De la Relativité

De la Relativité

 

Formelle conséquence de la relativité, nous serions cantonnés dans cet espace-temps qui nous tient lieu, y croire c’est déjà perdre de vue l’essentiel, cette Voie qui nous mène, conquérant de toujours vers l’Absolu.

Étape de la détermination la relativité dans son essence, nécessaire à la compréhension des champs de temps permet de dépasser son propre épilogue devant l’autarcie même de son système, système fermé s’il en fut de plus étouffant.

L’Univers ne se signifie en son arbitraire considération, pas plus que les Univers qui plongent leurs ramifications dans cette densité formelle et éclose de la Matière spirituelle qui nous contient et nous anime.

Il n’y a là dessein de convaincre mais formalité qui s’expose à la vue qui ne sublime mais transcende, dans le corps d’une maïeutique qui se correspond, et dont l’interpellation anime chacun de nous dans le cadre de l’infiniment petit comme de l’infiniment grand, dans ces cadres majestueux où se dessinent toute potentialité, toute finalité, comme toute exhaustivité, là, dans ce monde des particules élémentaires, dont l’esprit devise le sort et la signification, ici, dans la gravitation formelle des champs galactiques qui déploient leurs oriflammes jusqu’à l’infini, reconnaissance de leurs forces irradiantes libérant des âges et de leurs tutelles pour faire place à cette symbolique voyant l’enfantement du temps dans son dessein et son autorité.

Ce temps qui, oui, est relatif, ce temps qui n’est jamais que le temps que chaque particule insinue et développe et qui n’est jamais le temps d’une autre particule, ce temps du Vivant et des Êtres, ce temps de l’Être qui n’est pas le temps d’autrui et inversement, temple signifiant de la concaténation de l’Énergie que chacun irradie, que chaque Être comme chaque forme, que chaque forme comme chaque densité développe, et dont les représentations sont dans leur symbiose l’éthique d’une réalité dont la formalité expose des champs infinis de temps qui se tressent, se dissolvent, s’unissent, se participent, se différencient, s’individualisent, s’associent, se renient, toujours se côtoient dans un holisme dont les arcanes sont mesures de dépassement, au sens de leur reconnaissance.

Reconnaissance permettant de dépasser les champs de temps par intégration de leur relativité propre afin de les ouvrir à l’Espace, seuil permettant au Vivant de se développer au-delà des apparences du temps et de ses légitimités, et donc permettant au Vivant de se formaliser au-delà de leurs contingences, soit le relatif, pour rejoindre l’Universel.

© Vincent Thierry