Ecumes

Écumes

 

I

 

 

Aux cimes élégantes,

Le fruit du règne

Inscris sa parenthèse,

Pour offrir à la nue

Le parfum d’un âge d’Or,

Parure sous le vent.

 

Où l’œuvre s’invente

Un passage immortel

Pour aduler le signe

De la pérennité éclose,

Dessein de la mesure

Qu’initie la beauté

Ses orbes et ses rites

Dans la flamboyance.

 

Rive de nom divin

Dans l’arborescence

D’un pétale d’amour,

Respire d’ambre Vie.

 

Aux clameurs étonnées

De l’onde magistrale,

Qu’Univers accompli

L’Ordre prie.

 

Sans repos des Âmes

En l’éclat vermeil

De la pluie sereine,

Aux marches essentielles.

 

Impression de mémoire

Aux candeurs sinuées

De la parousie du Verbe

Qu’enfante le silence.

 

Aux multitudes enfouies,

Leur servitude bannie,

Élevant le solstice

En sa parure déifiée.

 

Mystère atavique

De la contemplation affine,

Miroir de l’aube

Dessinant l’Action.

 

Ainsi le Souffle

Conquérant, fertile

Des ivoires magiques,

Oriflamme vainqueur.

 

 

II

 

De la nue l’aube

Qui nous vient

Ciel de la Vie,

L’onde du monde

S’y précipite,

Densité éclose,

Pluie d’ivoire au sommet

Des terres éternelles,

Dans l’affinité des cœurs

Aux serments houleux.

 

Solstice domanial

Des épures de l’Univers,

Des cils éveillés

Son voyage portuaire,

Aux souches

Des îles bienheureuses,

Est firmament de l’escale

Du bonheur.

 

Des natures fauves

L’embellie des limbes,

Où l’Aigle

En zéphyr incarne,

D’un vol lagunaire

Ses rives,

Témoignage

Des guerres ancestrales.

 

Que Dieu Souverain

Acclimate,

Par le flux

Des cohortes embrasées,

Dans la parousie

D’un effort conjugué,

Vestale du Souffle

Qui embrase,

La prière féconde.

Inspirant

Le respire propice,

D’un retour à la Paix

Majestueuse,

Alors que la Voie

S’éblouit

De myriades délétères,

Instances de gravité

Profane et légitime,

Où l’aube d’un serment

Apporte sa récompense.

 

De l’Ange

Le signe

De toute condition,

Instance des écumes

Aux floralies divines,

De l’éclair,

Rencontre du sillon,

Prélude d’un amour

Renouvelé,

Désignant des songes

Le cœur du Vivant.

 

Voyage miroir

De plénitude annoncée,

Île aux souffles

Magnifiés et purs,

Danse à propos

Des moiteurs enfantées,

Où resplendit

La clarté de l’énamoure,

De la beauté

Des nuptiales randonnées,

Que Véga destine

Dans l’immensité du Chant,

Plénitude de l’assomption

Des vœux épousés.

 

III

 

C’est une île souveraine,

Marque d’un sérail de beauté,

Que l’onde altière

D’une rive désaltère.

 

Dans la profusion des mondes,

Éclosion de rythmes vivants,

Où se tiennent le lieu et ses prouesses,

Arborescences de la beauté.

 

Insignes de la parousie des heures

Que la nue dessine aux âges

Porteurs de l’émotion vivante

Qu’inscrit le chant témoigné.

 

Du cil merveilleux,

Rare certitude

Dont l’Aigle, gardien,

Éploie la densité exquise.

 

Vive arborescence des chants,

Dont l’Astre en sa mesure

Détermine les souffles purs

Ainsi que les aubes majeures.

 

Tandis qu’au loin, féeriques,

Se tiennent les faunes alanguis,

Marchant le devenir

Et ses portiques d’avenir.

 

Sépales des ondes armoriées

Qu’enseigne le vivant de l’aile

Apprivoisée que l’Aigle

En demeure interpelle et précise.

 

Instinct de l’Être au miroir

Des mondes qui devinent l’existence

Du renouveau, au saphir diurne

De l’éternelle croyance.

 

De vaste promptitude l’élan

Gravitant la situation des œuvres,

Et déployant, féerique, le sort

Dans un dessein de viduité.

 

Chant de la nature précieuse

Déflorant l’hymen gracieux

De l’œuvre à naître éternelle

Dans le cil solaire, émerveillé.

