Statisme total
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Statisme total
Le phénomène de masse auquel nous assistons, une inertie majeure des populations face à leur esclavage programmé, est lié à des causes conjointes.
À la mesure de ce phénomène on trouve le syndrome de la culpabilisation, que l’on peut matérialiser par une matrice, qui se décline en fonction des appartenances bio-géo-historiques des individus, toujours en fonction de leurs racines, à commencer par la plus élémentaire : la famille, puis la commune, la région, la Nation, l’Internation, savoir l’individu, le clan, l’ethnie, le peuple, la race, avant de terminer par une contamination généralisée touchant l’Humanité entière, en ses croyances, ses idéaux, qui doivent être broyés au profit d’une létalité intellectuelle sans précédent qui permettra la mise en œuvre d’une dictature globale.
Revenons pas à pas sur ces différents critères. Première carence, l’individu qui doit être acheminé vers un état de non-appropriation mentale, spirituelle, intellectuelle et physique, par une non-identification progressive l’avenant à l’accroire permanent, par mise en œuvre d’une substitution de ses valeurs aux valeurs matricielles permettant l’arasement total de sa personnalité identitaire. Ne se reconnaissant plus dans son identité, l’individu par mimétisme prend l’identité du cœur matriciel, consentant car rassuré il retrouve là les coordonnées affectives de la mère universelle.
Le premier pilier à détruire pour initier ce non-être touche à la famille, pilier naturel de la civilisation, par nucléarisation de ses souches, le père, la mère, n’ayant plus aucune consistance qu’elle soit directrice, par élévation, qu’elle soit morale par socialisation. Ici nulle mesure à la destruction, par aliénation matérielle, acculturation intellectuelle, désensibilisation spirituelle, enfin culpabilisation systémique développant à l’encouragement mimétique du sabordage de ce pilier, et maître mot de cette exacerbation, déperdition globale des fondamentaux de la Vie, par acceptation de l’avortement et de l’euthanasie complémentaires.
Cette détermination destructrice est conjointe au niveau du clan par accentuation des discordances générationnelles attisant non plus l’admiration, mais la haine, une haine farouche des uns et des autres, substituant à la tradition, une anomie paroxystique développant une violence canalisée par la trivialité et ses opérandes, la création de sous langages amorphes, la naissance d’une sous-culture, ramenant le clan à l’image de meutes sans foi ni lois dont les correspondances engendrent la délinquance comme la criminalité les plus opérante, encouragées par une justice d’agrément, et une législation permissive.
L’ethnie en ce sens se retrouve confrontée non plus à un lien social, mais à un lien dissolu dont les composantes attisent l’individualisme forcené, un esprit multiplié de castes initiant, paradoxalement une élite composite, politique, culturelle, spirituelle, dont les valeurs sont exégèses du lieu, la région et son discernement, rattachement aux racines qui ne se confluent mais s’isolent, objet du mépris de l’acculturation comme de l’intelligentsia portant les valeurs de la destruction, parasites sans envergure portés par cette majorité devenue de non-être qui se régissent dans le clinquant, la verroterie et la parade.
Lorsqu’on arrive à la Nation, le verbe ici se justifie de tout ce qui se prévaut du néant, surtout si on s’intéresse globalement à l’éducation normative, à la culture comportementale, et ses bâtis, qui sont la cendre de toute culture qui se respecte. Salmigondis de théorisations à l’emporte-pièce de sous cultures anémiées, renforcée par la pénétration phagocyte d’acculturations hybrides, parfaitement constituées par une législation liberticide, la pensée ici n’a plus qu’une existence sans devenir, sinon celle du clinquant précité, de cette médiocrité latente qui se renforce dans sa dévotion, par mimétisme et corrélation adventice. Ici le firmament de la dissolution atteint son apogée, il n’y a plus rien sinon qu’une acculturation bornée, transhumance d’un matérialisme échevelé dont les épures paraissent, avant que d’être, reprises en faste par une propagande houleuse permettant l’asservissement par l’avilissement et ses contritions coordonnées qui sont saillies du viol psychique des Peuples, un viol majeur qui laisse à la place des sommets intellectuels et spirituels, place donc à cette forme de l’informe qui semble vouloir régir le destin des non-être acculturés et dévots que l’on ne peut plus comparer à un Peuple, mais à une matière indéfinie se lovant dans une matérialisation stupide pour espérer tout simplement ressembler à quelque chose.
L’Internation en ces prismes est conjonction, pré matrice d’un ensemble déraciné s’agglutinant dans une porcherie drainée par la pensée unique et commune née du charnier des Nations en décomposition, figure du vide entretenu par le viol systématique des esprits, issu d’une propagande délétère, opiacée de l’abîme en lequel affluent, sous la poussée meurtrière légalisée pour les Identités, des masses exogènes à qui l’on ne laisse d’autre opportunité que d’être phagocytes, entrisme adulé par les ténors de la destruction qui, apatrides par essence, sont les soldats grotesques initiés en maîtres à penser, qui pleurent lorsqu’un coup de feu éclate, comme cet illustre "philosophe" de la destruction qui dans les Balkans appelait sa mère et qui, porté par le moratoire matriciel de la destruction, s’impose en maître chanteur de la pensée.
