloaque délirant dans lequel se gargarisent des reptiles assoiffés de prébendes, où la Capacité n’existe plus, où l’intelligence du vivant a disparu pour faire place à une anémie triviale, reflet de l’atrophie ambiante initiée par un matérialisme vorace où se dissipent toutes valeurs Humaines pour laisser place à un horizon destructeur !

Ici, aucun devenir, aucune transcendance, aucune conquête, aucun dépassement de l’Humain, ainsi rien de rien, un chômage endémique pour les populations, notamment les plus jeunes que l’on enchaîne aux drogues, pendant qu’on enchaîne aux anti dépresseurs leurs parents, ce qui fait la fortune des divers acteurs du marché des drogues et des laboratoires pharmaceutiques, une acculturation béante permettant la manipulation forcenée, un viol meurtrier des identités par implantation massive de populations exogènes accélérant le processus génocidaire des Nations, piliers de l’Humanité, l’implantation systématique de contrôle et de surveillance des individus aux fins d’enrayer la critique et par là même la liberté de penser, atteinte inique aux libertés publiques et privées, sous des prétextes fallacieux inhérents à la destruction, ceux de la peur comme de la terreur qui voient les Êtres Humains en état d’accepter toutes formes dictatoriales, préludes à l’instauration de ce vaste camp de concentration où l’Humain, à l’image de la larve sera chargé d’engraisser l’atrophie, avec pour seule mesure son coefficient de productivité qui le verra apte à vivre où disparaître, sous les applaudissements des eugénistes en tout genre qui foisonnent dans les couloirs des pouvoirs, ces incapables à vivre.

Tels ces écologistes de pacotille qui s’engraissent dans et par le mensonge, monde de larves donc, contre lequel dans les décennies à venir plus personne ne pourra rien dire, la liberté d’opinion, manipulée, très facilement d’ailleurs sur un terrain où l’ignorance devient une icône, par une propagande belliqueuse, des lois liberticides dont l’acceptation devient la règle, pliant le vivant, s’il veut seulement survivre, en complaisant à cette idéologie née de l’atrophie : la mondialisation sans valeurs Humaines, sinon celle du profit !

Quarante ans donc de décrépitude alors qu’en ces quarante ans l’espèce Humaine aurait pu déjà coloniser son satellite, et bien plus Mars, et déjà se lancer à la conquête de la galaxie ! Lorsque l’Être Humain aura enfin compris à quel degré il est manipulé par la déshérence, il se libérera de ses chaînes et refondera son univers, partant des élémentaires pour retrouver la complexité et ouvrir les chemins de la capacité afin d’œuvrer à son élévation au-delà des prédations initiées.

Qu’il prenne déjà conscience de ce vide interstellaire dans lequel il vit, par rapport à l’épopée décrite, l’aberration monumentale des pouvoirs existants incapables de construire, tous dévoués à la destruction, et s’interroge sur son avenir, l’avenir de l’Humanité ! Et comme tout un chacun il pourra dire qu’il y a quelque chose de pourri en ce royaume terrestre, et qu’il serait peut-être temps qu’il se réveille avant qu’il ne soit trop tard.

© Vincent Thierry