 

Tandis, qu’initié du Verbe,

L’Aigle invite, messager,

Le jour vivant à paraître

Dans le secret parfum des âges.

 

Altière perfection des heures,

Dont les paradis de victoire

Accomplissent le destin

Des jours, en lendemain.

 

Novation de l’Ordre

Des mantisses de l’éveil vivant,

Forces de la joie,

Du partage et du respire.

 

Éclair du Vivant de libre

Appartenance au secret partagé

Qui vient par-delà le signe

Rendre hommage au firmament.

 

Des âmes heureuses, le plaisir

De naître jeux et féeries

Dans les souffles conquis

De l’accomplissement.

 

Au-delà des distances, l’azur

Pour sillon et la beauté

Pour firmament, cœur

D’ouvrage de toute perception.

 

Univers du cycle de jouvence,

Où le ciel se correspond,

Se fertilise, et nature

La félicité des mondes de la Vie.

 

Danse de la nue prestigieuse

Qu’éclot le monde en ses racines,

D’une destinée souveraine

Qu’un chant salut et ivoire.

 

Tandis que veille, éternel,

Le miroir de l’onde pure,

Se distille sur l’horizon

Afin d’affirmer l’énamoure

De l’Amour Éternel.

 

 

IV

 

C’était un jour d’hiver

Dans les lagunes du sommeil

Que l’ivoire de l’histoire

Déclamait.

 

Et la pluie d’Or du matin,

De ce premier jour, se levait

Pour demander aux cieux

L’avenir d’une sérénité.

 

Iris du destin,

De la plénitude et de son chant,

Dans la source du préau

Que l’Oiseau étonne.

 

Alors que, Lyre de l’horizon,

Le fruit divin d’une compagne

Délivrait sa renommée,

L’espace d’un instant.

 

Tendre éloquence de la beauté

Aux marches désirées,

De l’orbe de l’amour

Et de ses fastes épanchés.

 

Clameur des sources vives,

Adulées portuaires,

Des navires en partance

Qu’une île prononce devenir.

 

Des équipages moirés,

Aux ondes de l’accueil,

De la grâce

Et de la fertilité.

 

Isis en la nue d’Or

Aux exquises langueurs

Que la nue danse

Dans l’ivoire majestueux.

 

Et l’ambre sans repos

De l’Amour constellé,

Venait dispos ce parfum

De la Roseraie du Règne.

 

Initié du rêve

Que l’onde mesure,

Éploie et sensibilise

En la fête du premier jour.

 

 

Instance du Vivant,

De nacre et de soieries,

Dans la joie des vagues

En semence, qui s’avance.

 

Que l’Univers enivre

De ses lacs de jouvence,

Cristal de la nue

Qui s’offre et danse.

 

Des hymnes de conscience

Dans l’éventail des signes

Qui s’enchantent douves

Et offrandes majestueuses.

 

Alors inscrit du Temporel,

Le ciel se délivrait

Et rejoignait l’Astre

Du séjour qui s’irise.

 

Instinct du sort accompli

Destinant ses ramures

À la mélodie de l’œuvre

Qui attend toute promesse.

 

Recherche de la joie,

De l’Autre énamoure composé

Par les sortilèges

D’une Déité admirée.

 

Lors que d’une source

L’incarnat se tressait,

Et s’affirmait volonté

Afin d’enfanter le sort.

 

Distance des sillons

Que l’onde épuise,

Dans le firmament

Des roses parfumées.

 

Du seuil le séjour

De la gloire d’un sérail

Et la pâmoison d’un cil

Que l’Univers découvre.

 

Où retrouvés d’Amour,

Les cœurs espérés

Sont densité native

De la beauté reconnaissante.

 

Que l’Univers en source répond

Par les mille parchemins

Des féeries et de la grâce

De ses sillons magiques.

 

Tandis que la Vie

Dans sa perception votive

Déclame son ardeur

Et sa vitale harmonie.

 

Livre du chant et espoir

Du temps, dans la joie

De la portée des heures

Aux louanges précieuses.

 

Alors que le firmament

Se dressait enchantement,

Et que l’iris déclamait

La portée de la grandeur.

 

Du ciel de l’aube

La majesté des sites

Aux parcours féconds

D’illuminations extatiques.

 

Instance du propos

Dans l’Âme générée

D’une Unité accomplie

Aux orbes de l’Amour.

 

Tandis que sur l’horizon

S’ébattaient de vastes nefs,

Allant le sérail de l’acropole

Des âges retrouvés.

