La reconquête

La reconquête

 

Préserver la Liberté c’est essentiellement dans ce monde livré à l’anarchie intellectuelle et physique les plus totales, préserver l’Occident, creuset de cet archétype souverain qu’il a tenté de mettre en œuvre par toutes faces éclairées de l’Humanité : la Liberté.

La Liberté n’est pas née ailleurs qu’en Occident et ce serait faux de croire un seul instant qu’elle baignait de ses clartés toutes faces de ce monde livrées historiquement à une lutte infernale entre les différents vecteurs de l’Humanité, les uns les autres se désintégrant mutuellement pour mieux s’asservir et se complaire dans cet asservissement, au nom d’un mobile initialement religieux puis idéologique, toujours économique.

L’Être Humain ne naît ni bon, ni mauvais, il est l’un et l’autre sans discontinuité, car son devenir est celui du conquérant qui ne doit pas s’éloigner de son but initié, celui de la conquête et de la terre et de l’espace. L’Être Humain est action et contemplation, ou l’un ou l’autre. Les différenciations qui le prononcent naissent de cette typologie existentielle qui meut le destin de ses rencontres en ses associations qui le mobilisent, l’Ethnie, la Race, l’Humanité, l’appartenance au sens élargi du terme.

Ses motivations sont le fruit de la rémanence liée à son conditionnement et sa naturation, donnant naissance ainsi à des civilisations que l’on peut qualifier de primitives, matérialistes, spiritualistes, et universaliste. Je ne redéfinirai pas ici la genèse de ces civilisations, que l’on retrouvera dans Théorie Générale de l’Universalité, du même auteur, le but de cet ouvrage n’étant pas de redéfinir mais d’accentuer le combat que chaque Être Humain doit mener pour la Liberté afin que naisse la Civilisation de l’Universalité qui permettra d’éradiquer à jamais le délitement et la décadence en laquelle l’Humain s’enfonce de plus en plus rapidement.

Le temps de la reconquête est venu pour l’Occident frappé d’anathèmes en tout genre, disloqué par des fastes qui ne sont pas les siens, annihilé par des pensées qui ne sont pas les siennes, détruit à la fois de l’intérieur et de l’extérieur par l’aberration d’un système de mort régentée, tenant à la fois du communisme allié au national-socialisme le plus délirant, phase d’un eugénisme des plus sordides car touchant aux racines mêmes de son existence et de son devoir d’existence !

L’Occident doit cesser une bonne fois pour toutes de se flageller et de se consumer dans les catacombes de pensées amorphes et triviales qui ne lui appartiennent pas, dont les fouets sont tenus par des prédateurs qui n’ont d’autres objectifs que sa destruction afin de mettre en place et faire prospérer leur propre système qui n’a pour but que de rendre esclave chaque être humain, économiquement, politiquement et religieusement.

L’Occident a toujours été conquérant et doit le rester, il a su traverser les épreuves de l’histoire en en tirant les conséquences afin d’affronter le réel et non les marches de l’utopie, de la mégalomanie, de la tromperie et de l’ignorance. De l’inexpérience naît l’expérience, et cette expérience est effectivement fâcheuse pour ceux qui veulent dominer son expression, car elle ne peut se laisser dominer d’une quelconque manière, la Liberté étant sa nef et sa cristallisation.

Liberté de conquête, que l’on voit transcendée dans la recherche que ce soit au niveau des particules élémentaires, de la conquête spatiale, de la technologie, du savoir, ce savoir qui gène, ce savoir qui ne peut qu’apparaître aux yeux des prédateurs que comme un crime les empêchant d’asseoir leur pouvoir morbide.

Depuis cinquante ans on assiste à une tentative de déstabilisation globale des valeurs de cette force conquérante, non dominable au demeurant, donc entachée de toutes les scories qui nichent au creux de l’humanité. Le pouvoir de se prendre en main, le pouvoir d’être étant liée à la conquête et non à l’attente servile ! Là est le problème pour toutes ces sociétés qui ne pouvant se conduire, faute de l’expression majeure qu’est la Liberté, maudissent l’Occident et ses principes et cherchent à tout prix à en détruire l’existence.

La haine qu’elles ont des Occidentaux est à l’image de leur jalousie compulsionnelle. Elles s’imaginent qu’en éradiquant la Civilisation Occidentale elles porteront les armoiries de l’Humanité, alors que résiduellement, lorsqu’on regarde pays par pays, la dictature est leur monopole, la Liberté n’y existe sinon que raréfiée, et prébende de castes auxquels sont dévoués leurs serviteurs les plus impitoyables.

On nous dit que l’Occident a été génocidaire, mais que voyons-nous autour de nous, des Peuples libérés du « colonialisme » qui s’entre-déchirent, des castes qui se détruisent, se mutilent, non au nom de la Liberté mais d’un esclavage putride, celui de l’ambition personnelle, de la caste, de l’ethnie, principes révolus en notre Civilisation.

Où se cache la créativité dans leurs forces ? Elle est anéantie par une création de mort, par une destruction continue qui les voue à l’échec le plus désastreux, et c’est cela que l’on voudrait imposer à l’Humanité ! La liberté se conquiert, mais comment peuvent-ils en reconnaître ou discerner seulement le sens, alors qu’ils sont esclaves de leurs passions les plus primitives, religieuses, funestes ! L’Occident est le bouc émissaire de leur incapacité à être et vivre ! Que cela soit bien compris !

Il n’est pas difficile d’en reconnaître les maux dans toutes les actions qui sont menées journellement, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Occident, dans lequel il conviendra de reconquérir le pouvoir de conquête, afin que l’épanouissement de cette partie de l’Humanité renaisse et prospère.

Nous pourrions écrire des tomes et des tomes pour relater les exactions commises contre l’Occident, le savoir écrit, médiatique suffit pour le démontrer. Ainsi ne perdons de temps dans cette historiographie sans lendemain, regardons vers l’avenir et situons-nous dans ce lendemain de la renaissance qui passe inévitablement par celui de la culture, la culture Occidentale dénaturée comme il n’est pas permis ce jour, sa littérature bafouée, son rayonnement musical atrophié, sa plénitude artistique dévoyée, (un enfant sur deux ne sait pas s’exprimer correctement) auxquels il conviendra de rendre leur vertu et leur déploiement, par résurgence des racines à la fois régionales et nationales.

© Vincent Thierry