L’Esprit
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- Catégorie : Philosophie
L’Esprit
Un est en Tout, Tout est en un. Le refus de cette évidence est le fer de lance du nihilisme. L’ouverture sur cette évidence qualifie notre capacité, dans ce passage à évoluer vers un degré de surconscience qui devrait être le fait de tout un chacun, que tout un chacun comprend en lui, mais que, par culture, par fanatisme religieux, il refuse aux Autres. La typologie en découle, il y a les aveugles qui s’enferment dans la matière brute, et qui ont besoin pour cela de convaincre, donc rejette toute forme de spiritualité, dénonçant ainsi leur caractéristique qui est celle du corps-âme, où l’âme se dissout dans le corps, le non-esprit dominant. Il y a les borgnes qui par totalitarisme, et par singularité se déterminent dans la matière en aspirant à la Spiritualité, corps-esprit, ou se déterminent dans une forme de la spiritualité (l’autoritarisme en matière religieuse en est la conséquence) en asservissant la matière, esprit-âme. Il convient de bien comprendre que ces deux caractéristiques précitées sont les plus violentes dans le déterminisme individuel, l’un accentuant sa corrélation en se définissant religion, l’autre accentuant sa corrélation en se définissant pouvoir temporel, les deux ne permettant à personne de prendre état de sa capacité de transcendance avec l’immanence.
Enfin restent les éveillés qui ont pleine conscience de ce passage Temporel qu’ils vivent et doivent conquérir et maîtriser avant que de parcourir les étapes suivantes de leur singularité. La perception de tout un chacun vis-à-vis de la spiritualité que l’on peut définir comme la Tradition par excellence, est donc nuancée par cette typologie en laquelle il se fonde ou non, d’ailleurs. Il ne reste non pas à les oublier mais bien au contraire les élever à leur potentiel de transcendance par le cœur de l’unité de leur réalité, corps-esprit-âme, qui mène au chemin de l’universalité, et non de l’universalisme qui n’est qu’un isme parmi d’autres, et ne veut strictement rien dire.
Il devient parfaitement évident que la Tradition devient donc l’objet de la tentative de sa destruction par celles et ceux qui ne ressortent de l’unité, mais de l’atrophie, née des typologies que l’on peut nommer, primitive, matérialiste, spiritualiste, qui caractérisent la subversion et le totalitarisme. Face à cette tentative de destruction de leurs vecteurs, l’important réside pour tout un chacun unifié en ses facettes, dans le cœur d’une avance imperturbable, ainsi que le don de ce que l’on maîtrise.
Le regard de chacun étant notre regard, il nous appartient de l’élever afin qu’il bâtisse, construise, et non se laisse terrasser par l’ignorance et ses usurpations. Il convient de bien comprendre que l’égalité n’existe pas, ni dans le domaine temporel, ni dans le domaine spirituel, sinon en droits, malheureusement interprétés. Nier cela, c’est nier notre devoir de transcendance, et accepter l’inacceptable. Le « Nous » que nous sommes, Un en Tout, Tout en Un, dans sa correspondance transcendante se doit de hisser vers la spiritualité les facettes inégales et multiples de la Vie, et non simplement, comme le veut cette civilisation qui s’enfonce dans la matière brute, être spectateur.
Être en la Vie, pour la Vie et par la Vie, c’est être acteur, si cela n’est, on aura perdu l’essence même de la concrétisation de la Vie en ce lieu et par ce temps, qui se doit exfoliation, rencontre de la transcendance tant de l’Être Humain que de l’ensemble des Êtres Humains avec l’immanence. Le reste n’est que miroir d’accroire, geste stationnaire qui ne mène qu’au néant lorsque le néant domine.
Lorsqu'on a dépassé la dualité, qui comme on le voit se dissout dans La Trinité naturelle, la liberté dans la construction devient infinie. Lorsqu'on n'a pas dépassé la dualité, la liberté dans la destruction est infinie. À chacun de choisir sa voie, sachant qu'en dernière extrémité, la nature même de la Vie revient à l'équilibre indissociable de l'harmonie. Ceci implique que le pouvoir trinitaire permet d’intégrer les dualités et les résorber.
Le circuit qui s’inscrit en faux contre la déperdition de la famille est un exemple supérieur de la réalité de la force trinitaire sur la dualité négative qui se veut pouvoir. L'amour porte le désir du cœur, de l'esprit, de l'âme, et transcende par le corps sa vertu dans le don de lui-même à la personne aimée. La séparation du sexe du corps n'existe que dans la contrainte acquise par l'écorce religieuse, politique, philosophique. Le sexe n'a jamais été indépendant du corps et ne le sera jamais. Le corps manifeste son désir, tout est là question d'équilibre de la maîtrise de notre enveloppe en ce lieu, soit désignée pour le don à autrui, soit désignée pour le don à l'Être aimé, soit désigné aussi par le don à soi-même.