Au niveau de notre petit monde, l’intelligence diminuant comme le carré de l’échantillon, vous comprendrez qu’il n’y a peu à espérer, les "pseudos" clivages existentielles, géopolitiques, manipulés et manipulateurs, permettant ce jour de voir avec quelle aisance on peut manipuler sans vergogne des êtres devenus non Humains, sans demeures, sans racines, sans histoires, désormais confinés dans ce vide absolu de la mémoire, éradiquée de l’intelligence, qui permet de faire le constat d’un statisme sans précédent dans l’Histoire Humaine.
Face à cette érosion de la pensée Humaine en ses diversités, me direz-vous, il n’y a plus rien à faire, et vous avez raison, il n’y a rien à faire, sinon que de veiller imperturbablement. La gangrène sociétale est arrivée à un stade tel, qu’il n’est pas nécessaire de combattre pour elle, la faillite de l’intelligence des Peuples en soumission, masochistes benêts de toutes les trivialités, jusqu’à cette taxe carbone inventée par ces illuminés de la mort que sont les écologistes politiques, payés par les multinationales qu’ils agressent, que sont ces faux scientifiques qui sont les rouages de ce mondialisme larvaire, aidant en cela à la culpabilisation des Êtres Humains, permettant la déstructuration du vivant au profit d’un eugénisme choyé et divinisé par l’intelligentsia de la dénaturation la plus exacerbée.
Et s’il fallait ici se porter en faux contre cette description, il faudra nous expliquer comment dans les prémisses de cette crise forgée de toutes pièces, il se fait que le monde politique en premier ressort ne légifère pas pour drainer cette folie dominante qui entache le monde financier comme jamais cela ne s’est encore produit, obéissant en cela à un ordre contre nature qui est celui du matérialisme le plus putride ? Et il faudra aussi nous expliquer pourquoi des Peuples entiers se soumettent sans protester, devant le fléau d’une dette qui n’était pas nécessaire, les prêts aux banques étant un leurre pour préserver leur ambition dévorante de pouvoir qu’elles peuvent, du moins le croient-elles, mettre en œuvre par l’appauvrissement généralisé des Êtres Humains, la mise en route d’un servage forcené par la création d’un chômage pandémique, dû à la spéculation acharnée qu’elles remettent à niveau ce dernier mois avec une vigueur qui pourrait sembler anormale, mais qui est tout à fait logique au regard de cette "éco" taxe infligée sur le seul droit de vivre, qui n’a d’autre ambition que de laminer ce droit par toutes Nations, afin de créer un paupérisme morbide qui sera le socle du mondialisme conquérant, comme le fut le communisme sur les cendres des Ukrainiens destinés à la mort lente par mise en œuvre d’une famine endémique !
Les prêtres de Thanatos sont à l’œuvre, soyez en certains. Rien ne sera fait pour contrarier leur appétit de menteurs, d’hypocrites, de féaux de la duperie, de tueurs nés de l’intelligence Humaine, car l’intelligence disparaît actuellement à une vitesse vertigineuse.
Devant ce constat il est urgent de ne rien faire, car il n’y pas lieu de combattre contre un train sans guide qui inévitablement va s’écraser contre le mur de la réalité, cette réalité suprême qui force à l’étonnement, qui peut se résumer finalement par le fait que le statisme existant deviendra de lui-même le levier qui balaiera le fumier dans lequel s’engloutit l’Humanité en ses diversités car, rappelons-nous que c’est sur le fumier que naissent les plus belles roses, alors on a envie de dire aux prédateurs en tout genre, aux mystiques de la mort et aux embaumeurs de la vie, ces déracinés de la vie, ces écologistes politiques aux ordres d’une partie de la finance devenue folle, continuez, accélérez même le processus, allez beaucoup plus vite que vous n’allez actuellement, faites en sorte que vous resplendissiez du déshonneur d’avoir sabordé l’Humanité en ses diversités, et lorsqu’enfin vous apparaîtrez sans vous cacher derrière les lambris de vos simulacres de réunions gardées par vos chiens de guerre, lorsqu’en plein jour le réel vous apparaîtra, vous verrez que ce que vous souhaitiez n’est pas là.
Cette pandémie de la souffrance acceptée par les Peuples à vos bottes, il n’y aura personne pour vous aider à vous contempler, encore moins pour vous écouter, le statisme total sera la réaction naturelle qui fera s’écrouler votre édifice bâti sur le servage, car la Vie n’est pas servage, elle est construction et non destruction.
Et de ce statisme naîtront d’autres ornements qui ne se préoccuperont de votre létalité caractérisée, n’en doutez un seul instant, car si vous savez réduire l’intelligence des masses, et là rien que de très facile, vous ne pourrez jamais réduire l’intelligence des individus, et face aux masses les individus construiront, en laissant vos ruines se disperser sans jamais s’en inquiéter, car modèles par excellence de la destruction, ce que l’Histoire avec un H majuscule reconnaîtra comme la tentative de génocide envers l’Humanité la plus effrayante qu’aient pu concevoir des non-humains au regard des Êtres Humains.
© Vincent Thierry