Cent jours

Cent jours

 

En cent jours place nette a été fait de l’ambition politique de la France, ralliée, vassalisée, qu’elle est désormais à l’impertinence mondialiste qui se réjouit de son entrée fracassante dans son impérieuse volition : celle devant donner naissance à un monde unipolaire où le non-être donnera naissance à l’esclavagisme totalitaire, car accepté, uniformisé, et adulé (la philosophie de l’assistanat au sens de la prévarication du droit et de la liberté devenant dominante — tu suis mes principes et tu obéis et tu auras droit à une carotte, tu ne les suis pas et tu te rebelles, tu auras droit au bâton, principe pavlovien par excellence).

Regardons les faits en face : un gouvernement en trompe-l’œil, manifeste de la mondialisation et de ses impérities, des idéaux délavés par la mise en œuvre d’une europe uniformisée, purement économique, lovée dans le giron du mondialisme le plus virulent, accouplée à l’idée de cette union méditerranéenne qui verra les pays occidentaux limitrophes noyés par l’escalade agressive d’une immigration légiférée (le problème turc est un faux problème, si elle n’entre pas dans l’union européenne, elle rentrera dans l’union méditerranéenne, et de facto, compte tenu de l’existence des pays limitrophes à cette dernière union, elle sera intégrée à la première, principe de base des mathématiques euclidienne) permettant de faire disparaître à jamais les réalités historiques et culturelles de ces pays, dont le nôtre.

Cent jours de destruction de tous les idéaux ! Je vous laisse deviner l’avenir, une France exsangue, peuplée par une force légiférée de toute la misère du monde, livrée à une européisation factice, noyée dans une méditerranisation agressive, broyée par une idéologie qui n’est autre que la synthèse du communisme et du national-socialisme, aux ordres du mondialisme esclavagiste !

On me dira, cela est bien pessimiste, je répondrai que si rien n’est fait pour réguler la démesure à laquelle on assiste, c’est-ce qui peut se produire ! Quelques voix, non aveugles, se sont élevées pour mettre en garde sur la tentation de ce monde unipolaire vers lequel s’enhardissent nos dirigeants, sans se soucier de la voix du Peuple, vite tue par les médias aux ordres. Il convient que ces voix soient plus fortes afin que le peuple Français comprenne vers quoi on le mène, il serait souhaitable qu’une véritable opposition se dresse tant en France qu’en Europe, afin de faire respecter le droit des Peuples !

Il serait temps afin qu’un monde multipolaire s’éveille, seul garant de la Liberté, qu’un vent s’élève, témoignage de la vigueur des Peuples que l’on mène à l’abattoir sans qu’ils élèvent la moindre opinion. Ce vent se lèvera-t-il ? On peut en douter, tant la haine de l’Occident est profondément inculquée et par l’enseignement et par les médias, tous dévoués à la destruction de l’esprit critique, et surtout de l’Histoire des nations.

Ne nous leurrons pas sur les capacités de réaction des peuples, elles sont annihilées, livrées qu’ils sont à la pâture de la pensée unique, au décervelage systématique, à l’opiacé de masse ! Opiacée renforcée par la peur et la terreur accouplées à de factices événements qui sont là pour juguler toute tentative de redressement, (le terrorisme joue ici un rôle déterminant, mais le terrorisme n’est pas seulement physique, il est avant tout intellectuel, et c’est celui-ci qu’il convient ici de dénoncer avec la plus grande virulence ! — il n’est pas interdit de penser dans le cadre de cette manipulation peur terreur de voir naître des actes terroristes d’une violence inouïe dans les prochaines années afin que ces actes renforcent la dictature en marche et fassent des peuples les victimes consentantes de cette dictature, tout est possible dans la démesure actuelle qui ignore les peuples !).

D’êtres humains, les humains semblent devenus des moutons de panurge prêts à toute concession, déliquescence portée aux nues par un aréopage "élitiste" tout dévoué au matérialisme le plus brutal comme le plus totalitaire. En cela, il ne faut pas s’attendre à une résurgence du courage dans ces masses vidées de leur contenu, éprises qu’elles sont de cette faiblesse saturante qui leur fait accroire que l’État est là pour les servir, alors qu’il n’est là que pour servir lui-même le triomphe du mondialisme conquérant.

Face à cette désintégration, il convient d’adopter les mêmes méthodes pour circonvenir cette faillite de l’aventure Humaine, dans un ordre inverse composé en cet ordre qui naît la tyrannie accouplée à la dictature. Ce n’est qu’à ce prix que l’aventure humaine sortira de cette impasse sans gloire, firmament de l’horreur et de ses avanies.

© Vincent Thierry