 

Distance des émaux

Dans la caresse des ondes

Que le chemin annonce

Dans la splendeur du Chant.

 

Aux hymnes encore,

Dans le bonheur des vagues

Qui, d’Univers en Univers,

Partage ce sens de la Vie.

 

V

 

 

C’était un Règne

Majeur de l’Astre,

Un séjour d’opale

Où s’en viennent

Les sirènes.

 

Où la pluie d’Or

Du matin s’élançait,

Fertile, vers la demeure

De l’onde majestueuse.

 

Caresse des jours antiques

Que pleut le serment fauve

Des azurs mystérieux

Aux pléiades de l’Univers.

 

Devenir d’écume

Aux roseraies des lys

Appariements de l’aube,

Où l’Être se tient débout.

 

 

Mage éloquence d’un vœu,

De nuptialité le propos,

Dans l’âge devin de l’essor

Qui éveille le désir suranné.

 

Alors que brille l’instant

Sacral de la beauté,

Des moissons devisées

En marche d’une promesse.

 

Onde en l’éther portuaire

Des heures nouvelles à voir,

Qu’inonde le serment

Des équipages tressés.

 

Des stances du couchant

Le myrte d’un glaïeul

Renaissant le cil fécond

Des âmes bien nées.

 

Des sages ivoirins,

Latitude de l’Amour,

Expressive hardiesse

Dont le cil est répond.

 

Aigle au rubis des âges

Guidant le serment d’Être

Par la volonté supérieure

Du levant des Ors sous le vent.

 

Tandis qu’initiée du rêve,

Se tenait la source dormante

Des livres effeuillés

Au marbre de l’Océan souverain.

 

D’un voyage le partage

Aux vagues de la mer,

Amante éployée des sources

Qui s’éploient, merveilleuses.

 

Dessein de volonté

Aux marches des ruisseaux,

Aux fières élégances

De moires émaux ourlés.

 

Tandis qu’en la vague,

La joie semence sa vertu

Aux opales dessinées

D’armures propices.

 

Vivante affection

Des armes de la Vie,

Aux élans somptueux

Gravitant le perfectible.

 

Le fleuve montrant le cœur

De l’immensité affective,

L’instance du chemin

De vivre et d’essaimer.

 

Alors que, prononciation,

Des rives, venait

Le chant de la rencontre

Des sépales en pétales.

 

D’iris floralies votives

La fécondité de l’orbe,

Ses talismans et sa gravure,

Que le monde destine d’Or.

 

Beauté sacrale du firmament

Aux écumes légères

Et vivantes de l’Éternité,

Qui veille toute destinée.

 

Des marches gravies

L’ouest firmament

Des cités éveillées

Par la fenaison des sens.

 

Qu’initie le songe

De l’onde aventureuse

Aux dimensions des ondes

Qui fulgurent le talisman.

 

Dans l’austérité du Verbe

Et de ses fluctuations

Qu’une recherche affine,

Essentielle et souveraine.

 

Alors que la pluie vive

Étincelait ses gemmes

Aux marches des rives

Les plus déployées.

 

Chemin de l’horizon

Toujours renouvelé,

Des Âmes épervières

Au secret des nuits d’hiver.

 

Par le Temple du vivant,

Monarque en son respire,

Déjà visiteur de l’aube,

Espace révélateur.

 

Navire du Vivant,

En prouesse de l’instant

Qui marque, citadelle,

La nuptiale désinence.

 

Appel au large du désir

De l’élan partagé,

Qui se ramifie et s’épouse

Dans la nacre de la Vie.

 

Du rêve parfum

Des roses enivrantes,

La caresse du Printemps

Et de son séjour innocent.

 

Venue des vastes plénitudes

Dans l’affirmation de vivre,

Enfin devenir salutaire

Des signes somptueux.

 

Joie de l’astre en ses écumes,

Ses nidations, prairial renommée,

Et ses forces densifiées

Que le nectar sanctifie.

 

Aux jours et aux nuits

De plaisir dans le désir

Qui s’incarne, s’effleure

Et se partage, infini.

 

Fête sous le vent

Dans l’azur et ses secrets,

Ses mystères contemplatifs

Et ses caresses d’opales vierges.

 

Nectar de l’amitié qui œuvre

La parure éclatante du vivant,

De ses âges étincelants

Qui vibrent toute promesse.

