Restons pragmatiques

Restons pragmatiques

 

Restons pragmatiques et constructifs face à l’adversité. Si nous voulons Créer les conditions favorables à l’épanouissement de l’universalité, il convient d’en signifier en chaque structure comme en chaque organisation la motricité. Il ne suffit de hurler avec les chiens pendant que la caravane du mondialisme passe, outrancière et infatuée d’une morgue particulièrement délétère.

À l’heure où le coup d’État gramsciste sur l’europe vient de se produire, il convient d’innerver les représentations de cette europe afin que le traité, vide ce jour, qui doit être mis au point, ne soit pas vide de sens et encore moins vide de contenu. L’Assemblée constituée est-elle aux ordres dans son ensemble ? Non, il faut donc s’appuyer sur ses éléments les plus transparents pour faire valoir l’idée constituante d’une Europe des Nations, et non pas d’une europe indéfinie telle qu’elle existe ce jour.

Conjointement il faut faire en sorte que s’ouvre cette boîte noire où se prennent des décisions sans que les peuples aient à intervenir, dans le plus grand mépris de la Démocratie, s’ouvre, afin que l’information circule jusqu’au plus humble citoyen. Car construire l’Europe c’est dans un premier temps lui rendre sa visibilité et sa lisibilité. Il y a aujourd’hui vingt-sept pays, vingt-sept Peuples, qui ne peuvent continuer à se faire mener, comme des moutons de panurge, à l’abattoir du mondialisme, sans réagir !

Que peut le citoyen pour affiner cette visibilité et cette lisibilité ? Dans le cadre de la "démocratie", demander des comptes aux députés européens, sur tout ce qui se dit, sur tout ce qui se fait, obtenir une restitution globale de la planification qui s’y établit. Créer en chaque Etat une assemblée de citoyens qui sera chargé de contrôler les travaux effectués par les commissions européennes, afin de vérifier s’ils sont en adéquation avec la ligne politique votée par les citoyens.

Face au pouvoir autoritaire, il faut créer un contre-pouvoir autoritaire qui dénoncera les abus, poursuivra en justice les contrevenants, permettant de nettoyer ainsi petit à petit les écuries d’Augias que sont devenues les institutions européennes.

Ces conseils de citoyens devront s’édifier dans une structure européenne visant au contrôle des institutions européennes et des prétendants au pouvoir de ces dites institutions, afin que ces derniers restent au service des peuples et non au service d’eux-mêmes où de la chimère mondialiste.

Conjugaison de l’un et de l’autre, ces conseils devront être représentés en chaque rouage des institutions, ce n’est qu’à ce prix que la démocratie sera respectée et que le mondialisme carcéral et concentrationnaire ne fera pas son lit de l’aventure européenne.

Union, réaction, contre révolution, sont les termes à faire naître dans l’esprit de nos concitoyens afin qu’ils se révèlent densité, et non seulement passivité devant les événements. En conséquence de quoi, il appert que l’union doit trouver son centre au-delà des polémiques politiciennes dans le creuset d’un dialogue où accueillir les citoyens qui ne se résignent pas, afin de pouvoir créer les groupes de pressions qui permettront d’intervenir dans la léthargie actuelle.

Internet sera le creuset de ce monde associatif, un site fédérateur au niveau européen, décliné par pays associés, et par branches exécutives, judiciaires, législatives, avec option d’opinion et comptabilisation des opinions, et en parallèle la nomenclature des élus, leur pedigree, leur appartenance, leur rôle et leur statut au sein de cette europe aujourd’hui boite noire qui doit devenir transparente.

Ceci est la première action à mener, il n’y en a une autre en parallèle : chaque discussion de l’assemblée doit être discutée par l’intermédiaire de forums, puis mesurée et signifiée dans le cadre européen aux prétendants de l’europe. Plus le panel des auditeurs sera grand, plus la possibilité de se faire entendre sera grande.

Ce n’est qu’à ce prix, en rompant la division institutionnalisée que nous pourrons avancer, faire évoluer dans le bon sens ce contre-pouvoir des citoyens. À vous de choisir, vous exprimer ou bien vous taire, faire pression où être oppressé, agir ou vous démettre. Mais ne venez pas vous plaindre demain si votre liberté d’expression a été totalement arasée !

© Vincent Thierry