Aux terres renouvelées

Aux terres renouvelées

 

Aux terres renouvelées le sens de la Vie nous est répons, par-delà les affluents des scories Vénéneuses d’une pensée qui végète sur elle-même, s’éprend de l’informe et succombe devant la forme, là où les lieux sont vestiges, vertiges d’édulcorées assignifiées, mantras des prêtres de la mort qui culminent dans des pouvoirs, impuissants à vivre et essaimer, niant la réalité pour de pauvres scories à l’image de leur atrophie à vivre, pauvres hères qui disparaîtront devant l’inépuisable ressource du Substrat de ce lieu, de ce temps, qui avance imperturbablement une aventure flamboyante : l’Humain.

Cette aventure fabuleuse qui ne s’arrête au minéral, à la flore et à la faune de l’écrin qui, sous les hospices de la mort, au lieu de s’étoffer devient mausolée, prison, étouffoir, emblème de la caricature humaine dédiée aux marchands du temple et leurs cohortes de reptiles assoiffés, carcan à dissoudre irrémédiablement afin d’offrir aux yeux de l’enfant du Monde le dessein de l’avenir, la conquête fulgurante des galaxies de cet Univers qui nous est lieu, monde d’azur et monde nocturne, monde constellé de diadèmes incandescents, monde olympien qui dans le respect de sa nature, n’a que faire de la singerie des roitelets de l’inconscience nauséeuse en laquelle ils végètent pour mieux se préserver de ce monde à conquérir.

Monde dont ils ne veulent comprendre les densités, car morts avant d’être nés, lâches avant d’être courageux, couards enseignant la couardise, l’ignorance pour bible, le mensonge pour anathème, moires aisances dont l’Humain oubliera l’existence pour se propulser dans l’azur de la Vie, sa perfection et sa devise, orientant tous degrés d’une conquête vitale qui laissera derrière elle les illuminés de la mort à leurs menstrues, leur pensée unique, qui dans l’échelle du singe graduée de un à cent est en dessous de ce un fatidique qui est prémisse de l’intelligence, l’intelligence ne vouant pas l’Humain à la destruction et à la culpabilisation pavlovienne.

Mais à la construction conquérante, cette construction qui se fera malgré ces épiphénomènes auxquels l’Humain assiste, debout au milieu de leurs ruines, avant de s’élancer à la rencontre des Univers, libérant de la cécité l’Humanité, par assainissement total des règles et règlements, lois et décrets, tant au niveau des Nations que des représentations internationales, qui asservissent les Êtres Humains à la prosternation reptilienne, destituant ainsi à jamais le Carcan emprisonnant la Liberté de la Vie, la Liberté créatrice qui se trouve dans le cœur de chaque Être Humain, cette Liberté qui débarrassée du fléau de la bureaucratie pandémique, rempart de la médiocratie, verra la renaissance de l’Humain.

© Vincent Thierry