Fondation

Fondation

 

Et nous irons ces chemins, ces routes et ces portuaires dimensions, nous irons plus loin encore marchant dans la conscience de ce temps, indicible vertu du renouveau de nos pentes altières par-delà les messagères euphories, les incertitudes et les masques sombres qui parjurent nos sols, notre sang, notre avenir, dans la splendeur de ce préau de la Vie, Gardiens Temporel et intemporel de cette force majestueuse qui fut fondation et le redeviendra par les frondaisons qui s’illuminent de la beauté Solaire, voyant nos pas de géant s’inscrire dans le chant commun de la Liberté souveraine.

La Liberté en magnificence regardant le nanisme s’évertuer dans nos villes, dans nos temples, dans nos campagnes et nos chaumières, instituant la haine de nos coutumes et de nos forces, de nos appartenances et de nos Chœurs, la haine farouche envers tout ce qui est patrie de nos sens, de notre Histoire et de notre Chant, ce chant résonnant dans le souffle du vent, dans la colère prompte des orages et dans la hardiesse des éclairs, demandant compte à notre descendance de l’histoire qui nous alimente, devant cette folie ténébreuse issue du sordide et de la reptation s’ouvrageant en ses écailles pour corrompre et envenimer l’avenir de ses saillies délétères, dans un paupérisme alimentant des fleuves de mortelles errances, voyant la contrition déshumaniser le rêve pour l’ascension d’un règne à la noirceur fantastique.

Équipée de chevauchées dantesques de cavaliers en adoration de la mort et de ses rythmes, mille, cent mille, quelques millions à la surface de cette Terre où nos Patries en marche vers la folie de leurs lieux communs s’opacifient pour le plaisir de leur folie ordinaire qui se contemple, s’agite et se démystifie aux arcanes temporels qui veillent, éternellement, afin de circonscrire la bassesse et ses fourbes, la duperie et ses moires aisances, la putridité et ses moisissures, alors que s’entonne dans le cœur palpitant de la Vie des Nations un hymne, qui sourdement, d’abord, s’initie, puis, lentement, envahie chaque fibre de l’essor Humain, jusqu’en nos racines, plénières et attentives qui dans la cristallisation de ce rythme développent la puissance des anticorps qui, se libérant de leurs cocons, s’envolent tel l’éclair à la rencontre des parjures qui inféodent le sang des Peuples Humains.

Chevaliers Teutoniques pour les uns, Templiers pour les autres, hâlant du Verbe les faisceaux de la Vie dans ce combat titanesque qui s’avance, le combat de l’Humanité en ses Races, ses Peuples, ses Identités, contre la destruction de toutes leurs valeurs, le combat Humain dans sa sagesse et sa glorification unissant les chants hier, opiacés par la bassesse et ses œuvres, unissant et réunissant la multiplicité contre la horde des tyrans qui s’arrogent le droit plénipotentiaire de vouloir la diriger sans son consentement, vague souveraine à la rencontre des abîmes, venant des cimes, alliés à l’Aigle majestueux, pour combattre le serpent veillant dans nos champs, dans nos plaines, dans nos villes.

Incrusté, digérant la mort de nos chairs, la mort de nos cultures, la mort de notre spiritualité, pour laisser à leur place ce désert des tartares, ce désert sans fondement sinon celui d’être l’instrument de la terreur comme de la peur pour mieux gouverner de sa main de fer les esclaves devenus des Êtres de notre temps, nos frères, nos sœurs, nos enfants, martyrs de cette bestialité qui n’a de nom que corruption, forfaiture, mensonge, ignorance, cavaliers de l’apocalypse dont le veau d’or s’accouple à leur larvaire statuaire indéfinie, tragique, car atrophiée de ce qui fait le rayonnement Humain, sa splendeur, sa libre détermination accomplissant la construction.

Rencontre fut-elle dite, et cette rencontre aura lieu sur ce champ de bataille des Idées dont la foison ce jour témoigne de la volition de se sortir de ce néant qui se veut contrôle, de cette désintégration qui se veut noblesse, de cette défécation qui se veut culture, et rien, ni personne ne pourra en enliser l’avenir, car il y va de la survie de l’Humanité, et la Vie en l’Humanité accomplie ne laissera voguer ce crime envers sa surconscience, son élévation, lorsqu’elle voit ce jour l’inversion de son nom se prononcer, lorsqu’elle voit ce règne chtonien et lunaire bafouer son avenir Ouranien et Solaire, lorsqu’elle voit se fondre tous ses éléments dans une bouillie infecte où l’espèce elle-même disparaît pour faire place à une informe forme vide de conscience, juste bonne à être trait de sa vitalité afin de servir puis, non productive, jetée comme un étron dans la boue commune du désespoir initié.

Lorsqu’elle voit violer ses composantes pour naître l’asservissement et ses défigurations, lorsqu’elle voit la pluralité des hyènes de ce temps s’ameuter pour correspondre l’instant de l’indéfinité et apporter leur concours à son assujettissement et à sa perversion, par leur perversion complaisante, lorsqu’elle voit l’idolâtrie affabulatrice et conquérante de l’aberration s’évertuer dans ce qui reste du cœur de l’Humain, y croire encore, y voir encore, serait ne pas prendre en compte la réalité Naturelle qui n’est pas celle de cette coordination du néant allant vers le néant, où la Vie reprendra ses droits élémentaires en en désintégrant la fixité avide dans les abysses de sa propre déréliction, les abîmes de sa suffisance, en promouvant la multiplicité en son Chant pour combattre l’horreur et la servitude.

Viendra telle en nos terres d’Occident, Chant des peuples, Chant de notre Peuple qui retrouvera l’Harmonie et sa limpidité par-delà les triviales arborescences du néant, les phasmes de l’ignorance et les incantations des prêtres de thanatos, et dans la multiplicité et par la multiplicité dans le cœur du langage d’Être vivant face aux larvaires atrophies de la mort et de ses serviteurs féaux, par une union naturelle des valeurs de nos cœurs en nos terres multimillénaires, nous libérant de la frénésie multivoque de l’impéritie qui s’ordonne et ordonne l’avilissement de l’Être Humain en sa foi en ses coutumes et en son Histoire, ainsi alors que sonne le tocsin nous annonçant la fin de la stupidité des Êtres de ce temps, qui dans un sursaut gigantesque seront tsunamis de la stérilité en laquelle vogue la nef de l’Humanité.

Délabrée et en abandon, afin de gréer ses voiles vers l’avenir et l’élévation Humaine, délaissant aux plages sordides les nefs contraires et leurs serviteurs affabulateurs, les illusionnistes et les prévaricateurs, les prêtres de thanatos et leurs singeries grotesques, ces pléiades de mendiants du pouvoir dont le pouvoir n’a que faire, car le pouvoir n’appartient pas, il est en chaque Humain et chaque Humain se doit de le reconnaître afin de se hisser par-delà les cénacles de la servilité qui voudraient en conjuguer la reptation afin d’asservir à leur profit ce qui est inné en l’Être, en dénaturant son acquis, où le tocsin sonne, impérissable en sa demeure, la demeure Humaine qui saura se délivrer de ce manteau de brume qui couvre son rayonnement et sa splendeur, ce n’est ici qu’une question de temps, et sachant que le temps des uns n’est pas le temps des autres, ce temps est déjà là !

© Vincent Thierry