Décembre

Décembre

 

Décembre s’annonce dans ce pays entre deux eaux, celles prononçant les rives de la liberté et celles affectant les rives de l’enchaînement, liberté de vivre, enchaînement servile au joug de l’incapacité à vivre ! Cette thématique duale est propension, et le devoir moral est de s’y attacher pour mieux comprendre les vœux qu’elle engendre.

Dans le cas de l’enchaînement la cause entendue d’un mondialisme de l’errance, subordonné à la rectitude d’une tyrannie impitoyable née de l’abstraction comme de l’infirmité mentale, basée sur une religion de la morbidité inquisitrice dont les cohortes, semeuses d’abîmes, se retrouvent en toutes enceintes du délitement social, œuvrant sous le manteau, au-delà de leurs contradictions apparentes, qui aveuglent les ignorants, au but souverain fixé, la mise en esclavage de toutes populations.

Leurs stigmates sont outrecuidants : là, la repentance, là l’intégration, (où la désintégration ?) subie, là, les dérives profondes de la pensée unique, et dans un mouvement universel d’aveuglement prosterné devant le virtuel, là, achèvement de la bêtise accouplée à l’ignorance, la mise en accusation du vivant, au nom de pseudosciences nées de la léthargie, voulant une terre fixe, dans un système fixe, dans un univers fixe, je parle bien entendu de la soi-disant culpabilité de l’être humain au regard de son environnement !

Il suffit de ces mensonges et de ces exactions envers l’humain qui est partie intégrée et intégrante de la nature, de la vie, n’en déplaise aux prosternateurs de l’abîme ! Au nom de quel droit empêcherait-on les populations de se nourrir et de prospérer ? Celui de l’âge de pierre ? Mais que ceux qui veulent y retourner y retournent, personne ne les en empêchera, mais qu’ils laissent l’humanité avancer, cette humanité affligée par leurs dithyrambes scories, leurs sophismes d’illuminés, leurs prêtrises de demeurés !

Toutes faces d’une inquisition ruminante dont il conviendra de dénoncer avec rectitude l’ordonnance : la mise en place d’une économie permettant de s’enrichir à souhait, en instituant, taxes pour les uns, demandes de subventions pour les autres, modèles parfaits d’un parasitisme aigu permettant jusqu’à la mise en œuvre d’un déploiement politique et policé ! Parures d’êtres sans moralité sinon celle de leur psychose, celle de regretter de vivre !

Pauvre terre accouplée à l’abstraction ! Serait-il temps de percevoir qu’au-delà de l’appariement d’un jour en son sein, la vie n’est pas destinée à y rester mais à essaimer les étoiles, et que le devenir humain n’est pas lié à une terre éternelle, mais à une terre qui disparaîtra sous le rayonnement de notre soleil qui va vers son état naturel, celui de géante rouge ! Alors écologie, certes, et personne n’a attendu les soi-disant "penseurs" de cette "religion" pour en faire, mais pas dans la bêtise ! La stupidité a des limites qu’il convient de circonvenir !

© Vincent Thierry