Insigne du Chant qui témoigne

Insigne du Chant qui témoigne

 

Dans l'Astre du zéphyr se tient le lieu de l'éternelle jouvence, ses cristallisations et ses émois, ses candeurs et ses répons dont l'iris déploie les oriflammes sacrées, dans le message des signes et dans la beauté des flores nuptiales qui se prennent et s'éprennent aux roseraies épousées des ferveurs gravitées, aux stances colorées de mille déités où clament en secret les nénuphars de l'Orient et les senteurs de l'Occident, perles rares et nuitées des adamantes sauvages.

L'Oasis en demeure, lac de désir et splendeur affine de toute vertu, de toute volition comme de toute fécondation, y révèle la conjonction des âmes qui de rives en rives, au-dessus des eaux, enchantent le destin et ses florales candeurs, ses sources amazones dont les langueurs dressent dans la détresse des nuits perfides de vastes renommées par les fronts d'or dissipés, instant du Chant où rejointe l'immortalité incante son souvenir voyageur pour épuiser les cales des navires aux flancs doux et purs.

Racines du ferment d'ivoire, d'histoire et de croisière dont les limons fertiles transcendent le lendemain, d’une parole sage et mage dont les parfums d'épures livrent au néant le parchemin de leurs essences moirées de chimères et de jades, âges encore qui dérivent dans la nudité parfaite de l'éclair souriant le baume de la délicatesse et l'empreinte désirée de la pluviosité majestueuse qui unifie la conscience des êtres par son champ de pure allégorie et de vive harmonie ...

© Vincent Thierry