L'Amour n'est donc pas dissociée du corps, mais un de ses éléments naturels qui non conditionné, mais équilibré devient porteur de toute embellie de la nature humaine, car promesse de pérennité. Cette pérennité, naturellement n’est assurée que par la rencontre d’une Femme et d’un Homme, cellules primordiales du Vivant. Le reste n’est qu’expérience de la virtualité, formalisation du néant qui se fabrique une destinée qui n’est que le reflet de la décadence la plus profonde, ici et en ce cas, détermination de destruction des civilisations, des Peuples, des Identités, des Races, pour fonder sur un magma le non-être par excellence, un golem manipulé et manipulable, jouet de la perversité et de ses illusions.
On comprendra que le monde ne peut être porté par cette dégénérescence dont l’induction est la tyrannie, dont la métamorphose est la folie, dont la quintessence est la destruction. La réaction spontanée de l’équilibre face à la corruption des mœurs, qui est une atteinte virtuelle à l’ordre naturel, en cela démontre que la rémanence génétique issue des racines ordonnées et civilisées, biologiques, générées par une Histoire multimillénaire, tel un macrophage s’est attaquée avec détermination au virus pandémique injecté par l’atrophie duale.
Cette réaction est d’autant plus intéressante, qu’elle dévoile que la sous-culture rémanente des typologies des atrophies n’a permis une atteinte quelconque de la rémanence génétique des racines confrontées à une loi génocidaire programmée par la sous-culture. Car cette rémanence n’est en aucun cas culturelle, elle est génétique, ce qui prouve encore une fois que la Nature dans sa recherche d’équilibre ici fonde les motivations de la Vie en ses différences, ses volutes, ses desseins et ses floralies. L’assise utopique de la programmation de la destruction de cette rémanence s’avoue vaine, et en conséquence relève pour se déterminer de la tyrannie.
Cette tyrannie est là, palpable, présente, voyant l’incarcération de milliers de manifestants, le gazage d’enfants, la torture physique par brutalités inimaginables, violences d’agents de police commises sur tout un chacun, torture morale par rétention abusive, condamnation au nom de principes virtuels de jeunes gens, toutes formes engendrées par l’alliance d’une justice et d’une police intégrées dans le moteur même de la subversion par insinuation de leurs institutions par la subversion par l’intermédiaire de sectes aux ordres dual.
D’ores et déjà, on comprendra que cette tyrannie est vouée à l’échec comme toute tyrannie, quel que soit son vocable dont les centaines de millions de morts demandent et obtiendront justice et réparation de l’atrophie, la Vie revenant toujours à l’équilibre et destituant tout ce qui se porte en faux à son encontre, dans un mouvement irréversible qui emporte tout sur son passage. Rien ni personne n’arrêtera ce pourquoi l’Être Humain est destiné, aucune censure, aucun emprisonnement, aucune chaîne, car sa pensée est au-delà de toutes ces triviales barbaries que fonde la subversion en sa tentative d’enfermer dans sa matière brute tout un chacun en l’invitant à s’y perdre.
Car l’Esprit n’appartient ni au temps, ni à l’espace, et cet Esprit est éternel et toujours par-delà les vicissitudes sait interrompre le cours de la bestialité accouplée à l’inévitable dictature de la médiocrité qui la déploie, car l’Humain est au-delà de la bestialité. Il est couronnement de l’évolution et évolution, et non involution, ferment de toute cette subversion qui s’imagine pouvoir sur les Esprits, alors qu’elle ne les effleure pas, que jamais, elle ne pourra les désintégrer, car l’Esprit sème où il veut.
Moteur de la tradition par excellence, il fulgure les temps et les sacralise et lorsque tombe le couperet de l’ignominie il surgit afin de porter son étendard qui n’est pas celui de l’affliction, mais bien au contraire de la lucidité la plus parfaite, malgré les fers qui peuvent parfois l’enchaîner. Les chaînes de la subversion ne dureront pas. Elles ont été brisées dans ses avatars idéologiques, et seront de nouveau brisées dans son mouroir qu’elle instaure dans notre Nation et de par ce monde.
Acculturation et illettrisme sont ses permissivités, ses modalités de fonctionnement. Face à cela l’Esprit est là et tout un chacun doit s’en instruire afin de taire la prosternation, la flagellation, la bêtise, le mensonge, la duplicité, la traîtrise, la fourberie et l’hypocrisie, qui sont ses mamelles. Le temps n’a aucune importance dans la résorption de cette déliquescence, il vient, c’est tout. Ainsi que ne s’inquiète ceux qui sont dans les chaînes, arrêtés et condamnés arbitrairement par l’idéologie de la mort, elles ne sont rien, l’Esprit est là et rien ni personne ne pourra le détruire, car il est symbole de la liberté de conscience qui née de la Tradition perdure la Tradition malgré le chiendent qui cherche et cherchera en vain, à en décimer les racines.
Et les générations qui viennent et viendront redécouvriront sa force inépuisable, inextinguible, tout juste enrobée de la fange bestiale, qu’il suffira tout simplement de nettoyer définitivement pour en faire luire l’immortelle essence, qui est celle de l’évolution Humaine en sa détermination de transcendance et non désertion de cette transcendance.
© Vincent Thierry