Dans l'Ordre du Chant

Dans l'Ordre du Chant 

Mais voici qu'enseigne, la Nef du Chant se prononce, et dans ses féeries votives d'étreintes, de couleurs son flamboiement distinct irradie la perception et ses souffles de vigueur, il y a là témoignage des antiques demeures, de celles qui vont et viennent les mémoires sacrées dont les flots adventices conjuguent les fêtes de l'innocence et de la sagesse dans un essaim de Gloire enfantée, ovation des règnes dans leurs semis de moisson qu'éclaire la conscience.

Un orbe en jaillit la fertile renommée, et des lianes éphémères en tressent le heaume de vaillance à l'étonnant verbiage, conjonction de la nue dans le zéphyr qui parle ses états, ses romances et ses candides préhensions, toutes faces devisées dont les marches au marbre bleui de la jouvence, lentement et graduellement viennent des lys oriflammes la source de la beauté de l'Ordre initié, cet Ordre sans lagunes, sans crépuscules, sans abysses déployés.

Dont le jeu des serments advient la parousie, des villes en miroir, des citadelles aux fronts d'Éden, saphir de la nue dont les portiques s'ouvrent sur le Temple du réel aux armoiries limpides et fières, qu'un signe dans la sphère correspond, mage élan de la gravité des songes et des rêves, mage dans son appartenance et son souci de pure alchimie, qu'il convient de naître afin d'en affiner la juste raison dans la plainte du jour qui se surfait et se répond ...

© Vincent Thierry