Depuis de nombreuses années

Depuis de nombreuses années

 

Depuis de nombreuses années, la tendance médiatique présente l’assassin soit comme un héros, soit comme une victime de la société, et ce au mépris de la Vie Humaine, au mépris de l’enfant comme du vieillard lâchement détruit par le violeur ou le meurtrier. Certes l’Humanité est un tout en ses composantes, mais il convient qu’elle s’élève et non qu’elle décline dans les basses-fosses de ces pentes dont elle est issue, et la Société, en cela, doit mettre en œuvre par tous les moyens un rempart inexpugnable entre l’instinct de destruction et celui de construction.

Il est inadmissible en ce siècle de voir excuser un crime, quel qu’il soit, au nom de conditions sociales, de conditions d’appartenance, d’enfance malheureuse ! La Vie est sacrée, en cela qu’elle peut amener les plus belles promesses pour éclairer l’Humanité par chaque Être humain la composant. Ainsi la société doit-elle éradiquer définitivement les métastases que composent les bourreaux en son sein. Il n’y a pas de place dans l’accomplissement social pour cette typologie d’individus. La peine de mort a été supprimée, soit, et cela n’est pas un mal car l’erreur judiciaire malheureusement peut exister, les derniers événements en sont un exemple flagrant. Toutefois il est incompréhensible de limiter la peine pour la typologie décrite, la plupart des libérés recommençant leurs actes de mort.

La peine doit relever de la perpétuité, sans concession. La mort récente d’un jeune homme, torturé d’une manière infâme, séquestré pour rançon, par une bande organisée d’hommes jeunes, qui n’en étaient par à leur premier essai, doit tout de même faire réfléchir. À force de laxisme, à force de laisser aller, de permissivité, la Société créée ses propres parasites. La haine s’installe, et ses préjugés, la haine profonde et irresponsable, la haine née de l’ignorance et de l’acculturation, cette haine irréductible, étalée au grand jour dans la parole, la musique, voyant la société elle-même outragée, injuriée, cette société bâtie par des Êtres Humains qui nourrissent ceux-là mêmes qui les injurient et les conspuent, et qui se taisent devant l’outrage, contre sens majeur dont il convient que nos Législateurs, élus, prennent conscience avant que ce pays ne devienne un champ de tueries infâmes.

Face à l’intolérable il convient d’agir en conscience, et cesser de jouer les autruches en se mettant la tête dans le sable en attendant que l’ouragan passe. Le meurtre après torture peut sembler un cas isolé, mais notre corps social ne parle pas de tous les phénomènes de racket qui se produisent journellement, et qui s’ils ne vont pas jusqu’au meurtre, n’en sont pas loin. Combien d’enfants par les lycées et collèges rackettés ? Combien qui se taisent de peur de perdre la vie, combien ?

La dimension prise par ce meurtre après torture est signifiante d’une escalade permise par l’atrophie de nos pouvoirs permissifs qui n’osent affronter la réalité. La réalité est là et il convient donc de réagir, sans état d’âme, les bourreaux de ce jeune homme ont-ils, lors de leurs actes atroces, eu un état d’âme ? Face à l’atrocité, il faut être réactif, et tout d’abord légiférer une Loi souveraine établissant les critères de la prison à perpétuité pour les criminels de la typologie exprimée.

Conjointement il faut prévenir, et soigner le mal là où il se situe, non seulement en injectant des milliards d’euros dans les zones défavorisées mais en faisant impérativement respecter la Loi dans toutes ces zones qui ne doivent continuer à être des zones de non droit où l’on conspue l’État, la République, la Société, apprendre à chacun à respecter à la fois les uns et les autres mais aussi la collectivité, de la ville à la Nation, créer un comité national chargé d’éliminer le phénomène du racket où qu’il se situe, dans les écoles, les collèges, les lycées et ailleurs, avec une police spécifique permettant d’infiltrer la totalité des milieux qui, en liaison avec les différents services de police existant, les renseignements généraux, permettra d’abattre définitivement ce phénomène.

Ce n’est qu’à ce prix que l’Ordre et le Respect, qui ne peut être unilatéral, pourront permettre aux citoyennes et citoyens de s’épanouir, au-delà de la peur et de la terreur, au-delà de l’atrocité, qui ne peuvent être le devenir de notre Société 

© Vincent Thierry