Satin des roses

Satin des roses

 

Dans la pluie du satin des roses, l’ambre à genoux distille de fauves allégories, limbes de stances majestueuses élancées et fières dont l’horizon s’éploie et se déploie, tel le vol nuptial de l’oiseau-lyre, dire du songe aux clameurs comblées dont l’essor dans ce chemin d’iris, lys pur, témoigne, épris d’un bourgeon conquérant libérant du miel les prouesses de nectars inondant son essaim, et l’âme en corps sans sursis s’y abandonne, dans la frénésie des algues moirées de rêves, qu’Isis dévoile aux fécondes traversées, miroir des mondes et sagesse des temples, de nefs en nefs.

Allégorie d’un hymne puissant devisant toute beauté navigante, hâlant de messages en messages les vives arborescences de pluviosités nacrées, odes impérieuses enivrantes et pures flamboyant le secret dessein de gestuels magnifiés, dans une forge épousée où s’animent toutes forces vivantes, précieuses et souveraines, menant de pulsations en pulsations vers ce but signifiant, celui du don, sans lascive incertitude, sans indétermination, sans dérive, le front d’or puissant de la Vie exultant ses promesses, ses prononciations, sa grandeur, dans une luminosité inscrite dont les stances ininterrompues marquent de leur sceau l’ascension vertigineuse, écrin du savoir où la magie conjuguée à la raison enfante le destin et sa luminosité, celui de l’accomplissement du vivant.

© Vincent Thierry