Regard
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- Catégorie : Philosophie
Regard
Qu’en est-il de cette détermination génocidaire à vouloir à tout prix imposer en tous lieux, non la capacité, mais la dilution des valeurs dans un moule sursitaire qui conduit tout droit à la catastrophe de l’intelligence ?
Cette détermination se prononce, extrémiste, communautariste, et n’hésitons pas à le dire, raciste dans son essence. Elle prend des proportions démesurées par l’aveuglement, la prosternation, la déification qu’elle engendre. Anathème du vivant elle se justifie par le bannissement, l’asservissement de toutes racines afin de les inféoder à un tribalisme grossier dont la dépendance devient le cœur commun de tout humain par l’humanité obnubilée, circonscrite dans ce feu de paille où chaque identité se doit de disparaître afin que règne la tyrannie.
Tyrannie de l’être sur l’être, des êtres sur les êtres, tyrannie destituant la responsabilisation au profit du truisme ne voulant voir sur cette terre qu’un butut vide de conscience, sans passé, sans devenir et sans avenir, animal domestiqué pour quel rêve ? Celui de l’indifférencié, composite amorphe et sans valeur se laissant mener vers les plus grands écueils sans seulement murmurer, contester, sans se battre, tant l’humiliation est devenue son respire quotidien, humiliation d’être, humiliation des êtres, de leurs racines, de leur flamboyance, leur nation, de leur création, de leur densité, toutes formes de la vie conquérante se retrouvant dans les basses-fosses de morgues enchaînées à des lois inflexibles coordonnant leurs essors afin de taire à jamais l’esprit de la liberté d’être par ce monde.
Cette entreprise est à son comble dans certains pays, qui ne méritent plus ce nom, tant ils sont dissonances de leur passé, de leur grandeur, de leur force, cette force étant réduite sinon à l’esclavage au parjure et à ses amphithéâtres nocturnes où le dire n’est plus, où l’instinct est tout, réunion de toutes scories comme de toutes moires aisances, agapes déifiées de la reptation consommée.
En ces lieux l’être n’est plus. D’aigle il est devenu serpent, et emprisonné dans son aveuglement devient bestiaire de toutes agonies. Ainsi ces lieux en cette parabole ! Naissance de l’impuissance et de ses degrés dont les rites et les rythmes s’enfantent mutuellement pour faire place à l’inachevé, l’atrophie, semence de la nuit prostrée à l’image des camps de concentration et des goulags associés, à la seule différence qu’ici les camps comme les goulags n’ont pas de frontières sinon celles de lois lâches et serviles dénaturant la nature au profit de la virtualité parasitaire et destructrice.
Manifestation de cette détermination génocidaire que l’on doit regarder en face afin de défendre ce qui peut rester de liberté à défendre encore par ce monde obnubilé par sa propre déchéance !