 

Veille d’avant-veille

Des pluies d’ivoire,

Où le cœur de l’histoire

Toujours se dresse en mémoire.

 

Aux plages d’améthystes

Des corolles océaniques,

Vivant parfum des algues

D’un séjour magique.

 

Pour toujours conjuguer

Les moissons libérées,

Sorties des houles

Naviguant l’Éternité.

 

Les armes sans victoire

Délaissées aux fleuves

Des randonnées solitaires

Qu’un chant gravite, éphémère.

 

Pour naître l’assomption,

L’accomplissement des frondaisons,

Et la vitale harmonie

Des Âmes exondées.

 

Danse du séjour

De la pluie d’étreinte

Aux marques de la Vie

Qui, à profusion, deviennent.

 

Des sens, la joie,

Du firmament le bonheur

Qui s’accomplit

Et se perdure, inaltérable.

 

Semis des voyages

Aux semences des ardeurs

Qui prononcent leurs états

De clameurs et de joies.

 

De frais partages, paysage

De l’émotion des cils

Aux ramures éternelles

Délivrant la Voie.

 

Dessein du Verbe accompli

Voyant des heures devenues

L’éblouissement de la nue

En ses ramures, en majesté.

 

Qu’une barque de cristal

Témoigne, dans la solsticiale

Appartenance de l’écume,

Vive arborescence.

 

Insigne des floralies

Des Âmes natives

Aux joies sereines

De la Beauté et de l’Amour.

 

Densité présente

Qu’initie le don

En sa clarté

Et sa puissance.

 

 

VI

 

Il fut un temps pour tout cela

Des mimétismes, l’Occident

Du songe porteur

D’un rameau d’olivier.

 

Clairière du cil, le songe

S’aventurant témoignage

Dans l’ardeur d’une mélopée

Suave et désirée.

 

Où l’ambre en semis disparaît

Sa moisson d’azur,

Pour porter, majestueux,

Le sillon floral.

 

Clameur des cils à mi-genoux

Des luminosités spatiales,

Œuvre et densité

Qui mesurent l’Éternité.

 

Âme de grand Nom

Et de vaste flamboiement

Aux îles éveillées

De la Sagesse, l’Empire.

 

Et cette Âme, fresque,

Libérait son dévolu

Aux fastes d’un nombre

Et d’un solstice en majesté.

 

Clameur du ciel sans repos

Qu’Isis en sa pluie d’Or

Le vierge essaim

Contemplait en l’aube nue.

 

Tendre levant de l’orbe

Aux marches aquatiques

Des limbes de minuit

Enfantées au zénith.

 

Cil de l’astre renouveau

Des florales demeures

Que l’iris fertilise

Abondance et merveille.

 

Nue de la parure

Diurne des faunes

Déployés dans le secret

Des règnes enivrés.

 

 

Magie des œuvres

Aux élans intrépides

Constructeurs et vifs

Qui marquent un dessein.

 

Danse de la Vie

D’opales légères

Aux flores en semis

En marche du palais.

 

Espoirs saturnales du songe

D’Hyperborée le sacre,

Aux nefs ancestrales

Qui signent un sillon.

 

Souffle de l’Esprit

Qui vogue le limon

Des Âmes en partage

Au Cœur qui palpite.

 

Dans le crépuscule

Des marches solaires

Emprise d’un sérail

Où la pluie s’éternise.

 

Mystère des Aigles

Qui volent vers les jouvences

De l’impénétrable secret

Des heures aquatiques.

 

Rencontre des signes

Aux parfums des fluviales

Arborescences qui magnifient

Le serment de l’Éternité.

 

Essor frontal de l’aube,

Conquis d’une fidèle

Harmonie qui tisse

L’horizon d’un lien à venir.

 

Où renaît l’amitié

Dans sa gerbe de corail,

Ses émaux et ses désirs

Qui ruissellent le Vivant.

 

Ouest roseraie

Des Âmes nénuphars

Que conte le pistil

D’un Univers en fête.

 

Éclair de l’ambre

Qui force la conquête

De l’espérance

Et de ses stances.

 

Aux vagues de la nue

Où l’Empire se présente,

Salut qu’ivoire

Le monde et son message.

 

Mémoire antique des vœux

Les plus tendres et vifs

Dans l’ardeur d’un sillon

Qu’initie le Verbe d’Or.

 

Aux étranges parchemins

Qui stigmatisent le vécu

Des âges anciens livrés

À la moisson d’un respire.

