Le jeu

Le jeu

 

Le jeu est ainsi, au-delà du miroir, d’ombres et de lumières, inscrit. Et il n’est demeure d’une lisse perfection, mais le puzzle qui s’associe, se dévie, se formule, toujours en recherche d’un équilibre qu’il ne parvient, car des songes, les uns grabataires dans leur formulation, les autres restreints par ceux-là mêmes qui les flouent et les obvient. La séquence systémique est ici en écrin, voyant non seulement des antagonismes se guerroyer, mais pire encore créer le travestissement qui les mûrit, les oblige en leur création morbide à se refléter, narcisses casuistes qui s’éploient, hurlent, se portent en faux et dans l’extase de leur perversion entonnent les chants de guerres sans raison sinon la perte de leur raison.

Voici donc ce puzzle, les uns les autres en son appartenance, de l’autre côté du miroir, s’abondant d’obséquiosités, de traîtrises et de félonies, gravitant la perfection de divisions et sous divisions, qui telles des tables gigognes, s’emboîtent les unes les autres, se relaient, s’étouffent, disparaissent pour mieux renaître dans une diaspora multiple, déracinée et solitaire, dont le seul lieu est cette petite terre.

Et pour ce faire ils induisent leur poison afin d’y régner en maître. Ce poison est un contraste violent pour un être normalement constitué, car fait de toute l’infection usuraire, impliquant l’obéissance, la reptation pour tous ceux et toutes celles qui s’y invitent, de gré ou de force. On y voit là les prévaricateurs, les agioteurs, les prébendiers, les voleurs, les violeurs, les parricides, les pédophiles, les assassins, les pervers, les quémandeurs, les clochards de toute engeance, se vendant comme des prostituées pour obtenir leurs petits avoirs, miettes du gâteau de sang, de larmes et de sueur des inconscients, une majorité clinique servant d’esclaves à ces foutriquets manipulés comme des pantins en vertu de leurs vices cachés.

Et gare pour cette gangrène si un seul de ses membres trahit son serment envers l’usure et ses planifications profondes, il est dès lors condamné à mort ou au silence quand ce n’est pas à la prison, ou bien à l’hôpital psychiatrique. Ainsi voit-on disparaître, parfois sous des prétextes accidentiers, le renversement de piéton, une collision due à des freins limés, une explosion, une disparition d’avion, le tout parfaitement orchestré par des tueurs aux cachets, celles et ceux qui arrivent à noyer dans des flaques d’eau.

Ne parlons ici des opposants qui eux disparaissent sans laisser de traces, se "suicident", se jettent de leur balcon, sont piqués au polonium, aux dérivés cancérigènes, à une pluie mortelle qui dégénère bien souvent en cancer généralisé (n’oublions pas les nanotechnologies qui servent à ces mises à mort, comme d’ailleurs les drones minuscules qui, nonobstant leur caméra embarquée, peuvent injecter, comme une piqûre de moustique, des produits létaux). Ainsi ce petit monde se trouve paralysé par une barbarie sans nom, contre laquelle, fort heureusement, s’allient les Peuples qui se respectent.

Car le mensonge n’est pas trompeur, contrairement aux apparences. Ce mensonge qui se fait gloire de l’ignorance des appartenances voyant dans notre seule Nation leurs illustres pédants nous gouverner, de même appartenance que les opposants qui veulent au sein du parti gigogne présider leur bocal vide. Ne cherchez la Liberté dans et sur cette Terre ployant les genoux devant la toile araigne qui se complaît, s’admet, et dans sa déliquescence se réjouit dans sa propre fange qu’elle cherche à institutionnaliser dans le cadre d’une pensée unique dont les moteurs sont de purs apatrides triés sur le volet, encensés par tout ce que compte de négateurs de la pensée, d’impuissants à la création, de sordides veules que la lumière ne saurait réfléchir, tant l’ombre est leur demeure.

Le miroir, comme on peut le voir ce jour est brisé, et la pestilence se découvre en son amont, un amont violé dans son intégrité et son parcours, un amont qui, découvert, s’enferre dans son dessein et au lieu de réfléchir sur son destin œuvre à la décomposition pour instaurer une dictature sanglante, une dictature globale. Elle s’aide en cela non seulement des morves littéraires et philosophiques, aux fins d’acculturer dans la bêtise qui est leur vivier, du complexe militaro pharmaceutique, qui leur permet de diluer dans l’inconscience la force vive de l’Être Humain, son Esprit.

Un Esprit ligaturé désormais qui se dénonce, voyant son pouvoir de cognition réduit en lambeaux par la dispersion dans l’atmosphère de produits chimiques, aluminium, titane, etc. L’Esprit ainsi en lambeaux, les Êtres Humains qui ne se protègent subissent l’invariant de leur destruction, alimentant les cliniques privés, les laboratoires, en faisant état de maladies chroniques, de maladies auto immune, de cancers divers et variés, une destruction du corps programmé par une nourriture avariée, une nourriture menant droit à l’obésité, afin de faire travailler les multinationales qui engendrent ce fléau.

Voyez comme cela est bien fait, on rend malade les individus, et ensuite on les soigne pour les maladies de toutes pièces que l’on invente en laboratoire. Ici, l’industrie pharmaceutique, l’industrie agroalimentaire, et l’industrie de la fripe sont particulièrement mises en évidence, des exutoires manipulés diligentant un malthusianisme manichéen, car il faut respirer, se nourrir, se vêtir, se soigner, si l’on veut continuer à survivre dans cet enfer initié par l’usure et ses féaux, ses ataviques permanences issues de l’atrophie la plus contemplatrice et la plus égarée.

