Des feux antiques

Des feux antiques

 

Des feux antiques nous viennent, circonscrits, ces élytres en sursis, des règnes adventices les surfaces moirées d’un songe qui se renouvelle et perdure, par-delà la divination mimétique, les anses acclamées, les dunes promontoires, où rêvent les sages d’une harmonie sans failles, et l’ambre en semis en cet amalgame de préaux suffixes d’aventures en aventures acclamées, hautes vagues ne se sursoie, ne s’amplifie, toujours se développe, sans failles de l’avenir et de ses ouvertures, dans cette rive dissidente, éclair de la raison des âges.

Face à une adversité revêche, culminant la vertu des mondes pour embraser semis le sursis d’une heure seulement de la pluie incarnée, dans l’appétence du terme, dans l’innocence du songe, dans cette candeur splendide de l’essor et ses essaims, aux vives arborescences éployées, redéployées dans le mystère des vagues, dans l’annonciation du souffle et dans la splendeur de l’onde, aux faces épousées des lys floralies, qui, des rites sabliers, s’épanchent libres de la détermination des flots, de ces houles profanes ruisselant, fécondes, l’empire et sa stature.

Par ces lieux et par ces temples inscrits au-delà des atermoiements, des ruptures, des scandales, de ces offertoires de parades qui ne sont que des lieux et des liens de voies sans lendemain, ces voies abstraites, sillons éclos de fosses amazones où se réjouissent les reptiles assoiffés de la guerre et ses outrages, commensaux d’invectives et de nuisance, vassaux de l’atrophie qui les guide et les obnubile.

Pluie d’or de leurs ravines aux ruisseaux d’inconsistance, aux fleuves charriant la boue, aux mers gravitant l’infertilité, aux océans s’abreuvant de fétidité, aux forces nauséabondes hissant la tyrannie au sommet de leur léthargie, fosse commune d’abîmes fauves où se perdent les aubes, aphones d’une gerbe de soleil, invisible en ces lieux divinisés par l’hypocrisie et ses langueurs, ces rubis de sang qui sont immondices et parfums des agonies rongeant le désert des chœurs solidaires de l’outrage et de la perversion, initiés en ces clameurs.

Initiés et préservés en leurs écrins noirs d’ilotes inhospitaliers, les uns les autres écumes d’une chevalerie qui sera balayée tant sa morbidité est exclusive, car terre aride aux instances caractérisées par une dévotion sans nom, libre voie de l’inconsistance en ses refuges, ses miasmes et ses autorités labélisées, de l’inconscience le refuge de toute torpeur modélisée, que le temps verra destituée alors qu’Empire le Chant deviendra assurance de la pérennité des aubes sous le vent !

© Vincent Thierry