 

Alors que dans la nue du chant

Le rite de moiteur caressait

Ses rubis pour en densifier

Le rêve dense et Royal.

 

Univers des hymnes

Qui s’ébattent, vierges

Parures dans l’onde

Souveraine des îles à midi.

 

Désir du chant

Et chant du désir

Aux caresses de l’orbe

Qui s’éploient.

 

Se déploient et s’animent

Pour initier le chant

Aux plus vastes fronts

De l’écume en l’Azur.

 

Ouverture au monde,

Sapience de l’Univers

Des œuvres vivantes

Qui se perpétuent.

 

Tandis que se ranimaient

Les fertiles cités

Des Âmes en chemin

Dans le solstice souverain.

 

Clameur du ciel dans l’ivresse

Des marches sans repos

Menant vers le soleil

Et ses marbres épicés.

 

Dans la recherche, l’essor

Et la parure

Des mondes magnifiés

De l’Ordre qui se meut.

 

Des navires à flot,

L’écume et le serment

Des vagues roseraies

Que lys la perfection.

 

Par la sérénité des houles,

Orbe du secret des vagues,

Au chant majeur qui naît

Et ne s’estompe.

 

Lys amazone du Printemps,

Du rêve en sa réalité

Qui se prononce et s’initie

Aux marches du palais.

Où l’amitié sereine

Indique le chemin

De parousie et de beauté,

Aux stances émerveillées.

 

Libre parfum des roses

Aux senteurs évanescentes,

Que ruisselle le Vivant

Dans l’enchantement du Chant.

 

Des sites rencontrés

Les esquifs qui ruissellent,

Aux marches des rubis,

Enseignement du vent.

 

Iris de la pluie nénuphar

Des algues sycomores,

Fruit de l’instant

Qui passe et se retient.

 

Gravure à mi nue

Des armes qui s’éveillent

Aux portiques des écrins

Qui marchent un rubis.

 

Répons des âges du Vivant,

Par les sources profondes

Et les lacs azurés

Où l’émotion s’éblouit.

 

Des lieux le lieu souverain

Qui marque le passage

De l’astre en sa demeure

D’un écrin sage souverain.

 

Alors que le regard enseigne

Et perpétue le lendemain

De naître et d’essaimer

Dans la nue solsticiale délivrée.

 

Que veillent, Diane souveraine,

L’empire et la candeur,

Le cil et la venue,

Annonces en son respire.

 

Clameurs de l’ouvrage

Dans la ville éternelle

Des gemmes sans repos,

Dessinant l’espoir conquis.

 

Des sources claires,

L’onde, sans équivoque,

Qui participe le moment

Sacral de la rencontre.

 

Du Temple l’ordonnance

La gravitation des festives

Langueurs qui viennent

Le respire des Âmes épousées.

 

Regard de l’orbe sous le vent

Qu’enchante la prouesse

De l’Amour conquis

Qui reste à apprivoiser.

 

Dans ce jeu des corps exprimés

Qui s’annoncent et s’initient

À la pérennité des demeures

Et aux joies de la réalité.

 

Fertile puissance du Règne

Qui s’annonce levant de la Vie

Et ferment de la puissance

Qui s’éblouit et s’anime.

 

Alors que le rêve se réalisait

Et que la pluie des orbes

Se donne et se répond

Au firmament des cœurs.

 

Des lys perfections

Le paysage clair

Où s’en viennent le Printemps

Et les roseraies fertiles.

 

Dessein d’Amour parfait

Où s’irise le parfum

De la tendresse

Et ses douces mélopées.

 

 

Là, sur ce terre-plein de fortune

Où la Vie féconde la Vie

Dans une naturation joyeuse

Où interpelle l’Univers.

 

Enamoure des rives

Et des sillons voluptueux

Dont les âges épousent

Les fruits victorieux.

 

Iris du nectar des algues nues

Qui s’élancent et se déploient

Afin de naître la perception

Immense de l’Éternité.

 

Du Règne la splendeur

De l’épopée vibrant

Toute force des semis

Et de leurs moissons.

 

Ainsi en cette Île

De vertu, le conte

D’une histoire vécue

Qui s’enfante et se renouvelle.

 

Iris du destin qui se lie

À la beauté pour ensemencer

Les lendemains qui viendront

La parure de l’Éternité.

 

 

VII

 

C’était un jardin d’azur

Aux contreforts de la nue

Qu’enfantait une Lyre,

Aux fronts majestueux

De l’espoir retrouvé.

