Il nous disait

Il nous disait

Il nous disait:

 

"Face à l’opiacé qui sert de tremplin à la gouvernance, face au diktat de la surdité, face à l’arrogance et au mépris des prétendants à ce jeu particulièrement pernicieux que l’on nomme la "politique", ce jour confusion des genres, entre l’économique, son support, et ce que devrait être la Politique, l’Art de diriger la Cité, face à l’archaïsme consistant dans l’accroire et ses mortelles errances, face à la désintégration de nos Identités comme de nos Cultures, enlisées dans une boue stérile correspondant la non-humanité.

Face au mensonge légalisé tronquant toute réalité scientifique comme historique, au profit d’un désert d’acculturation monumental en lequel l’Humain n’a plus de résonance, n’a plus de vibration, n’a plus d’expression, sinon celle de la létalité autorisée par ce chef-d’œuvre d’ignominie que l’on appelle la culpabilisation, face à la dérision des pouvoirs tous édiles et commensaux en reptation devant l’agrégation formidable de la barbarie sans nom de pseudos élites qui n’ont d’autres correspondances que la mise en esclavage de l’humanité pour leur seul profit bestial.

Face à la monstruosité servile à cette barbarie stérile, mettant en berne tous les acquis sociaux, toute Liberté, toute réalité, sous les ornières d’une éducation tronquée n’ayant d’autre légitimité que celle de la destruction de l’esprit critique individuel comme collectif, au profit de l’informe et de ses méandres ignobles tendant à la dénature de toutes formes vivantes.

Face à la calcination de l’intelligence par la propagation pratiquement mystique du sida intellectuel qui devient règle de gouvernance, modèle social lobotomisé, atomisé, resplendissant de la laideur, de la boulimie destructrice, voyant ses archanges de la terreur, humanistes de pacotilles, dont le droit d’ingérence est une atteinte phénoménale au droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes, surtout lorsqu’ils prônent l’exclusivité exogène tant en croyance qu’en appartenance, "écologistes" politiques payés par les multinationales des énergies primaires et les services discrets de pays n’ayant de vocation que de voir l’indépendance énergétique flouée pour bon plaisir des précités, archanges pitoyables dont les ailes brisées sont sous le joug et qui n’ont d’autre avenir que celui de scander les mots d’ordre de leurs maîtres en loges, euthanasie, avortement, eugénisme, face à ce samsa où la pourriture comme la moisissure deviennent maîtresses ornementales du devenir, face à cette décrépitude totalitaire et abstraire,

Nous pouvons considérer que nous sommes au sommet d’une courbe de Gauss, qui inéluctablement va s’effondrer, un effondrement remarquable, digne de la chute de l’empire Romain, car reposant sur un socle totalement lézardé, un socle dont la porosité est relent de la bestialité qui le compose, de la vanité la plus inouïe, celle de la médiocrité purulente qui dégouline en magmas suintant l’absurdité, le mensonge, l’ignorance, toutes vacuités prédestinant à cette chute brutale que rien ni personne ne pourra retenir, son poids considérable ne pouvant être retenu par un quelconque pouvoir, la gangrène y trouvant nid ne pouvant qu’être décomposition, choc assourdissant qui engloutira ses apôtres, ses reptiles assoiffés, ses carnassiers stupides.

Ce zoo de l’imprécation, de la dénature, ces morts vivants, bubons stipendiés aux logorrhées convenues, tous en adoration de Thanatos, masse informe qui rejoindra dans l’indécence la putride allégeance, alors que les Peuples, comme des nouveau-nés, face à ce cataclysme engendré par l’atrophie mentale, lentement se réveilleront pour fonder l’Aventure de l’Humanité, rejoindre le courant vivant, et par-delà ce gruau d’inconsistance, tigre de papier, s’élèveront vers leur destinée, dans le creuset de la Liberté renaissante.

Cette Liberté innée leur faisant recouvrer le sens de leur transcendance naturelle, instance majeure où leur défense sera assurée par des Guerriers de la Vie, où leur gouvernance sera assurée par une Élite de la Capacité, où leur épanouissement sera encouragé par un aréopage de Sages dont le chœur sera réalité, où enfin constituant et constitué l’Être Humain trouvera mesure de son destin extraordinaire de Vivant !"

© Vincent Thierry