Des origines
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- Catégorie : Philosophie
Des origines
Il suffit de relire le Mahabarata pour comprendre nos origines. L'anthropologie aujourd'hui se contente de dire l'Humanité comme ayant évolué depuis trente-cinq mille ans en se référant à des crânes de singes, alors que l'Histoire remonte à plus de cinq cent mille ans en mettant en scène des Êtres Humains debout et non des larves couchées, esclaves consentants à leur esclavage.
Toute la différence motrice est là, être conscient ou ne pas l'être de la réalité Humaine qui dépasse l'entendement de l'atrophie, l'Être Humain en la symbiose de ses éléments étant constitutif de l'Histoire, des civilisations dont l'origine initiée est celle de la vertu et non de l'enrichissement, de la victoire et non de la parodie de la gloire, essence en sa tripartition qui relève non de la destruction mais bien de la construction la plus riche qui soit, permettant tant à l'individu qu'au généré de se surpasser pour atteindre non l'immolation comme on le voit actuellement, mais par transcendance, l'immanence, qui ne le réduit pas à la poussière mais à la Lumière qui construit, œuvre et toujours se relève du défi infect que lui propose la dégénérescence dans ses bucoliques lamentations.
La Race de l'Esprit n'est pas vaincue, loin de là, elle perpétue et se perpétue par les âges afin d'œuvrer pour l'élévation de l'Humanité, garantie majeure de sa survie dans ce cloaque dantesque que nous vivons actuellement, et ce ne sera pas le « nouvel ordre mondial », épiphénomène par excellence de la logorrhée de la Voie inverse, qui y contreviendra.
Tel est le destin de l'Humain que de se confronter aux réalités pour être libre et découvrir au-delà de l'aperception des contingences que l'Être est un Être parmi les autres, les contenant et contenu en eux, et que la Vie qu'il porte n'est qu'une parcelle de l'infini de la Vie qui est constituée, se constitue, comme dessein de la nécessité et non du chaos inventé de toutes pièces pour ne laisser percevoir que la bêtise enchantée par la médiocrité, incapable qu'elle est de voir plus loin que l'atrophie qu'elle compose et où se joignent tous les indigents individués.
Cette indigence est le tombeau du vivant, car elle retrouve en elle toute la pandémie liée à l'acculturation la plus profonde, née d'une autre Race, la Race de la médiocrité qui veut toujours être au pouvoir, car insupportant ce qui se dresse devant elle, l'harmonie. Une harmonie qu'elle ne peut ouvrager, enterrée qu'elle est par la négation de ce qui n'est pas elle, qu'elle protège par tous les relents nauséeux que l'Histoire nous fait contempler, jusqu'à ce qui se passe actuellement en Syrie, témoignage d'une barbarie incommensurable qu'il faut peser à l'aune de cette déviance qui est osmose et en aucun cas symbiose.
La réalité est comme la lumière, elle éblouit, et ne peut être perçue par l'hilarante conjonction des métastases qui veulent ployer l'Humanité dans la boue, afin de n'en pas voir les éclairs d'intelligence, ces racines éternelles qui fleurissent sur toutes terres, racines qui sont les éléments essentiels à une construction naturelle du Vivant dans ce lieu et par les temps qui ce jour se replient sur eux-mêmes dans une contraction temporelle, afin que la médiocrité sans équivoque s'avance et se propage, pour mieux demain être terrassée.
Mais cela est un autre débat, en attendant la Vie est partout, en tous lieux, par toutes galaxies, et il n'y a lieu ici d'accroire qu'elle revêt une intelligence inférieure ou supérieure, car l'intelligence est commune mesure de la Vie, dont s'efforce à détruire son rayonnement toute la boue glauque des immondices qui n’y est pas parvenue et n’y parviendra jamais, incapable de progresser vers l'étape du domaine souverain qui est celui de la Nature Spirituelle.
Mais ne croyons un seul instant que cette médiocrité soit propre à notre domaine terrestre, elle existe, comme je le disais plus haut, tel un défi pour les tenants et aboutissants de la Vie en leurs formes comme en leur construction, qui doivent dépasser son carcan de nature matérielle afin non seulement de la terrasser, mais, partage d’expérience, œuvrer en quelque lieu que ce soit afin d'ouvrir les yeux de toute forme vivante sur la nécessité qu'elle a de s'ouvrir à la symbiose de ses éléments, le corps, l'esprit, l'âme, afin d’éliminer totalement la source même de la médiocrité qui est l’ignorance.
Voici le chemin, et ce chemin est universel. Intéressez-vous plus particulièrement au livre précité, et rentrez plus profondément dans le discours de l'Inde antique qui nous a délivré la première langue écrite Humaine, le Sanskrit, revenez à vos racines premières qui ne sont pas nées dans les espaces bibliques, mais bien dans le creuset et la forge de ce que furent les plus vastes civilisations connues, traversées et conquises par les peuples que l'on nommera dans l'Histoire, les Peuples Indo Européens, intéressez-vous aux fouilles ayant lieu dans les ex-républiques soviétiques, à la découverte de ruines cyclopéennes dans la mer du Japon, pour voir qu'aujourd'hui même, nous retrouvons, les continents n'étant absolument pas fixes, la fierté de nos racines ancestrales, masquées par l'apologie biblique qui voudrait l'Être né il y a six mille ans, intéressez-vous à des auteurs comme Burnouf et tutti quanti, surtout aux essais scientifiques et philosophiques d'avant la deuxième guerre mondiale, la liberté de penser ayant été éradiquée en France depuis la fin de cette deuxième guerre. Cherchez et vous trouverez.