 

Il y avait là des fenaisons,

Des rimes par les saisons,

Et dans la pure profusion,

La roseraie d’un sort éclos,

Que le cil danse, immanent.

 

Des rythmes l’hyperbole

De l’axe engendrant l’offrande,

S’évoquait en ses ramures

La splendeur d’une nef visitée,

Candeur de la pluie d’ivoire.

 

Livre ouvert sur les vagues,

D’amazones cristallisations,

Aux épures domaniales,

Festives amantes

De rêveries qui enchantent.

 

Où l’onde voyait la source,

Demeure impérissable

Des plus grands chants d’Or,

Dont la pluviosité granitée

Épanchait la soif sidérale

De mannes sans repos.

 

Livre de l’étreinte acheminée

Par les stances du Levant,

Qu’oriflamme la vertu,

Ses transes et ses ébats,

Dans l’orbe du couchant.

 

Univers accompli de l’âge

Aux regards pénétrés de sève,

Qu’Isis en sa pluie d’Or

Devine aux prémisses

Des candeurs déployées.

 

Marque de la Voie d’une source

Aux fleuves abondants,

Des libres soupirs

Que règnent le temps

Et ses rives anachorètes.

 

Du prisme la mesure,

Où l’onde vient, victorieuse,

La passion de la moisson

Des algues sous le vent,

Aux rives effeuillées.

 

Nature oracle du feu

Des fenaisons ivres,

Lys de la pure densité

De l’écume vive

Fertile de rosée.

 

Faune dans le chant,

Faune dans la nue,

Faune dans l’espoir,

Faune encore

De l’Âme et du corps.

 

De la source cristalline

L’éveil fulgurant d’ivoire

Marbrant du satin des roses

L’ambre mélodieux du songe

De pure divination, les heures.

 

Insigne de la pluie

Que l’orbe délétère

Devise en plénitude

Aux marches du corail

Et de ses rives de lumière.

 

 

Alors que le soleil pleut

Et que de l’Or saillit la nue,

Voyant des rives exondes

Le principe de l’Éternité

Qui veille son chemin.

 

Recherche de plénitude

Aux rives et aux sources

Par fêtes bruissant

De la joie sereine

De la quiétude retrouvée.

 

Joie des jeux

Aux fruits d’été glorieux,

Transes de la danse

Des rêves accouplés

Aux destins initiés.

 

Lors que se dresse, Vie,

L’immortel sillon de sève,

Dessein de ce lendemain

Du Chant et de ses Règnes,

Félicité de l’œuvre.

 

Mesure du déploiement

De l’astre en sa demeure,

Du cil la désinence

Qui veille les lendemains

À naître et prospérer.

 

Aux marges continentales,

Essor sans chagrin,

 

Qui délibère l’offrande

De la volonté du signe

Qui se prononce d’Or.

 

Aux portiques franchis

De la source amante,

Aux effusions qui bercent

La temporalité divine

Des chants du renouveau.

 

 

Rencontre des cils,

Des forces et des mondes

Que l’Univers accompli

Par ses routes nombreuses

 

Et souveraines éployées.

Des Temples la certitude

Des sentes floralies,

L’Empire et sa mesure

Qui flamboient le dessein

D’une écume Olympienne.

 

D’autres lieux encore,

De la simplicité des corps

L’ambre parfum des songes,

Dont le cœur est monde

De la beauté surannée.

 

Mage éloquence de vierge

Essaim aux ramures d’épices,

De santal et de palissandre,

Qu’enjoint la fertile avance

De l’Épopée magnifiée.

 

Des fruits vivants

L’émeraude des couleurs,

La senteur des émaux,

Et le chant des Oiseaux,

Souffle impérissable.

 

Des hymnes l’offrande

Aux passementeries d’hiver,

Allégeance des cimes

Qui viennent nénuphars

Combler le cil de la vertu.

 

Enfance de la rencontre

Que marbre l’oasis des faunes,

Et des sites dans la cime

Qui s’annonce fertile,

Ovation du déploiement.

 

Là, ici, déjà présence

Aux flores des vagues,

Dans la nue présente

Que le destin assigne

Parousie diamantaire.

 

Des villes par les cimes

Et des cimes parmi les rives,

D’ambre raison le parfum

Venant l’ultime saison

De la Vie rayonnante.

 

Mystère de l’horizon

Qui se conjoint et se rejoint

Dans l’énamoure des hymnes,

Dont les parfums enseignent

La plénitude de l’essor.

