Discussion

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Disait-il :

"La propagande est à l'œuvre, manifeste son autorité sur toutes les ondes, acclimatant le mensonge, la félonie, l'illusionnisme avec un vent de violence qui ne cesse de paraître, d'instiguer, de culpabiliser. Ce vent de folie morbide irradie des populations enchaînées à cette sous pensée qui se veut nectar alors qu'elle n'est que décomposition, abstraction du vide, permanence du viol comme du vol au profit de la désintégration, des sectes barbares où se congratule la bassesse, l'ignominie, le ridicule, initiant un pouvoir dont les secrets ne sont que des paravents pour dissimuler la bêtise associée à l'incapacité.

Ici trône l'imbécillité, cet apparat d'une supériorité basée sur les viaducs non plus de l'or mais de ce papier-monnaie qui ne vaut rien, basé sur la sueur, le sang et les larmes des Peuples, nouveaux esclaves d'homoncules qui se grisent de notations, traders dont les bréviaires annoncent la ruine des Nations sous le rire grotesque des prétendants au pouvoir, tous ces affamés qui viennent se prosterner dans ces sociétés dominées par des royautés déchues, humiliées, consanguines de ces troupeaux de l'errance qui ne sont, sous leur luxe, que des mendiants de l'intelligence.

Pas de chance pour ces êtres-là, qui en portent le nom mais n'en sont plus depuis longtemps, l'intelligence ne s'achète pas. Il en est ainsi, et à leur apparence, peuvent gîter leurs gitons, scribouillards de leurs atermoiements, philosophes de l'errance, romanciers du néant, peintres et sculpteurs minables, musiciens de pacotille, toute cette lie léchant à qui mieux mieux leur fondement pour au mieux obtenir des miettes de leurs banquets déchus, cette faune, à leur image, rejoindra les poubelles de l'Histoire, ce néant auquel elle appartient, car le privilège de l'intelligence n'appartient à personne, à aucune caste, à aucune barbarie, à aucune tribu, et, lorsqu'on observe la décadence, qu'il convient d'accélérer, de ce siècle, on pourra la chercher longtemps dans ce bestiaire du grotesque.

La fange rejoint la fange et s'oint de ses principes, Ouroboros est là, inutile, lamentable, et ce cuistre se lamente pour qu'on se lamente en chœur devant ses lamentations, allant jusqu'à accepter qu'il nous tonde comme un mouton avant de nous mener à l'abattoir, et avec nous nos futurs enfants qui ne naîtront pas, condamnés à mort par celles et ceux qui ont dit le serment d'Hippocrate mais dont les actes encouragés par la barbarie crachent sur sa devise. Deux cent mille avortements annuels, compensés par deux cent mille exogènes, ne voit-on pas là le viol de nos Peuples, condamnés à mort par la ruine qui parade !

Et cette fosse d'aisances ose dans sa purulence admissible inventer la nocivité, nocivité du tabac qui n'est pas plus nocif que n'importe quelle nourriture bâtie par les multinationales de l'alimentaire, pourrie aux engrais chimiques afin de rendre infertile l'individu, le rendre à l'état de larve, ose donc s'immiscer dans la vie privée pour taxer et taxer encore ! Il suffit de regarder le prix du pétrole à la pompe dans les pays du monde entier, pour voir que la liberté de circuler n'existera bientôt plus dans le nôtre, laboratoire de l'esclavagisme mondain, issu de cette secte qui ose s'appeler le siècle, issu d'un autre siècle qui n'a plus pied dans cette réalité qu'il cherche à détruire pour préserver ses privilèges lamentables, concordants ce délire de s'accroire puissance sur cette bulle économique qui va exploser inévitablement.

Le plus éclairant dans ce domaine de l'accroire est cette prétention à vouloir dominer, mais dominer sur quoi ? Des esclaves, des fanfarons, des prostitués de l'esprit, tout ce chœur qui abonde en ses ivresses, fructifie en ses bassesses, tout ce monde ovipare dont la bestialité se couronne, tout ce qui est néant et retournera au néant. Laissons donc ces pitres gouverner sur leur royaume de pestilence concertée, sur cette gangrène purulente, ce sida intellectuel majeur. La maladie terrassera son pouvoir lorsque bubonique sa peste ravagera les Nations qui, d'une seule voix se lèveront contre sa monstruosité : le meurtre légiféré, le meurtre des Cultures, le meurtre des Identités, le meurtre des Nations, le meurtre des Corps, le meurtre des Esprits, le meurtre des Âmes, tous meurtres couronnés par la démesure de l'atrophie qui la conflue.

Le temps est un allié précieux, sans mystère des âges, il prépare son dessein de la renaissance de la Vie sur les décombres qui se veulent règne, et ce temps approche, irréversible, et chacun des acteurs de cette entropie visqueuse le sait, cherchant à profiter encore de la noirceur de son ombre. Ce temps vient, et tel un tsunami sauvage il balaiera les scories de cette terre avec pour seule arme la conscience, la conscience souveraine, inattaquable, permanente, endormie pour certains, mais se réveillant, inflexiblement devant le danger représentant pour le vivant l'hirsute chaos qui se dresse. Il est déjà trop tard pour revenir en arrière pour ce front humiliant de l'hypocrisie associée à la terreur, les Esprits sont en reconquête et rien, et encore moins cette propagande délirante à laquelle sont soumis les Êtres Humains, qui n'est que le fourrier des vestiges qui se gargarisent encore de forces qu'ils n'ont plus, n'arrêtera la force de la volonté de vivre des générations qui viennent et banniront à jamais l'infection qui suppure ses palinodies sur toutes faces de notre monde."

Disait-il...

© Vincent Thierry