Que l’on ne se soucie pour ce fardeau, l’euthanasie arrive à point nommé, après l’avortement initié pour le dressage des Peuples. L’état zéro de l’Être Humain se trouve ici atteint, tributaire de gangsters qui ne cherchent que le profit et nonobstant s’enrichir par défaut illuminer leur caste de néant dans les refuges qu’elle témoigne. Il n’y a ici d’outil plus convainquant que l’accroire pour faire perdurer cette coquille vide qui se gorge de son insanité par une propagande méthodique touchant l’affect de chaque individu qui, s’il n’est en réflexion, gobe tout cru les mensonges énoncés, ces mensonges épelés comme à un gosse de cinq ans, afin qu’il tombe dans l’arbitraire de la démesure contre laquelle il pense ne rien pouvoir.

Et comment serait-il en pouvoir puisque le pouvoir d’Être lui a été confisqué par des pervers ? Des Êtres sans foi ni loi, qui sabotent la réalité humaine au profit de leur dandysme qui n’est que l’exultation de leur permissivité, de leur répugnante définition onirique. La dictature de cette boue s’étale sur toutes les surfaces de ce monde, avivant les mendiants, prononçant le remplacement des Peuples par la misère qu’elle crée, la subversion, son outil, ne se donnant même plus la peine de se cacher dans la noirceur de ses desseins, mais les annonçant clairement aux Peuples qui doivent plier sous son joug.

De minables convives festoient dans les temples de l’or et de l’argent, sur ces immondices qu’ils créent, se croyant les maîtres du monde alors que ce n’en sont que de pitoyables esclaves, des acculturés et des menteurs, des larves que l’usure fait profiter jusqu’à ce qu’elle les jette dans la fosse de l’oubli où leur purin est connivence. On a les idoles que l’on mérite, pardon les icônes, (dans ce langage issu de l’informatique triviale et compassée) que l’on mérite. Et il n’est pas grand clerc celui qui peut percevoir, notamment dans la remise de prix Nobel, or ceux concernant les sciences – c’est beaucoup plus difficile – de la Paix et bien entendu de Littérature, que sont récompensés, strictement et toujours les adorateurs de la subversion, les faiseurs d’apocalypses, les minables errants qui cherchent encore leur voie, tout cela afin de mieux brouiller les cartes et que les esprits qui s’imaginent posséder la moindre intelligence se précipitent et applaudissent ces néants issus du néant et qui retourneront au néant, car sans la moindre consistance, sinon celle de leur délire de destruction.

Nobel doit d’ailleurs se retourner dans sa tombe en voyant comment est décrédibilisé son Prix, mais cela n’est pas propre à Nobel, mais à des milliards d’Êtres Humains passés de l’autre côté, qui doivent vomir cette abjection qui parade, je pense aux soldats de toutes Nations, trompés par le mensonge, qui ont servi les hospices de cette immonde veulerie qui accouche aujourd’hui de cette dictature minable et châtrée intellectuellement. Une dictature qui ne peut ressembler qu’à ses donneurs d’ordres, les sectes en éventail aux ordres d’idéologues et de psychologues de pacotille, qui veulent régir, alors qu’elles ne régissent rien, sinon les ablutions de leur torpeur et de leurs vices, dont se débarrasseront inéluctablement les vrais donneurs d’ordre, tant cette lie ne peut convenir à un quelconque pouvoir autorisé.

Ces vrais donneurs d’ordre viennent devant la pourriture qui rejaillit par tous les pores des Nations acculées à disparaître pour faire naître les immondices d’une mondialisation où les tueurs nés intellectuels, physiques et spirituels enfanteront l’horreur et pire que l’horreur, la destruction totale de l’Humanité, au motif de leur croyance inouïe de s’accroire des élus de certains dieux qui ne sont pas des dieux et ne représentent en aucun cas Dieu, qui est la Création par excellence et ne peut que déchoir ces prétentions ridicules. Le cycle de cette abjection prendra fin inévitablement, contraction temporelle se repliant à l’infini sur ses délits, la nature revenant toujours à l’équilibre, elle subira le sort de sa perversion lorsque le reflux amorcera sa décomposition.

Cette décomposition s’avance, méthodiquement et patiemment, par le pouvoir du verbe qui induit son énergie propice par toutes faces des familles humaines, assignant la désintégration, la paupérisation, la pulvérisation des croyances enfantées par la subversion à l’aide de la propagande. La Vie malmenée par ce système, reprend ses droits et assurément et volontairement croît dans les Esprits qui ne se laissent impressionner par le mensonge et ses édits, ses lois iniques, ses contorsions de péripatéticienne, ses édulcorations, ses inventions les plus putrides et les plus dénaturées.

L’Esprit souffle où il veut, et sème où il veut. Ainsi ce n’est dans une Nation mais bien des centaines de Nations que son Verbe se manifeste. Le temps est concaténable à l’infini, que personne ne l’oublie, ainsi que chacun prenne mesure de sa dimension qui peut être mûrie très rapidement au regard de la plaie qui officie et qu’il convient de détrôner de tous ces pouvoirs usurpés. Le temps n’existe pratiquement plus dans le cadre de la communication, cette communication qui a pu mettre à nu la stérile demeure de l’atrophie et de ses mendiants, et qui demain, malgré la guerre chimique à l’organisme vivant que représente l’Humanité, malgré la guerre de la pensée unique à la nature de l’Esprit multiple et souverain, malgré la guerre à la spiritualité par des artefacts sans fondements sinon ceux de la mégalomanie la plus désignée, confondra cette densité nauséabonde afin de la renvoyer dans ses foyers méditer sur la nature, la nature réelle, et non la nature virtuelle de l’Humain comme de l’Humanité. Patience dans l’azur, ce jour est et vient.

© Vincent Thierry