 

De l’étreinte l’enfantement

Nuptial de la pluralité,

Rencontre de l’Unité

Et de ses sortilèges

Majestueux et clairs.

 

Souffle de l’Âme unifiée

Délaissant les méandres

Des rythmes effeuillés

Afin d’initier l’harmonie

Fastueuse de l’Éternité.

 

Des stances déployées

Les rêves et les parfums

Qui bruissent les chemins

D’une caresse libérée

Où le sens devient divin.

 

Hommage aux cieux

Solidaires de l’horizon,

Du Verbe en mesure,

Dont le tourbillon d’or

Enseigne la parure.

 

 

Dessein du sort Templier

Des Êtres de ce Chant,

Dont la nue cendrée

Par le souffle éternel

Jamais ne s’oubliera.

 

Alors que se lève le vent

Porteur de moisson,

Allant vers d’autres étoiles

L’enfantement du Dire

Pour promouvoir l’Éternité.

 

 

VIII

 

 

Or lagunaire

D’Ys éphémère

La nue cendrée

Recherche l’aimée.

 

Dessein d’Or

L’ambre fort

Talisman le sort

Du Règne de l’essor.

 

Clameur libre

Du souffle livre

Vivant espoir

L’âme d’une mémoire.

 

Heure souveraine

De force Reine

La rive sépale

D’un cœur pétale.

 

Dans la course

Nectar source,

Du cil parfum

Sans chagrin.

 

Rives déployées

De l’heure fécondée

Où l’enchantement

S’ébroue firmament.

 

Signe par la Voie

Du sérail en émoi

Le corps mature

Des fêtes de nature.

 

Aux fastes éclairés

D’un élan transfiguré

Que porte l’Univers

Insigne de l’Éther.

 

Alors que les cimes

Joignent sans abîmes

Nef de Splendeur

L’accueil du bonheur.

 

Rencontre sublime

De l’astre intime

Du désir altier

Conjoint émerveillé.

 

Aux sources énamoures

Caresse de l’Amour

L’ambre semis

Des joies de la Vie.

 

Conte de l’Éternité

Du cil apprivoisé,

Enivrant parfum

Du songe serein.

 

D’île, le chant d’ivoire,

Source de victoire

Inscrit cet espoir

Qui règne en miroir.

 

Dans l’Unité insigne,

Le déploiement du signe

Qui se devise sans mystère

Aux corps éphémères.

 

Étincelant Amour,

Resplendissant atours

Du Chant Vivant

Des seuls Amants.

 

En l’Oasis de ce monde

Où s’épanchent les ondes

Douces et pures

Des sources épures.

 

Aux stances infinies

Qui régissent la Vie

Dans son éploiement

Qui naît tout déploiement.

 

 

 

IX

 

 

Clameur des âges

D’Altaïr,

Souffle d’épopée

Antique.

 

J’allais ce paysage

Des signes infinis

Dans la portée

Des règnes d’ivoire.

 

Et mon cœur au front d’or

Délivrait ce serment

Que renaître viendrait

L’immensité du Chant.

 

Et les voies se tressaient,

Portes monumentales

En la floraison divine

Des vagues azuréennes.

 

Dans la nue de l’onde

Aux mémoires des signes

Dans la conséquence

Suprême de la Voie.

 

Alors que des songes

Venaient les éloquences

Fières et divines

Des efflorescences nuptiales.

 

Devenir des mondes

Et splendeur des règnes

Dans la préhension

Souveraine de l’Éternité.

Lys Éden des vertus

Composées et diaphanes

Dont les rives

Sont portiques de la Vie.

 

Forges essentielles,

Les volutes affirmées

Y délivraient la gravure

D’une aristocrate grandeur.

 

La flore y germait un ciel solaire

Gravitant les immensités

Que nos cœurs cherchaient

Afin de renaître l’Éden.

 

Tandis que se montraient,

Épervières et clamées,

Les forteresses de l’ambre,

Séjour de Gloire.

 

Des hymnes le corps

De la citadelle de nos heures

Perdue au calvaire

De la destinée.

Mesure de la Vie

Dans sa flamboyance

Et sa merveilleuse

Éternité.

 

Portuaire latitude

De la pluie des songes

Que baigne ce rêve sidéral

Aux promontoires de santal.

 

Sans masques de faiblesse,

Sans port de reptation,

Toutes joies élevées

Vers une sacrale dimension.

 

Destinant du séjour

L’appropriation incarnée

Du pouvoir vital

Et souverain.

 

 

Mesure du déploiement,

Par les astres soumis

Et les perverses rides

Détruisant notre terre altière.

 

Afin de lui rendre l’honneur,

La grandeur et la Foi,

Dans la Voie vivante

Qu’autrefois elle acclamait.

 

Détruisant à jamais en son sein

Les rebelles déliquescences

Qui fructifiaient sur sa dépouille

Livrée à la vermine qui grouille.

 

Renaissance de Gloire

Par les temps et les chants,

De ces temps et ces champs

Qui fleurissent l’avenir.

 

Firmament de l’Univers

Dessein de l’Histoire

Qui ne se prétend

Mais se prend.

 

Devenir de ces cieux

Sans troubles ou vivront

Les Êtres un devenir

Et non un souvenir.

 

Dans la fécondité des signes

Qui se fertilisent,

Et non des nuées

Qui s’infantilisent.

 

 

X

 

D’énamoure le seuil

De la pluie d’Or

L’ardeur du propos

Aux stances de l’Essor.

 

Conte nautique

Des alluvions de l’Ouest

Qu’irise la perception

Du moment présent.

 

Il y avait là des semis

D’Âmes éveillées

Aux sortilèges antiques

Et aux fruits divins.

 

Et l’aube sereine

Y portait ses rubis,

Ses calices et émaux,

Dans un chant Vivant.

 

Lors qu’enseignement

Le sage en répond

Des lys aventures

Interprétait le songe.

 

Insigne vertueux

Des monades éveillées

Dont les mystères

Effeuillaient le rêve.

 

Tandis qu’en corps,

Les cils pour témoins,

Le cœur palpitait

L’Horizon du lendemain.

 

Dans l’amitié du seuil

L’espoir de la découverte

De l’immortelle randonnée

Aux vierges destinées.

 

Insigne solitude

Des rives enseignées

Qui parlent demain

De libres desseins.

 

Tandis qu’en l’œuvre

Se tresse l’harmonie

En rupture des âges

Et des sens initiés.

 

Quête du jour de Vie

Des roseraies ardentes

Aux respires fertiles

Que délivre toute moiteur.

 

Sans absence du Chant

Dans l’hymne de parousie

Dont les voix éperdent

Les ramures dissonantes.

 

Lors que préau des règnes

La citadelle se tressait

De ses armoiries limpides

Fières et sublimes.

 

Instance magique

Des ondes qui respirent

La pluviosité des cimes

Aux stances des abîmes.

 

Où l’Aigle s’inscrit,

Parure de la vision,

Témoin de l’avenir

Conquérant qui vient.

 

D’une beauté diaphane

Éloquence du Verbe,

Atours de l’ambre,

Vertu de splendeur.

 

Tandis que s’éployait

La beauté talismanique,

Dans une écume d’azur,

D’une Augure fantastique.

 

Aux confins des mondes

Là où se tient le lieu,

L’univers accompli

De toute Harmonie.

 

De nefs en nefs, sérail

De l’ordre conquérant

Qui marche vers l’Or

De la beauté nuptiale.

 

D’un espace souverain

Qui vogue l’Éternité,

Instance du Vivant

Aux marches du Palais.

 

De l’énamoure qui brille

De tous ses feux Olympiens.

Le feu sacral dont l’hymne

Est vague en semis.

 

Aux marches opiacées

Écume des rivages,

Force visitée

De l’éclair devisé.

 

Alors que se tend l’envol

Gracieux des forces

Vers le Chant

Et ses vagues immortelles.

 

Parure des équipages

Aux souffles épicés

De la statuaire des Îles

Qui gravitent le firmament.

 

Rencontre des étoiles,

Des cristaux d’ivoire,

Marques de l’histoire

Qu’initie la mémoire.

 

Danse épousée

Des rythmes et clameurs

Qui fondent les mondes

De mystères invisibles.

 

Marche ardente

De la rencontre souveraine

Aux mille espaces

Semis de la parousie.

 

Aube conquérante

De l’Île retrouvée

Aux fastes des écumes

Déployées et conjuguées.

 

De calme latitude

Limpide couronnée

Le sérail accompli

Dont l’œuvre devise.

 

 

Ainsi le Chant Éternel

Qui se renouvelle

Jamais ne tarie,

Toujours s’initie.

 

© Vincent Thierry